Test - Monkey Pirates

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Chouette, un jeu avec des singes ! Des singes pirates qui plus est. Des batailles de singes pirates en arène et en multijoueur local semblent être un bon moyen de s’amuser un peu en famille ou entre amis pour peu qu’on aime les singes, les pirates ou que le jeu soit bon.

Par ma barbe, c’est une sacrée banane !

Attention aux cailloux !

Vous l’aurez sans doute compris, Monkey Pirates est un jeu où l’on contrôle… des singes pirates. Mais en fait non. Pour être plus précis, on contrôle le bateau dont le capitaine est à la fois un primate et un pirate. Nos lointains cousins ne sont donc que de pauvres avatars relégués aux quatre coins de l’écran. C’est dommage, mais pas de quoi en faire un fromage car le jeu nous gratifie, de temps à autre, de quelques bruitages bien sentis nous ramenant dans notre costume de primate.

La caméra et le bateau optent pour une prise en main micromachinesque : vue du dessus, on pousse le stick à droite pour tourner la barre dans le sens des aiguilles d’une montre et on le pousse à gauche pour tourner dans le sens inverse. L’accélération se réalise grâce au vent qui souffle plus ou moins fort dans certaines directions. Si ce mode de contrôle est original, il est malheureusement assez peu pratique pour réellement pouvoir manoeuvrer de manière intuitive. C’est d’autant plus dommage que le jeu se veut très grand public. Pas sûr que nos têtes blondes arrivent à s’y retrouver facilement.

Qui a tiré la chasse d’eau ?

Si la navigation est laborieuse, le jeu propose une quantité impressionnante de bonus à récupérer dans l’eau. Peut-être trop même, car il est difficile de s’y retrouver et on ne découvre bien souvent son effet que lors de l’utilisation. Multiplication des boulets envoyés par le canon avant, la même chose avec les canons latéraux, marée d’huile, mines, charge bélier. Voilà un petit éventail des différents bonus présents dans le jeu.

Hissez-haut !

La caméra folle peut passer d’une vue globale de la carte...

Parmi les modes de jeu proposés, tous jouables contre des amis mais aussi contre des IA, on retrouve le classique deathmatch (inutile de revenir dessus pas en détail), le mode Pavillon Noir et le mode Course aux Bananes. Dans le mode Pavillon Noir, la première personne coulant un navire ennemi arbore donc le fameux drapeau noir. Ce joueur est maintenant la personne à abattre, celui le coulant prenant possession du drapeau. La personne ayant gardé le plus longtemps le drapeau remporte la partie. Le principe du mode est classique, certes, mais efficace. Cependant, il est plombé par des points de spawn fixes dirigeant l’affrontement vers une toute petite portion de la carte.

Le mode Course aux Bananes prend la forme d’un deathmatch comportant une petite variante. En effet, lorsqu’un joueur tue un opposant, il remporte 10 bananes. De plus, le joueur défait laisse ses bananes à l’endroit de sa mort et il faut donc les récupérer pour augmenter son nombre de points. Le problème de ce mode de jeu est qu’il est possible de gagner en coulant un seul navire. En effet, si le leader de la partie meurt, il suffit de récupérer son lot de bananes pour remporter la manche dans les tout derniers instants. Jeu, set et match.

... à une vue trop centrée limitant le champ de vision.

Heureusement, le level design des cartes peut réserver quelques bonnes surprises comme des éruptions volcaniques ou encore des maelströms nous obligeant a naviguer avec précaution et ajoutant au passage une petite dose de fun. En revanche, comment ne pas souligner les mouvements de caméra sur les grandes cartes ? Celle-ci est dynamique et s’adapte en fonction de la distance séparant les différents protagonistes à l’écran. Une caméra fixe aurait été ici de meilleur goût pour éviter de faire perdre ses repères au joueur.

Bilan

On a aimé :
  • Le level design
  • 9 cartes jouables et 3 modes de jeu en versus
  • Des IA disponibles pour remplacer les amis absents
  • Des singes pirates tout simplement...
On n’a pas aimé :
  • ... mais relégués au second plan malheureusement
  • Les zooms et dézooms vomitifs de la caméra
  • Les modes à objectifs à l’équilibrage plus que douteux
Quand le rhum vient à manquer

Parti sur un postulat de base sympathique proposant un jeu de batailles navales en multijoueur local, Monkey Pirates souffre de trop de contraintes pour s’avérer immédiatement fun et accessible au plus grand nombre. Si ses contrôles micromachinesques nous plongent en eaux connues, le système d’accélération en fonction du vent perdra sans doute les personnes cherchant avant tout une prise en main immédiate. Le manque d’informations in-game sur les bonus présents est dommage même si, après tout, l’expérimentation rend les parties plus amusantes. Si vous êtes tout de même friand des contrôles proposés, les mouvements de caméra viennent hélas mettre un gros point noir faisant perdre repères et visibilité. C’est d’autant plus dommage que les différentes cartes jouables sont de bonne qualité.

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Monkey Pirates

PEGI 0

Genre : Action

Éditeur : Henchmen Studio

Développeur : Henchmen Studio

Date de sortie : 07/10/2015

Prévu sur :

Xbox One