Nous vous parlions cet après-midi de PlayStation préparant potentiellement un système de rétrocompatibilité dédié à la PS5. Ces derniers temps, le géant nippon semble s’être concentré sur le développement d’un service de streaming semblable au fameux Xbox Game Pass qui rencontre un franc succès sur Xbox et PC depuis maintenant 2017. Face à ces projets, Phil Spencer s’est exprimé auprès de nos confrères d’IGN en conservant une approche ouverte et magnanime qu’il cultive depuis son arrivée à la tête de Xbox.
Le service de jeu à la demande, une formule inévitable pour Spencer
Interrogé sur le sujet par IGN, Phil Spencer a déclaré qu’il n’était pas étonné de voir Sony suivre le chemin du service de streaming à la demande dans l’industrie du jeu vidéo. Nous avions parlé de ce projet « Spartacus » dans un article dédié il y a quelques semaines et il semblerait que les choses se soient accélérées ces derniers temps dans le camp Sony. Phil Spencer s’est donc longuement exprimé sur ce fameux projet « Spartacus » et ne semble pas plus inquiet que ça vis-à-vis de ce concurrent de taille qui semble émerger chez Sony.
"Je ne veux pas donner l’impression que nous avons tout compris, mais je pense que la bonne réponse est de permettre aux clients de jouer aux jeux auxquels ils veulent jouer, où ils veulent y jouer, et de leur donner le choix sur la façon dont ils construisent leur bibliothèque, et d’être transparent avec eux sur ce que sont nos plans en termes d’initiatives PC et nos initiatives cross-gen et d’autres choses.
Donc, quand j’entends d’autres personnes créer des services comme le Game Pass ou venir sur PC, cela a du sens pour moi parce que je pense que c’est la bonne réponse. Je ne vois pas vraiment cela comme une validation.
En fait, quand je parle à nos équipes, j’en parle comme d’une inévitabilité. Donc pour nous, nous devrions continuer à innover, continuer à être compétitifs, parce que les choses que nous faisons pourraient être des avantages que nous avons sur le marché aujourd’hui, mais ceux-ci sont juste basés sur le fait que nous sommes les premiers, pas que nous avons créé quelque chose que personne d’autre ne peut créer.
J’aime cela parce que cela alimente notre énergie sur les prochaines idées sur lesquelles nous devrions travailler tout en continuant à développer les choses que nous avons faites dans le passé. Parce que je pense que la bonne réponse est de livrer de grands jeux, de les livrer sur PC, de les livrer sur console, de les livrer sur le cloud, de les rendre disponibles le premier jour de l’abonnement. Et je pense que c’est ce que notre concurrent va faire."
Comme toujours, Phil Spencer nous partage un point de vue assez équilibré, pragmatique et sage. C’est une posture positive qui favorise un climat sain entre les joueurs, les créateurs et les développeurs, un climat propice au partage et à l’émergence d’idées neuves entre tous les joueurs, peu importe leur plateforme.
Les services de jeu à la demande peuvent en effet avoir une très bonne influence sur l’industrie vidéoludique, permettant aux joueurs de s’ouvrir à de nouveaux genres et aux jeunes développeurs de faire connaître leurs projets qui n’auraient habituellement pas trouvé un public aussi vaste.
Quoi qu’il en soit Sony, ne devrait plus tarder à nous partager la nature exacte de ce projet de service qui fait de plus en plus parler de lui ces derniers temps.
