Test - F1 Manager 23 - Plutôt Christian Horner ou Günther Steiner ?

«Des chiffres et des monoplaces» , - 1 réaction(s)

Il est enfin là ! F1 Manager 23 est sorti le 31 juillet, pour endosser de nouveau les lourdes responsabilités d’un directeur d’écurie de Formule 1. Le studio Frontier Developments, père de Élite Dangerous, Planet Coaster, Far : Changing Tides et bien entendu F1 Manager 22, nous a enthousiasmé par les trailers de son nouveau jeu de simulation. Vraies nouveautés ou juste une mise à jour ? Découvrons cela dès à présent !

Red Bull, Ferrari, Mercedes ou Haas ?

On ne change pas une équipe qui gagne. Dès le lancement du jeu, nous avons droit à la vidéo de présentation officielle des pilotes de Formule 1. Cette dernière devra sûrement recevoir une mise à jour, car Nick De Vries a gentiment été remercié par Red Bull, pour être remplacé par l’homme au sourire connu de tous, Daniel Ricciardo, dans l’écurie satellite Alpha Tauri. Les musiques officielles sont elles aussi présentes, afin de nous immerger au mieux dans l’apothéose du sport automobile.

L’écran d’accueil propose de choisir une Nouvelle Carrière ou de modifier les Options. Mais nous avons aussi accès à deux nouveaux modes de jeu. Le premier, intitulé Race Replay, proposant de réécrire la saison 2023 par le biais de défis. Avec onze courses, il nous est possible de choisir deux scénarios pour chacune d’elles : en prenant les commandes de notre équipe préférée, dès la grille de départ et afin de faire mieux que les résultats de l’écurie elle-même, ou en prenant les commandes à des moments décisifs de la course. En revanche, pour le deuxième choix, l’écurie nous est imposée. Le second mode, uniquement accessible aux détenteurs de l’Édition Deluxe, permet de jouer les Scénarios Exclusifs, reprenant le même format scénaristique que le Race Replay, mais avec toujours plus de moments clés à gérer.

Le mode Nouvelle Carrière, comme l’année dernière, fourmille d’informations sur chaque écurie, qu’elles soient orales ou textuelles, afin de nous conforter dans notre choix. Pour F1 Manager 22, nous avions opté pour l’écurie française Alpine, ce que nous faisons de nouveau, en espérant que les résultats soient meilleurs que dans la réalité. En l’occurrence, beaucoup de changements ont été effectués pour être compétitif dans cette écurie, qui avait décroché la quatrième place du plateau l’année passée. Comme dans la vraie vie, un nouveau directeur sportif arrive (encore) aux commandes d’Alpine ! Plusieurs options s’offrent à nous, dont celles de choisir notre nom et prénom, ainsi que notre niveau d’expérience. Celui-ci permet d’afficher un guide plus ou moins détaillé suivant le niveau choisi, avec la possibilité de le modifier ultérieurement. Nous débutons donc notre carrière, qui, à l’aide du guide, nous permet de découvrir toutes les fonctionnalités qui nous sont offertes pour tirer au mieux notre écurie vers le sommet.

La Formule 1, des petits détails qui font de grandes différences

Ce qui nous saute immédiatement aux yeux, c’est que le hub a très peu changé en comparaison de F1 Manager 22. Seul un onglet a été ajouté, Repérage, qui permet de prospecter des recrues au sein de l’écurie, contrairement à l’année dernière où cette fonction était présente dans un sous menu. Pour ceux qui n’ont pas eu la joie de lire notre test de F1 Manager 22 (il n’est jamais trop tard !), nous allons refaire un petit tour de piste du hub.

L’onglet accueil permet au premier coup d’œil d’accéder aux informations les plus importantes.

Les emails sont une partie importante car le staff technique et le conseil communiquent à tout moment avec nous.

Le calendrier recense tous les événements impliquant notre écurie. Les séances d’essais et de qualifications, les courses, les obligations envers les sponsors, les tests et fabrications des nouvelles pièces et tant d’autres choses qui viendront au cours de l’année.

L’onglet Circuits nous renseigne sur toutes les informations relatives au circuit. Nous avons toujours accès au type de circuit (rapide, équilibré ou à déportance), ainsi qu’au taux d’abrasivité de la piste, les probabilités de pluie et de voiture de sécurité, la perte de temps dans la voie des stands et la température moyenne. Il va sans dire que ces informations doivent être impérativement prises en compte pour préparer les monoplaces.

L’onglet Course reprend les codes du précédent onglet, avec bien plus de détails. Une carte très détaillée du circuit est lisible, avec les différents secteurs et leurs zones de DRS, ainsi que des sections rapides et lentes. Les stratégies attendues, les temps moyens au tour pour chaque type de gomme, ainsi que la perte de temps due à la dégradation sont visibles. Après avoir pris toutes ces informations en compte, nous avons accès aux objectifs de performances, à l’aperçu des pilotes et à la configuration de la voiture.

L’onglet Voitures permet de configurer les monoplaces, de développer et de stocker les pièces mais aussi, et là c’est une nouveauté, d’avoir accès à leur taux d’usure. La conception et la fabrication de nouvelles pièces plus performantes sont toujours d’actualité, et ce, pour chaque voiture. Autre nouveauté, le poids de ces nouvelles améliorations. En effet, plus elles sont « lourdes », plus elles seront solides. Au contraire, les pièces légères augmentent le niveau de performance, mais aussi leur fragilité. Un choix cornélien s’offre à nous, ce qui permet d’augmenter un peu plus l’immersion dans la gestion des monoplaces.

Dans l’onglet de gestion des pilotes, nous avons accès aux informations des trois pilotes engagés pour l’écurie, telless que leurs performances, l’agressivité en course, ou les contrats sont accessibles. Quant aux bonus liés aux installations, ils sont toujours présents. Nous avons dorénavant la possibilité d’intervenir sur un Plan de Développement pour nos pilotes, afin qu’ils s’améliorent sur sept points tels que le rythme de course, les conditions humides, la stratégie ou même le renforcement des fondamentaux du pilotage. Bien entendu, il ne faudra pas oublier que sur le long terme, nos pilotes prennent de l’âge et commencent à perdre en statistiques, sauf Fernando Alonso qui à 42 ans continue à monter sur des podiums…

Des changements importants apparaissent dans l’onglet Personnel. Outre le fait que le directeur sportif fasse son apparition dans l’équipe déjà constituée du directeur technique, du responsable aérodynamique et des deux ingénieurs de course, nous pouvons orienter spécifiquement un axe de développement pour toutes ces personnes, qui sont le ciment d’une écurie de F1. Sachant que le jeu est prévu pour durer sur plusieurs saisons, nos options de développement du personnel sur le long terme augmentent grandement les possibilités de constituer l’équipe parfaite.

Une autre nouveauté apparaît, la possibilité d’améliorer notre équipe de mécaniciens lors des ravitaillements, afin qu’ils performent sur le changement des pneus, ainsi que sur les réglages des voitures. Ainsi, le DHL Fastest Pitstop Award nous sera-t-il peut-être délivré à la fin de la saison ? En attendant, il est possible de programmer des entraînements entre deux courses, mais attention, accumuler de la fatigue augmente le taux d’échec lors du passage aux stands.

Le studio Frontier Developments a ajouté une simulation des résultats des pilotes de Formule 2 et de Formule 3, ce qui permet de prendre la décision adéquate pour un éventuel contrat, rendant le jeu plus vivant. Dans F1 Manager 22, les statistiques de ces pilotes étaient figées, donc nous n’avions pas d’évolutions dans le temps.

L’onglet des installations n’a absolument pas changé. Les constructions influent sur tous les domaines, de la qualité de notre voiture à la vitesse d’amélioration du personnel de l’écurie. Nous avons accès à un important panel de bâtiments constructibles, allant de l’usine au centre touristique, en passant par le centre météo et le simulateur de course. Bien évidemment, il nous faut budgétiser les constructions, les améliorations et l’entretien afin d’en tirer le meilleur parti.

Dans l’onglet Conseil est recensée la confiance des investisseurs, ceux qui décident si nous avons toujours notre place au sein de l’écurie. Nous sommes aussi informés du budget alloué, de la classification de l’écurie et de notre profil de manager. La nouveauté apportée par le studio britannique vient du fait que cette année, il est possible de changer d’écurie au cours de notre carrière, contrairement à l’an passé où il fallait créer une nouvelle partie pour intégrer une nouvelle équipe.

L’onglet Finances permet de consulter tout ce qui concerne les revenus, les récompenses et les plafonds des dépenses imposées à respecter. Le menu Sponsoring, toujours aussi important, nous rappelle les obligations à remplir, infligeant des malus tels qu’une diminution des performances dans les stands lors d’une course ou une suspension de fabrication des pièces, contre de l’argent. Il ne faut surtout pas négliger le sponsoring, car c’est le revenu principal d’une écurie de F1 !

Enfin, l’onglet Positions nous informe sur le classement pilotes et constructeurs tout au long de la saison.

Des nouveautés intéressantes…

Vous l’aurez bien compris, de par la description du hub et le titre du jeu, nous devons avec F1 Manager 23 gérer intégralement une écurie de Formule 1, que ce soit sur la piste et en dehors. Nos choix, quels qu’ils soient, sont d’une importance primordiale pour le bon fonctionnement de l’écurie, surtout d’un point de vue monétaire car, outre le plaisir procuré par la gestion des pilotes pendant les Grands Prix, il ne faut surtout pas négliger l’aspect financier. Comme tout le monde le sait, une écurie de Formule 1 est une entreprise, il faut donc engranger de l’argent pour améliorer les monoplaces et gagner des courses pour faire plaisir aux sponsors, qui nous félicitent en sortant le chéquier. Un cercle infernal qu’il ne faut absolument pas briser pour survivre dans ce monde impitoyable.

Les formats Sprint font leur apparition, au même titre que le calendrier officiel, ce qui amène une vraie nouveauté dans la gestion des courses. En effet, il nous faudra choisir quelle configuration de voiture conviendra le mieux, surtout si les conditions météorologiques sont différentes du samedi au dimanche.

La confiance du pilote est apparue, sous forme de barre de progression. Elle varie en fonction de points particuliers : la connaissance du circuit, les pièces utilisées sur la monoplace et la satisfaction de la configuration de la F1 par rapport au circuit. Elle peut aussi évoluer pendant les courses, lors de dépassements réussis ou de bons temps au tour. Bien entendu, elle peut aussi chuter fortement si le pilote sort de la piste ou dégringole dans le classement. Le studio britannique nous offre à présent plus de choix dans la gestion des pilotes pendant les courses, notamment sur les directives à suivre pour améliorer le rythme de course. La plus grosse nouveauté visible se situe justement en course : les conversations entre le pilote et l’ingénieur sont plus naturelles et nous avons de vrais échanges sur les ressentis du pilote, en temps réel.

… sans être remarquables

Nous allons aborder l’aspect graphique du jeu. Il y a trop peu d’évolutions de ce côté en comparaison de F1 Manager 22, voire des imperfections qui auraient pu être gommées. Les problèmes d’affichages, tels que les chargements esthétiques des F1, sont toujours présents, les changements de directions trop accentués pendant les courses n’ont pas été modifiés, et nous ne vous parlerons pas des visages des protagonistes. Le fait que les monoplaces entrent par l’avant dans les boxes durant les essais et les qualifications est encore présent, ce qui est fort dommage pour un jeu aussi qualitatif dans le système de gestion. La nouveauté vient d’une nouvelle caméra : la vision dans le casque fait son apparition, mais franchement, il n’y a aucun intérêt à l’utiliser.

Pour ce qui est de l’ergonomie, contrairement aux graphismes, elle est très bonne. Après quelques minutes de compréhension, nous naviguons avec facilité dans les menus mis à notre disposition.

Pour la bande sonore, nous sommes heureux d’entendre les musiques officielles de la F1, mais cela s’arrête là, car il n’y en a pas d’autres. Comme évoqué plus haut, il y a plus d’échanges entre les pilotes et leurs ingénieurs de course, avec les vraies voix des pilotes, ce qui augmente grandement l’immersion.

Enfin, pour finir, la rubrique des collectionneurs(euses) de succès. Il n’y a aucune difficulté pour les accomplir, si ce n’est qu’il faudra sûrement passer deux, voire trois saisons pour tous les avoir, en débutant avec une grosse écurie. Le plus facile étant de prendre Red Bull.

Testé sur Xbox Series X (version optimisée)

Bilan

On a aimé :
  • Une gestion très poussée
  • Une bonne ergonomie
  • Les vraies voix des pilotes
  • Les nouveautés apportées
On n’a pas aimé :
  • Les graphismes trop justes
  • Pas ou peu de musiques
  • Des imperfections qui auraient pu être gommées
C’est mieux, mais on en attendait plus

Avec F1 Manager 23, nous espérions que Frontier Developments allait apporter de grosses améliorations et gommer les imperfections présentes dans F1 Manager 22. Pour les premières, il va sans dire que nous sommes servis, car elles sont nombreuses et apportent plus de fun, de profondeur et d’immersion à ce jeu de gestion qui demeure fantastique sur bien des aspects. La partie graphique tire inexorablement le titre vers le bas, ce qui entache toutes les nouveautés apportées. En revanche, nous prenons toujours autant de plaisir à jouer. Alors oui, le studio britannique nous propose une grosse mise à jour plutôt qu’une refonte complète du jeu, mais cela ne devrait pas freiner les fans du genre.

Accueil > Tests > Tests Xbox One

F1 Manager 2023

Genre : Courses

Editeur : Frontier Developments

Développeur : Frontier Developments

Date de sortie : 31 juillet 2023

Prévu sur :

Xbox Series X/S, Xbox One, PlayStation 5, PlayStation 4, PC Windows

1 reactions

avatar

jeff952

31 jui 2023 @ 12:51

il est 13h et toujours impossible de lancer le jeu pour moi, cela impacte-t-il d’autres gens ?