Castlevania : Lords of Shadow 2 était présent sur le salon sous la forme d’une démo d’un petit quart d’heure, et nous avons pu nous y essayer avec joie. Le premier opus avait en effet provoqué les sentiments les plus doux dans tout mon être, et je bavais d’impatience de pouvoir tester la suite, même si l’appréhension me guettait, puisque la suite ne pouvait qu’être moins bonne que le chef d’oeuvre qu’a été le premier. Comment ça j’en fais trop ?
Oh Marie si tu savais
La scène se déroule juste après le trailer où l’on voyait Gabriel (héros du premier volet) dans son château boire une coupe de vin dans son trône. Des hordes armées assaille son antre, il va donc devoir s’en défaire. L’occasion d’un petit tutorial pour apprendre à taper, les contrôles n’ayant pas changé : X et Y servent aux coups et se combinent pour des combos, A pour sauter, et B pour saisir ou pour les QTE d’achèvement. On perd cependant l’alternance des magies noire et claire au profit de 2 armes : une épée lumineuse qui absorbe la vie des ennemis et des poings noirs enflammés puissants qui permettent de détruire les boucliers.
La première brigade de soldats décimée, une petite phase de plateforme prend le relais. A nouveau, les changements, s’il y en a, n’étaient pas perceptibles lors du test ; si vous avez aimé ces passages dans le premier jeu, vous les apprécierez sans doute tout autant dans ce second. Pour ceux n’ayant pas testé, ça ressemble vaguement à du Tomb Raider, le personnage s’accrochant aux murs pour s’y déplacer en enchaînant les sauts. Suite à cela, Gabriel doit se défaire d’un ange en armure dorée du plus bel effet, avant de poursuivre sur le même schéma : plateforme, combat, plateforme, sur un immense décor en mouvement.
J’ai refusé, mourir d’amour enchaîné
Castlevania : Lords of Shadow 2 reste le digne héritier du premier volet. Peu de choses ont l’air d’avoir changé, et à titre personnel, c’est exactement ce que j’attendais. Toutefois, le passage testé avait un côté grand spectacle qui, s’il venait à être permanent dans le jeu, ferait indéniablement perdre au titre de sa saveur, ce côté conte ponctué par des parties impressionnantes au bon moment. En termes de sensations, on retrouve avec plaisir les mêmes enchaînements que lors du premier opus. Était-ce la faute des conditions de test (réglages télé, distance par rapport à l’écran, ...) ou pas, l’aliasing était très largement visible, parfois même choquant. On se rappelle que le 1er opus, bien que magnifique, était effectivement touché par le même problème qu’il tentait de pallier en ajoutant un filtre de flou par moments, qui passait plutôt bien. Enfin, la démo étant courte, il était difficile de distinguer le fantastique travail d’Oscar Araujo sur la bande son.
Bilan
Castlevania : Lords of Shadow 2 ne trompera personne : ceux qui n’ont pas accroché n’accrocheront pas plus au 2nd volet, alors que ceux qui ont aimé devraient retrouver les mêmes sensations de jeu dans celui-ci ; reste à voir si l’histoire et l’ambiance seront respectées, et à vue de nez, ça n’a pas l’air gagné.