Y avait-il besoin d’un DLC à l’un des jeux les plus vastes et les plus riches de ces dernières années ? On peut se poser la question tant il réserve encore bon nombre de surprises aux plus férus des aventuriers qui auront foulé le sol de Tamriel. Mais bon quand on aime on ne compte pas et on reste friand de ces petites extensions qui viennent enrichir un peu plus l’expérience de jeu et prolonger le plaisir. Néanmoins, Dawnguard aura fort à faire pour s’avérer être à la hauteur de Skyrim, des attentes des joueurs et de son prix fort élevé pour un DLC...
Dawnguard montre ses fesses avant de montrer ses crocs !!!
Il vous faudra débourser 1600 Mpts pour ce premier DLC solo de Skyrim, moins que le gargantuesque et génial Shivering Isles de son grand frère Oblivion mais beaucoup plus que tous les autres DLC disponibles pour les jeux Bethesda similaires, à savoir les Fallout (800 Mpts chacun, même ceux disposant d’un énorme contenu comme Point Lookout par exemple). Et ce prix est important car il est censé représenter la richesse de ce DLC, une sorte de mètre étalon sur lequel s’appuiera le joueur -et le testeur- pour établir un rapport qualité/prix. Les petits 500 Mo que l’on téléchargera par la suite pour jouer à Dawnguard ne seront pas vraiment là pour nous ôter un doute légitime.
Avant de commencer le test, on reviendra rapidement sur la catastrophique première semaine de lancement de ce DLC pour les non anglophones. Dawnguard a été mis en ligne par Bethesda chez nous sans le moindre test préalable. Les joueurs ayant pris ce DLC le jour de sa sortie ont eu la désagréable surprise de voir leur aventure au pays des vampires nudistes truffée de bugs en tout genre et de créatures invisibles rendant leur périple aussi navrant qu’injouable. Gros carton rouge pour Bethesda d’entrée pour une faute impardonnable pour un jeu de cette envergure et pour un DLC vendu au prix fort.