Certains jeux marquent par leur action, d’autres par leur réalisation. Et puis quelques rares titres se font reconnaître par leur ambiance inimitable, les portant parfois au rang de jeux cultes. Metro 2033 n’est pas un de ces titres cultes, mais il s’en est approché fièrement lors de sa sortie en 2010. Trois ans plus tard, sa suite, Metro Last Light a réussi à proposer quelque chose de plus poussé et encore plus immersif grâce à une histoire plus personnelle et fantastique que jamais. Nous sommes désormais en 2014, et une compilation regroupant ces deux titres vieux respectivement de 4 et 1 an et demi voit le jour sur Xbox One et PS4 sous le nom de Metro Redux. Artyom va-t-il survivre au poids des années ? Tu le sauras en validant ton ticket pour le test, le jeune !
Contrôle des billets !
Metro Redux est une compilation regroupant les deux titres de 4A Games, ainsi que les DLCs existants. Mais pour justifier l’argument “Next-Gen”, les développeurs ont décidé de redonner aux titres un bon coup de jeune. Les jeux sont bel et bien plus beaux, même si la différence avec le Metro 2033 d’origine sera plus flagrante qu’avec Metro Last Light sorti seulement l’année dernière. Alors attention, on n’a pas affaire aux plus beaux jeux disponibles sur Xbox One, mais c’est plutôt bien réalisé. Ce n’est pas tout, puisque les développeurs ont jugé bon d’harmoniser le visuel et l’utilisation de tout l’équipement afin qu’il n’y ait plus de différences entre les deux jeux, comme la montre, les générateurs, etc. Ce ne sont que des détails, mais cela renforce la continuité et l’immersion dans une histoire déjà passionnante.
Malheureusement, en dehors de ce buff visuel et cette harmonisation, le reste est exactement identique pour les deux jeux originaux alors qu’il aurait été nécessaire de concentrer quelques efforts sur certains points comme l’IA toujours aussi bête et incompréhensible, les mêmes animations un peu saccadées par moments, et surtout les mêmes bugs épuisants. Sachant que Metro 2033 en était bourré de manière gênante (un poil moins sur Last Light), il aurait été sympa de les corriger plutôt que de laisser tels quels des passages qui vont en faire criser plus d’un. (Amis du chapitre 7 de 2033, je vous salue !) Les murs invisibles de 2033 semblent, eux, avoir disparu et c’est tant mieux ! Mais c’est finalement bien peu comme justificatif pour quiconque avait déjà fréquenté les lignes 2033 et Last Light sur Xbox 360 et PS3 à une époque finalement pas si éloignée que cela...