La gamme d’accessoires gaming de Logitech, sous la marque Logitech G, s’est fait une bonne réputation auprès des joueurs. Parmi ces produits, on retrouve des souris gaming haute précision, des claviers mécaniques réactifs, des casques audio immersifs, des volants de simulation pour les jeux de course, des manettes et bien plus encore.
Que l’on soit un joueur professionnel cherchant à maximiser ses performances en compétition ou un joueur occasionnel recherchant une expérience de jeu immersive, Logitech G propose une variété d’accessoires pour répondre aux besoins de tous. Les prochaines lignes s’attarderont donc sur le test du volant G923, sorti initialement en 2020 pour les consoles Xbox, PlayStation et le PC.
Au volant de l’adrénaline
Comme à l’accoutumée, le premier contact avec le produit se traduit par son déballage. Pour le coup, le packaging est très sommaire. Après ouverture du carton, des compartiments du même matériau sont disposés pour bloquer les différents composants du volant. Rien d’étonnant de ce côté.
Une fois toutes les pièces sorties, pas de notice à disposition. Si les plus habitués s’en sortiront sans soucis, les néophytes de ce type d’accessoires ne devraient pas non plus éprouver de difficultés à l’installation.
Il faut alors brancher le périphérique à une prise secteur ainsi qu’en USB, directement sur la console. Le pédalier et le levier de vitesse (modèles Driving Force GT, vendus séparément) possèdent leurs propres connectiques, à relier juste sous le volant. Ces prises offrent la possibilité d’upgrader son équipement ou d’associer le pédalier à autre volant de la marque, par exemple.
L’installation de l’accessoire prend moins d’une dizaine de minutes. La particularité du G923 est qu’il possède deux petites manivelles sur le dessus de la roue, permettant ainsi de resserrer la pince sous le support. Dans les faits, cela semble tout aussi performant qu’une pince centrale, évitant de se faire du souci quant aux mouvements potentiels du volant, une fois en place. D’ailleurs, la roue fait 28 cm de diamètre pour une très bonne prise en main.
Un contrôle total
En prenant en main le volant, on sent tout de suite que le similicuir ne devrait pas tarder à coller aux mains, lors de sessions de jeu. C’est dommage, car le rendu esthétique est plutôt qualitatif et donne un aspect très sportif à l’ensemble.
Le Logitech G923 pourra certainement être apprécié pour son esthétique soignée. Il arbore un design élégant avec des finitions d’assez bonne qualité. Les éléments visuels comprennent le volant gainé du fameux similicuir, deux palettes en aluminium, l’ensemble des boutons Xbox ainsi qu’un éclairage LED pour indiquer le passage des rapports.
Avant de se lancer sur la piste, il ne faudra pas oublier, comme à l’accoutumée sur ce genre d’accessoires, de brancher le volant au PC afin d’appliquer la dernière mise à jour de drivers. L’application Logitech G HUB permet aussi de faire quelques réglages classiques, directement depuis le PC, et propose une expérience utilisateur sobre et efficace.
En parlant des paramètres, rien de bien sorcier, même pour un débutant. Il est possible de gérer la courbe de braquage et les différentes intensités de forces retranscrites dans le volant.
À contresens du plaisir
Le test du G923 a été effectué sur différents jeux tels que Forza Motorsport, Forza Horizon 5, F1 2023 et Dirt 2.0. Des titres variés, donnant des sensations bien différentes “volant en main”, selon que le style passe de l’arcade à la simulation.
Ici, ce sont surtout ces derniers, représentés par Forza Motorsport ou Dirt 2.0 qui peuvent être intéressants pour tester la fameuse fonctionnalité Trueforce. Cette technologie est censée améliorer les sensations et augmenter la variété des effets retranscrits. Dans les faits, c’est clairement un loupé sur ce modèle.
De manière générale, le retour de force est très souple et peut-être même trop subtil. Sur chacun des jeux testés, nous avons préféré augmenter au maximum les sensations du retour de force et des vibrations tant le ressenti en course était peu convaincant. Malgré ces petits réglages, on reste clairement sur notre faim concernant le retour que donne le volant, une fois pris en main.
En jeu, la subtilité est telle que notre propre force peut passer outre le Trueforce et aller dans le sens contraire de ce que le moteur essaye d’impulser. Les crans de la roue peuvent tout simplement être ignorés et redéfinis par l’inertie des mouvements de la main…
Cette conduite douce et très souple peut être appréciable, mais dénote totalement sur des jeux de rallye par exemple. Malgré tout, cela ne fait pas pour autant du G923 un mauvais volant. Les sensations sont bien présentes, les retours de freinage et des grains de la route sont très bien retranscrits et arrivent à bien nous plonger dans la simulation en cours. Le véritable problème, comme constaté précédemment, réside davantage au niveau du positionnement du volant. Vendu pour 300€ (420€ sur le site du constructeur) ce milieu de gamme est surtout un produit de la tranche haute de l’entrée de gamme, plus qu’autre chose…
On pouvait également émettre quelques doutes concernant le refroidissement du moteur. Avec son système conçu sans ventilateur, on pouvait craindre une montée de surchauffe lors de longues sessions. Et il n’en est rien, car même si l’on constate très clairement un pic de chaleur du moteur après plus de trois heures de jeu, ce dernier continue de fonctionner comme si de rien n’était. En revanche, comme on le pressentait, le similicuir colle au bout d’une trentaine de minutes et peut facilement faire transpirer les mains…
Concernant le pédalier, agréable surprise ! Pour le coup, il s’agit d’un gros bloc unique comprenant trois pédales d’embrayage, de frein et d’accélération. Le tout tenant parfaitement au sol, même sans le fixer, et embarquant une technologie antidérapante du constructeur. Toutefois, cette dernière semble plus servir d’argument de vente supplémentaire qu’une fonctionnalité efficace, à l’utilisation. Il s’agit juste d’une petite bande en forme de pic, que l’on peut actionner pour renforcer le grip.
Côté sensation, en revanche, c’est du régal ! On peut appuyer comme il faut pour passer les vitesses et surtout freiner sans avoir peur d’envoyer valser l’accessoire. Chaque pédale est en métal et dispose de trois positions pour les rapprocher ou bien les écarter les unes des autres. De plus, la pédale de frein étant un peu dure, il est possible de retirer le bout de caoutchouc qui permet cette forte résistance pour la rendre plus souple. La détection de course par potentiomètre suffit à elle seule pour surpasser les pédaliers basiques, généralement livrés avec les volants d’entrée gamme.
