Datant respectivement de 1997 et 1998, Turok Dinosaur Hunter et Turok 2 Seeds of Evil ne partaient pas forcément favoris parmi les candidats au remaster. Et pourtant, ce sont bien ces deux jeux qui ont pointé le bout de leur museau sur Xbox One en ce début de mois de mars avec Turok Remastered et Turok 2 Remastered.
Rétro, zeillo, dino
Mettons tout de suite les choses au clair au sujet de ces deux jeux. Non, ce ne sont pas de versions rematerisées de leur version de base. Ce sont les portages les plus simplistes du monde d’un matériaux d’origine de vingt ans d’âge. Au menu des nouveautés ? Résolution 16/9, 60 images par seconde et disparition du fameux brouillard “technique”de la Nintendo 64. Tout le reste est d’époque : le gameplay est le même, les modèles 3D sont les mêmes (et autant dire qu’il y a très peu de polygones), les textures sont les mêmes, les assets sonores sont les mêmes et même les cheats codes sont identiques. A 20 € le jeu, donc 40 pour les deux puisqu’il n’existe pas de bundle, ça fait cher pour un résultat proche de l’émulation.
Pour expliquer ce qu’est Turok aux plus jeunes d’entre nous, il s’agit d’une série de FPS sortie en premier lieu sur Nintendo 64 qui mettait en scène un guerrier amérindien chassant autant des dinosaures que des soldats ou encore des extra-terrestres. Ses niveaux au level design inspiré donnaient une saveur presque Doomesque au premier épisode. Cependant, on s’aperçoit, 20 ans plus tard, que les niveaux du premier épisode sont bien moins labyrinthiques que dans nos souvenirs, au contraire de ceux du deuxième épisode pouvant se faire arracher ses cheveux à un chauve.
Le gameplay, bien que vieillissant, est toujours plutôt correct en dehors des déplacements latéraux occasionnant une sorte de lean de la part de notre personnage et rendant nos trajectoires bien moins précises. Les hitbox des ennemis sont toujours aussi énormes et le jeu se veut toujours aussi nerveux. En revanche, la boucle musicale et les effets sonores témoignent d’une époque bien lointaine nous rappelant que, non, ce n’était pas forcément mieux avant.