Dévoilé lors du Summer Game Fest en juin 2022, Aliens : Dark Descent nous avait partagé un très bref aperçu de son gameplay à la toute fin du trailer. À la baguette, nous retrouvons le studio Tindalos Interactive épaulé par l’éditeur Focus Entertainment, soit un titre 100% français. Après un très réussi Battlefleet Gothic : Armada 2, le jeune studio laisse de côté l’univers Warhammer 40,000 pour s’attaquer à celui d’Alien. Nous étions donc impatients de découvrir ce qu’il nous réservait en s’attaquant à ce monument de la science-fiction.
C’est dans un box uniquement réservé à la presse pour la Gamescom que nous avons assisté à une présentation détaillée d’une mission du titre. Les évènements de Aliens : Dark Descent se déroulent 20 ans après ceux du film Aliens 3, réalisé par David Fincher et sorti en 1992, mais vu la profusion d’aliens déboulant dans le niveau de notre présentation, l’inspiration du titre se retrouve plutôt chez Aliens, le retour.
No stress, no stress... Hiiiiiii
Axé sur la survie, Aliens : Dark Descent est donc un jeu de stratégie en temps réel, en vue de dessus, uniquement jouable en solo. Nous sommes le commandant principal du vaisseau et dirigeons nos équipes sur le terrain via un système de micro management. Il faut ainsi comprendre que nous ne dirigeons pas les personnage de l’équipe en particulier mais qu’ils adapteront leur comportement en fonction des ordres que nous leur imposons.
Pour la mission présentée en démonstration, l’objectif était d’exfiltrer un ingénieur. Entre ce dernier et notre escouade de 4 marines, une multitude de salles et de couloirs à traverser hantés par de nombreux xénomorphes. Le choix du temps réel au lieu du tour par tour est pertinent quand il s’agit de recréer la peur et le stress que nous inflige la présence des xénomorphes. Seuls nos micro managements ralentissent le temps, mais sans l’arrêter. De quoi maintenir l’adrénaline tout en nous laissant un minimum de temps pour adapter nos choix tactiques à la situation. Notre sang-froid sera mis à rude épreuve !
Notre stress est contagieux puisque c’est un état à surveiller de très près chez nos marines. Si la barre de stress d’un soldat devient trop haute, celui-ci paniquera et deviendra hors de contrôle, risquant de ruiner notre stratégie. Parmi les facteurs de génération de stress, la présence d’aliens non localisés près de notre escouade est redoutable. Grâce à nos détecteurs de mouvement placés sur le terrain, nous pouvons suivre via une carte en temps réel les déplacements ennemis. Néanmoins, les xénos ne se gêneront pas de détruire ces appareils et nous faire perdre leur trace. Créer une zone sécurisée en scellant des portes permettra au contraire de calmer les esprits de nos marines et réinitialiser cette fameuse barre.
La progression dans le niveau se veut lente, mieux vaut être prudent. Surtout, le monde visité sera persistant : portes ouvertes ou fermées, matériel tactique installé, zones de sécurité créées... Il ne faudra donc pas hésiter à revenir au vaisseau si nous avons des blessés sur le terrain ou pour toute autre raison. Un retour plus tard sur des lieux visités, en cas d’autres missions par exemple, permettra aussi de profiter du travail effectué précédemment.
Éviter la mort au bout du couloir, pas de Ripley possible
Dans le niveau présenté (début du jeu), nous avons pu assister à des attaques de xénomorphes isolés ou par petits groupes. Celles-ci paraissent aisément gérables si nous sommes à l’affût et réactifs. Toutefois, nous avons également vécu l’arrivée de l’escouade dans une grande salle disposant d’une multitude de portes d’entrée. Inutile de vous dire que ça sentait l’embuscade à plein nez. Le joueur de la vidéo avait eu le même ressenti, puisqu’il prépara astucieusement sa défense en plaçant des tourelles d’attaque en direction de certaines entrées.
Quelques instants plus tard, des vagues de xénos émergeaient de partout et un combat acharné eut lieu, blessant au passage un des 4 marines. Heureusement, l’ingénieur à exfiltrer se trouvait dans une pièce adjacente, permettant de terminer la mission in extremis. Oui, Aliens : Dark Descent devrait proposer un challenge exigeant et difficile.
Finissons cette preview hands-off par une courte visite de notre vaisseau, qui sert de hub central. C’est ici que nous pouvons recruter nos marines, soigner les blessés, améliorer les compétences de chacun et les armes ou customiser le tout. Nous aurons à notre disposition 6 classes de marines, dont les classiques Soigneurs, Tanks et Éclaireurs.
Le jeu sortira sur Xbox Series X|S, Xbox One, PS5, PS4 et PC l’année prochaine. La présentation du gameplay nous a rassurés sur le potentiel du titre. On nous a même annoncé la présence d’aliens inédits à la franchise. Espérons qu’un bon scénario, une belle réalisation, une grande variété de missions et de surprises soient au rendez-vous final. En attendant d’en savoir plus, Aliens : Dark Descent est déjà un jeu très prometteur à suivre à la trace !
