Dragons Bros fait partie de ces nombreux jeux d’abord sortis sur PC qui déboulent sur Xbox One un peu toutes les semaines. Au menu du jour, un Run&Gun dans la lignée des Contra, BroForce et bien d‘autres. Mais a-t-il de quoi sortir du lot ?
Des dragons qui ont les boules
C’est à base de quelques planches en 2D dessinées sous Paint que Dragon Bros pose les bases de son univers. De jeunes dinosaures, tels des tortues ninja, s’échappent d’un labo pour aller flinguer des robots envahisseurs. Le joueur sélectionne ensuite un niveau via un plateau à la Mario Bros. Dans tous les cas, on constate dès le début que l’aventure ne sera pas longue puisqu’il n’y a que 4 mondes composés de 2 ou 3 niveaux seulement auxquels s’ajoutent des niveaux de boss et des niveaux de défis. Il n’y a donc pas une tonne de contenu à se mettre sous la dent.
- À. deux, c’est mieux. Toujours.
Qui dit Run&Gun dit du tir dans toutes les directions avec de grosses armes. Jusqu’ici, le contrat semble rempli. On peut en effet tirer dans 8 directions et même bloquer l’inclinaison de son arme via LT afin de mieux tenir une position. Les dinosaures disposent de base d’un pistolet mais peuvent ramasser des fusils à pompe, lance-roquettes ou des canon-lasers. L’arsenal n’est pas énorme mais chaque arme propose un tir spécial secondaire qui est disponible lorsqu’on remplit une jauge en collectant les pièces que les ennemis laissent derrière eux en mourant. Dès que l’on récupère une arme secondaire, celle-ci s’équipe d’office mais il est possible de la garder pour plus tard en switchant selon l’envie entre les deux guns. L’important est de noter que les munitions des armes ramassées ne sont pas illimitées.
La fureur des dragons
- Le jeu enchaîne les vagues d’ennemis dans des zones restreintes
Pour remplir l’écran d’explosions, on croise bon nombre d’ennemis très stéréotypés. Entre ceux qui meurent rapidement, ceux qui sont équipés d’un bouclier, ceux qui se tuent via une attaque aérienne, on ne peut pas dire que les petits gars de chez Space Lizard Studio LTD se soient particulièrement torturé les méninges. D’ailleurs, ce sont les même ennemis qui reviennent de niveau en niveau. Là où les développeurs auraient pu faire preuve de zèle, c’est sur les boss ; malheureusement, ceux-ci ne sont pas terribles ni même techniques. Ils ne proposent pas un réel challenge à moins de monter la difficulté d’un bon cran. Sur les 5 modes de difficulté proposés, les 3 premiers sont largements abordables tandis que les deux derniers s’apprécieront surtout en coopération à 2 étant donné le nombre d’ennemis supplémentaires jalonnant les niveaux.
- Garanti sans anti aliasing
Si l’action n’est pas des plus intenses ou impressionnantes, c’est autant la faute au classicisme des situations rencontrées qu’à la platitude du level design. Pour enfoncer le clou définitivement, la direction artistique ne propose pas de jolis sprites ni de backgrounds qui flattent la rétine. Si le style peut tout de même plaire à certains, ce qui ne divisera pas, c’est la fluidité, chose toujours appréciable pour ce genre de titre. Enfin, ce n’est pas non plus son OST qui restera dans les mémoires car même si celle-ci est pêchue et bon-enfant, elle finit vite par taper sur le système car manquant cruellement de diversité, à l’image du jeu donc.
