Test - Ride 5 - Genou à terre et poignée dans l’angle !

«La moto sublimée» , - 1 réaction(s)

Ride 5 sera disponible le 24 août sur le store. Développé par le studio Milestone, spécialiste reconnu des jeux de motos avec notamment la série des MotoGP, SBK et Monster Energy Supercross, nous avons espéré que celui-ci serait dans la même veine que son prédécesseur. Alors simple mise à jour ou référence de la discipline ? La réponse maintenant !

Du zéro au sang

Nous débutons Ride 5 en choisissant notre langue préférée et la difficulté. Après une jolie cinématique, réveillant notre âme de pilote, nous effectuons un premier tour de chauffe sur le beau mais technique circuit de Blue Wave, puis vient le moment où nous entamons un face-à-face contre un autre motard afin d’obtenir notre première moto. Mais pas d’affolement, nous en gagnerons une même en cas d’échec. Une fois notre gain récupéré, nous sommes projetés directement dans le mode Carrière. Afin de détailler au mieux le test, nous passons faire un tour dans le hub principal pour avoir une vue d’ensemble du nouveau titre de Milestone.

Nous avons accès à plusieurs choix : Accueil, Carrière, Course, Multijoueur, Éditeur, Boutique et Paramètres.

L’onglet Accueil permet d’accéder au garage, aux réglages de nos motos, à la personnalisation du pilote, aux concessionnaires et au Ride ID (fiche de progression).

Le mode Carrière nous plonge dans la peau d’un pilote professionnel, qui devra enchaîner des courses et des championnats pour gravir les échelons et devenir peut-être champion du monde.

L’onglet Course donne accès aux modes Course unique, Endurance, Contre-la-montre, Écran partagé (oui, il est possible de jouer en mode splitté), et à une petite nouveauté : Race Creator. Celui-ci permet de créer des courses simples ou des championnats complets en choisissant nos propres règles. Le mode Multijoueur, comme son nom l’indique, nous enverra affronter des pilotes dans le monde entier, quelle que soit la plateforme car le jeu est cross-play.

L’onglet Éditeur, nous assure de longues heures de création et de personnalisation de nos motos, casques, combinaisons et autocollants. Au même titre que MotoGP 23, le mode de création est assez complet, permettant d’envoyer et de récupérer du contenu en ligne. Les artistes vont se régaler ! La boutique n’étant pas disponible, nous ne pouvons vous en dire plus. Il est fort possible que Milestone ajoutera du contenu, comme ce fut le cas avec Ride 4 et les nombreuses motos offertes au fil du temps.. Enfin l’onglet Paramètres permet d’accéder aux réglages du jeu. Point important, nous avons la possibilité de désactiver la fonctionnalité cross-play.

Objectif : Champion du monde !

Nous y voilà, le mode Carrière nous tend les bras. Enfin nos premiers tours de roues en tant que futur champion de monde ! Mais la route va être longue et fastidieuse, et elle mettra nos nerfs à rude épreuve. Ce mode Carrière se divise en quatre actes, allant des petites cylindrées, 250 cc aux motos les plus plus puissantes et les plus rapides de la planète. Le choix de montures est assez conséquent car nous avons accès à plus de deux cents motos, issues des catalogues de quatorze marques, telles que Ducati, BMW, Honda, Aprilia, MV Agusta, Yamaha, Suzuki, KTM et bien d’autres.

Chaque acte se débloque après avoir accompli une série d’épreuves, permettant de gagner des crédits et des points de classement pour gravir les échelons. Des défis sont proposés avec des gains à la clé. Il faut garder en tête que le fait de les réaliser octroie des motos uniques, que nous ne pouvons pas acheter en concession. Nous avons accès aux réglages de difficulté qui, en influant sur les différentes options, donnent plus ou moins de bonus de récompense à la fin de chaque course. Bien entendu, plus l’IA est performante et le pilotage réaliste, plus les gains sont conséquents. Un choix draconien s’offre alors à nous. Gagner moins mais plus facilement ou transpirer sur la manette pour remporter le pactole ? À vous de choisir !

Afin d’avoir une moto performante, il faut passer par la case préparation. Pour cela, rien ne vaut une petite amélioration moteur, des freins de compétition, un échappement libre, des jantes ultra légères et des pneus typés course. Nous allons de suite installer les Power Slick 2 de chez Michelin, ces fameux pneumatiques « chewing-gum » permettront sûrement de prendre des virages comme les pros ! En revanche, il faut être vigilant car un indice de performance doit être respecté. Petit bémol à signaler, il faut sortir du mode Carrière et aller dans l’onglet Accueil afin de personnaliser et préparer notre moto. N’aurait-il pas été plus judicieux de centraliser le tout au même endroit, afin d’éviter de faire des allers-retours dans les menus entre chaque course ?

Enfin, pour les pros du réglage optimal sur chaque circuit, Milestone en ravira plus d’un. Un panel assez copieux est disponible, que ce soit pour les suspensions, la transmission, la géométrie du véhicule, le système électronique et bien entendu les pneumatiques. Nous enchaînons les victoires lors du premier acte avec une certaine facilité, malgré le fait que la difficulté soit réglée en « moyen », mais c’était sans compter sur le passage à l’acte 2. Un gap significatif sur la performance en course des adversaires se ressent immédiatement. Nous devons mieux prendre les points de freinages et rester plus souvent dans la trajectoire optimale, sous peine de se faire déposer sur place par les autres concurrents. L’acte 4 risque de mettre nos nerfs à rude épreuve ! De plus, le studio italien à instauré une nouveauté, les courses d’endurance, avec toutes les difficultés qui vont avec. La gestion des pneumatiques et du carburant sont à prendre en compte, au même titre que le nombre d’arrêts aux stands à effectuer, pour être le plus performant possible sur la piste, sans oublier l’intégration de la météo dynamique. Que les joueurs(euses) réfractaires à ce mode de jeu ne s’inquiètent pas, nous avons la possibilité de sauvegarder notre progression afin de revenir plus tard pour finir la course.

Pour faire redescendre la pression, nous décidons d’aller faire un petit tour par la personnalisation de notre moto. Quitte à perdre quelques courses, autant que ce soit sur une belle monture ! Si vous avez joué à MotoGP 23, vous ne serez pas perdu. En effet, le mode création est identique, donc d’une grande qualité. Tout ou presque est envisageable du moment que nous passions du temps à peaufiner nos créations. Après avoir sublimé une CBR 600 RR en rouge et noir, nous retournons sur la piste, histoire de montrer aux autres que nous ne pilotons pas qu’une moto rapide !

L’excellence à tous les étages

En ce qui concerne la prise en main, Ride 5 se veut très polyvalent. Que l’on soit novice ou expert dans ce type de jeu, nous prenons beaucoup de plaisir à enchaîner les tours. La dynamique est bonne et l’I.A correcte. Il arrive même par moment que le pilote devant nous, sous pression, sorte de la trajectoire, ce qui nous permet de lui faire l’intérieur. Sourire aux lèvres assuré ! Malheureusement, nous avons souvent été percutés par l’arrière lors de freinage trop prudents, ce qui implique une chute immédiate. Heureusement le rembobinage est présent pour réparer les éventuelles erreurs qui pourraient survenir.

Côté graphismes, Rider 5 tourne sur le même moteur que MotoGP 23. Les détails apportés aux motos sont criants de réalisme et chaque amélioration apportée sur la moto est visible. Plus de trente cinq circuits sont parfaitement modélisés, qu’ils soient réels ou fictifs, ce qui nous promet une aire de jeu assez confortable. De plus, le mode photo, d’une bonne qualité, permet d’immortaliser nos meilleurs moments.

Pour la bande sonore, nous avons également été conquis. Les musiques nous accompagnant dans les menus sont de qualité, et que dire des bruitages ? Lorsque nous passons sur les vibreurs ou les zones vertes, le son est très réaliste, mais c’est sans compter sur la sonorité des moteurs. Les 600 cc crient à haut régime, contrairement aux 1000 cc avec leur timbre rauque. La vision casque nous procure une immersion totale avec le bruit du vent, le moteur sous le réservoir et les motos qui nous chassent. Un très bon point pour le titre de Milestone !

Enfin pour les chasseurs de succès, il n’y a aucune difficulté pour les débloquer. Les plus longs pourraient être ceux à faire en multijoueur (quoi que !).

Testé sur Xbox Series X

Bilan

On a aimé :
  • Le mode carrière complet
  • Les graphismes
  • la bande sonore
  • La météo dynamique
On n’a pas aimé :
  • L’I.A en dents de scie
  • Un hub légèrement brouillon
Un très bon titre

Avec Ride 5, le studio italien Milestone nous propose un jeu abouti, aussi bien en termes de gameplay qu’en termes de graphisme, et ne vous y trompez pas, la partie sonore est d’une très bonne qualité. Avec plus de deux cents véhicules et trente cinq circuits, le mode carrière nous promet de longues heures de jeu. L’ajout des courses d’endurance et de la météo dynamique ajoutent un gros plus dans le contenu de ce titre. Un jeu à avoir dans sa bibliothèque, si toutefois nous sommes fan des belles motos.

Accueil > Tests > Tests Xbox One

Ride 5

Genre : Courses

Éditeur : Plaion

Développeur : Milestone

Date de sortie : 24 août 2023

Prévu sur :

Xbox Series X/S, PlayStation 5, PC Windows

1 reactions

avatar

MajorAmnesia

21 aoû 2023 @ 09:30

Il a l’air très similaire au 4, mais suffisamment qualitatif que pour donner envie. Comme pour le 4 je vais attendre l’arrivée de la Spécial Edition avec tous ses DLC que j’avais eu à 30€ pour Ride 4. Une bonne license les Ride. Trop chers à la sortie, mais bons :)