Test - Moving Out 2 - On va casser la baraque !

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Après s’être installés dans nos canapés en avril 2020 avec leur premier opus, SMG Studio et Team17 (Worms, Overcooked !) nous montrent ce qu’ils ont de nouveau en stock avec Moving Out 2. Préparez vos lombaires, appelez quelques amis et oubliez votre adhésif « fragile », la livraison est prévue pour le 15 août !

De retour dans les cartons

Nous revoici dans les locaux de Smooth Moves où nous apprenons que, lors de notre dernier déménagement, nous avons perdu notre qualification F.A.R.T. Notre patron, au bord de la faillite, se doit de refaire de nous des Fervents Adeptes de la Rapidité du Transport ! Nous (re)découvrons les ingrédients simples et efficaces d’un gameplay fun et accessible, au détour de ce premier didacticiel.

Nous pouvons saisir seuls les objets qui s’avèrent être les plus légers, voire les lancer afin de nous permettre de gagner du temps, favoriser le travail d’équipe ou éviter les allers-retours inutiles. Et qui dit ameublement dit encombrement : faire passer un canapé d’angle dans un escalier n’est pas une mince affaire ! À l’instar d’un vrai déménagement, nous avons souvent besoin de faire appel à un ami pour nous aider à déplacer les meubles les plus lourds. Comme dans le premier opus, nous pouvons gifler leviers, mécanismes, contrevenants ou même nos collègues si, d’aventure, nous estimons qu’ils ne travaillent pas assez vite. Le but étant d’amener cartons et mobilier dans notre camion le plus rapidement possible. Un nouvel élément de gameplay nous est présenté durant ce didacticiel : le tri. Tous les objets ne vont pas dans la remorque...

Bienvenue à Springf... PleinCoffre !

Nous ne sommes pas trop dépaysés, de retour à PleinCoffre huit ans après les événements de Moving Out premier du nom. La sélection de niveaux réside toujours sur le fait de se déplacer avec notre camion sur la carte (à la manière d’un Overcooked !), remplie de surprises et nombreuses autres références pop-culture qui savent satisfaire petits et grands.

Chacune des adresses que nous débloquons propose de nouveaux lieux à déménager ou à emménager. Contrairement à son prédécesseur, Moving Out 2 ne limite pas son principal challenge à réaliser sa mission le plus vite possible. Les objectifs secondaires (au nombre de trois par niveau) nous demandent parfois délicatesse et organisation ou alors sauvagerie et chaos !

Rincez le Sable ? Ouais c’est pas faux...

La rapidité d’exécution des contrats ainsi que des objectifs secondaires, souvent peu explicites, constituent la base de nos points d’expérience. Ces derniers sont utiles afin d’avoir accès à des zones cachées, plus tard dans le jeu.

Au fur et à mesure de notre progression dans l’aventure, de nouveaux mondes s’offrent à nous et nous permettent de découvrir le travail remarquable des équipes de SMG Studio qui, au-delà de proposer de nouvelles mécaniques de gameplay, ajoutent des biomes inédits aux univers variés et cohérents, permettant à Moving Out 2 de se démarquer de son grand frère.

Beau comme un camion (de déménagement)

Un peu de sucre ?

Dès les premières minutes de jeu, nous constatons que le jeu est plus coloré et ses textures plus fines. Même si parfaitement maîtrisée dans le premier opus, la physique semble également avoir été retravaillée et optimisée. Le thème musical principal est au rendez-vous et chaque niveau bénéficie de sa propre bande sonore, bien que ce ne soit pas l’élément qui nous marque le plus lors de parties plus ou moins cordiales avec nos collègues du FART. Les niveaux dans les quartiers résidentiels de PleinCoffre nous laissent nous refamiliariser avec bureaux, frigos et autres lits king size. Sans oublier les fermes où nous allons devoir trier poules, vaches, cochons et moutons au pathfinding (beaucoup trop...) bien réalisé.

Il faudra repasser plus tard...

Nous conservons aussi les niveaux bonus au style arcade, qui permettent aux speedrunners en herbe de réaliser leurs meilleurs chronos. Ces niveaux bonus étant dissimulés et déblocables sur la carte, avec parfois certaines conditions d’accès.

Rapidement, nous débloquons ces trois nouvelles dimensions, nous emmenant dans PleinChâteau, PleinConfit et Coffropolis. Ces dernières ne se contentent pas de nous régaler les pupilles, elles auront également des mécaniques de gameplay qui leur sont propres. PleinChâteau nous emmène dans un univers magique où portails, trompe-l’œil et casse-tête règnent en maîtres.

On dirait de la magie !

Fini les barbecues, ce sont gemmes, potions et autres tables d’alchimistes que nous devons déménager. Au détour de différents châteaux et bibliothèques oubliés, les niveaux de ce biome mettent à rude épreuve nos capacités cognitives. L’essentiel du gameplay de ce monde repose donc sur son architecture et la gestion des perspectives. Malheureusement, pas de baguette magique pour s’en sortir, alors au boulot les moldus !

L’atmosphère gourmande de PleinConfit nous baigne dans un océan de friandises à livrer au fil des différents contrats qui nous sont confiés.

Un des rares mini-jeux

Impossible de parcourir ce monde sans une soudaine envie de sucre, mais pas question de détruire notre summer body ! Pour nous consoler, les missions intègrent environnement et objets destructibles que nous devons trier via des niveaux classiques ou sous forme de mini-jeux.

Les références régulières à certaines œuvres littérales ou, en l’occurrence, certains jeux mobiles, permettent aux joueurs de conserver un certain intérêt pour les dialogues parfois trop élémentaires.

Coffropolis, quant à lui, est l’endroit où technologie et innovation ne feront plus qu’un. La cité des nuages nous propose beaucoup de nouveautés dans ses pièges ainsi que des parcours imposés, en fonction de la hauteur des objets. En effet, bien que le jeu soit faisable en solo, les missions de Coffropolis prennent une tout autre dimension à plusieurs. Les niveaux nous incitent vraiment à faire appel à d’autres paires de bras, par le biais d’aspirateurs ou de drones pilotables, indispensables à notre progression.

C’est bien fait , hein ?

Il intègre non seulement tous les éléments de gameplay propres aux deux autres mondes, mais aussi et surtout de nouveaux mécanismes. Certains niveaux, par exemple, nous demandent d’utiliser des piles qui, à condition d’être placées dans le bon sens, ouvrent des portes impossibles à contourner. Ces dernières exigent donc logique, mais aussi rapidité, car elles ont tendance à se décharger promptement.

Enfin, d’un point de vue personnalisation, Moving Out 2 met à notre disposition une cinquantaine de personnages différents qui ont, eux aussi, trois variantes de couleurs. Du bol de ramen au bonhomme de neige, en passant par le tacos mélomane ou le poisson rouge fugitif... nous avons de quoi laisser libre cours à nos envies les plus farfelues !

Tout le monde peut venir !

Contrairement au premier jeu, la coopération ne se limite pas au mode local. Et c’est une très bonne nouvelle pour un party-game ! Le jeu intègre dès sa sortie un mode coopératif local et en ligne cross-platform allant de 1 à 4 joueurs. Le titre, certes faisable seul, est toujours beaucoup plus agréable à plusieurs. Essayer de déménager une machine à laver sans l’aide de personne, ce n’est pas notre définition du fun... D’autant plus que la difficulté de Moving Out 2 s’adapte en fonction du nombre de joueurs présents.

Qui a dit que déménager était difficile ?

Pas envie de se compliquer la tâche ? Pas de problème, Smooth Moves a LA solution qu’il nous faut ! Le mode aide peut être activé et personnalisé selon nos envies : objets plus légers, délais plus longs ou encombrement du camion inexistant, de nombreuses options qui nous permettent de simplifier le jeu, à tout moment dans l’aventure.

Team17 et SMG Studio se sont assurés que tout le monde puisse s’amuser cet été, peu importe l’âge, que nous soyons joueurs occasionnels ou hardcore, ou en situation de handicap. En s’inspirant du « Game Accessibility Guidelines » les développeurs offrent aux joueurs, via différentes interfaces modifiables, une accessibilité illimitée nous permettant d’améliorer la difficulté du jeu comme bon nous semble, afin de s’adapter à chacun. Et point non négligeable, l’intégralité des commandes étant personnalisables, nous avons même pu y jouer à une main !

Un réel effort a également été porté sur la lisibilité globale du jeu, tant par son level design que par sa colorimétrie. Évidemment, quelques passages nous font râler lorsqu’un petit grille-pain est dissimulé sous une pile d’ours en gélatine, mais c’est le jeu…

La clef, comme dans Overcooked !, réside dans la communication entre joueurs. Elle nous promet incontestablement de nombreux fous rires et parfois quelques joutes verbales, mais assurément des après-midi ou des soirées animées avec tous ceux qui se prendront au jeu.

Testé sur Xbox Series X

Bilan

On a aimé :
  • Le gameplay simple et efficace
  • Les nouveaux mécanismes
  • Une esthétique soignée pour chacun des biomes
  • Une accessibilité illimitée, en local ou en ligne
On n’a pas aimé :
  • Le leveling un peu long
  • Les objectifs bonus peu explicites
  • Une faible rejouabilité
Dispensable en solo !

De Worms à Overcooked ! en passant par The Escapists, les studios SMG et Team17 nous livrent encore une fois un party-game très solide qui saura pimenter nos journées en famille ou entre amis. Avec l’ajout de nouvelles mécaniques, du mode coopératif en ligne cross-platform ainsi qu’avec une accessibilité à toute épreuve, aucune raison de passer à côté de ce titre annonçant une fin de saison qui va déménager !

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Moving Out 2

Genre : Party Games

Editeur : Team17

Développeur : SMG Studio

Date de sortie : 2023