L’entreprise Atari a toujours été un grand nom dans le domaine du jeu vidéo. Bien souvent, lorsque l’on discute de la firme avec des personnes âgées de plus de 30 ans, ce qui vient en premier à l’esprit c’est l’Atari 2600. Cette machine est synonyme pour la majorité des joueurs (âgés) comme la première console. C’est certes faux car elle est en fait la 3e console à proposer des jeux incorporés et en cartouche, mais c’est celle qui a le plus marqué les esprits. De mon côté, c’est la première console à laquelle j’ai joué. Alors quand j’ai appris que sortaient, sur Xbox One, deux compiles incorporant chacune 50 jeux tirés de l’Atari 2600, c’est un mélange de joie et de nostalgie qui m’ont fait acheter le premier volume que je vous présente ci-après.
2001, l’odyssée de l’espace
Dans la vie d’un joueur, il y a toujours des moments plus marquants que d’autres. La première machine à nous passer entre les mains en fait généralement partie. C’est ainsi que pour moi l’Atari 2600 évoque de joyeux moments emplis de plaisir. En effet, j’ai eu la chance, très jeune, de pouvoir jouer à cette console et ça n’a été que du bonheur. Mes premiers jeux ont été Pacman, Centipede, Yars’ Revenge, Galaxian, Missile Command, Space Invaders et quelques autres qui peuvent sembler bien vieux. Mais l’âge ne change rien au plaisir et l’Atari Flashback Classics Vol. 1 est bien là pour nous le rappeler.
Cette compilation nous offre, enfin pour 20€ (mais à ce prix c’est presque cadeau), 9 jeux issus des bornes d’arcades de l’époque et 41 jeux sortis en cartouches. Dans le lot, on trouve entre autre Centipede, Pong (si, si, vous savez, ce jeu avec 2 barres et une balle carrée) ou Black Widow dans la catégorie des bornes d’arcade. Quant à ceux en version cartouche, il est possible de jouer à Yars’ Revenge, où on incarne un insecte devant éliminer un ennemi protégé par un bouclier, il y a également Combat dans lequel on doit pulvériser le tank adverse et on peut aussi incarner un motard qui doit sauter par dessus une plate-forme de plus en plus grande dans Stunt Cycle. A l’écran d’accueil, on va pouvoir faire défiler 4 pages qui vont nous permettre d’admirer les bornes telles qu’elles étaient en salle et les boîtes et les notices (en anglais) de chaque jeu sorti en cartouche. Ceux qui ont eu l’occasion d’y jouer auront automatiquement un petit sourir en coin qui viendra se dessiner à la vue de ces images. Le côté nostalgique est poussé à son paroxysme avec la représentation de la borne d’arcade lorsque l’on joue à l’un des 9 jeux, avec son affichage ancré au milieu de notre écran, et la console (dans sa première version) qui apparaît sous nos yeux et sert à lancer les jeux en version boite.
Retour vers le futur
Les commandes de ces jeux sont aussi simples qu’à l’époque, avec le joystick qui était composé d’un manche pour se diriger et d’un bouton pour tirer. Ici, c’est notre stick gauche que l’on prend pour se déplacer et le bouton A que l’on martèle s’il faut tuer du monstre ou accélérer. Certaines fois, comme dans Black Widow, il faudra user du stick droit pour tirer. Graphiquement… comment dire… cette première compilation représente les premiers jeux sortis sur la console, fin des années 70 début 80. Alors pour ce qui est des graphismes, toutes les formes sont faites à base de carrés, en pixels donc, le tout avec 128 couleurs (16 avec 8 niveaux d’intensité chacune). Rien à voir avec les jeux actuels, mais en même temps ce n’est pas non plus pour cela qu’on achète ce type de jeu.
On se les procure parce que l’on veut retrouver nos anciens jeux et peut être même notre âme d’enfant qui allait avec. Pour le coup, ce 1er volume remplit parfaitement ses objectifs. Les titres sont identiques à ce qu’ils étaient à leur sortie, que ce soit pour la jouabilité, les graphismes ou encore le son avec ses deux voix mono, qui a beau accompagner notre mémoire, nous vrille quand même un peu les oreilles. La difficulté est la même que celle à laquelle on était confronté soit dans les salles d’arcade, soit face à son téléviseur. C’est à dire qu’il est bien souvent très dur d’arriver à la fin d’un jeu. De plus, pour notre plus grand plaisir, la possibilité de jouer à 2 en local est elle aussi présente.