Tous ceux qui ont joué à Trials HD sorti en 2009 et à son grand frère Trials Evolution sorti en 2012, se souviennent à quel point ces jeux sont fun, bien que relativement difficiles une fois arrivé à un certain niveau. Aujourd’hui, les p’tits gars de chez Redlynx, racheté par Ubisoft fin 2011, nous sortent un nouvel opus avec quelques nouveautés, et on espère qu’il sera aussi plaisant que les précédents. Alors, on enfile son casque, sa combi, ses bottes, on fait une petite prière, et c’est parti !
Du nouveau sous le soleil
Trials Fusion reprend les bases de ce qui a fait le succès de la série. Des courses contre la montre, sur des circuits totalement loufoques, plus d’une cinquantaine. Mais pour que l’on n’ait pas l’impression d’avoir juste un copier/coller, les développeurs de chez Redlynx ont fait quelques rajouts. Les quads sont maintenant de la partie et il y a tout un tas de tricks qu’il va falloir apprendre, comme ce qui se fait dans le monde du Freestyle Motocross (FMX). De plus, les créateurs en herbe vont être ravis, l’éditeur de piste fait son retour. On a hâte de voir ce que la communauté va nous créer de trépidant. D’ailleurs Redlynx précise qu’ils vont mettre sur leur compte Youtube des vidéos didacticiel à cet effet.
Tout d’abord, on arrive à l’accueil où l’on trouve le mode carrière composé de 8 niveaux, chacun possédant plusieurs épreuves. Comme dans les précédents opus, le but est d’obtenir le plus de médailles, si possible en or, voire en platine pour les meilleurs, ce qui a pour effet de débloquer les autres niveaux. On peut également essayer de battre les temps réalisés par les personnes de notre liste d’amis. Au début on n’a accès qu’à une seule moto sur les 6, la “Baggie”. Le quad, grande nouveauté de cet opus, étant déverrouillé lorsqu’on débloque le 4ème niveau. Celui-ci est très simple à piloter, mais n’a qu’un seul niveau de dédié, la “Compétition des Cactus”, dommage que l’on ne puisse pas emprunter toutes les pistes souhaitées avec. Cependant, le jeu devenant très technique, au bout d’un moment, on comprend que le quad n’est plus en mesure de rivaliser avec les motos, n’ayant pas la souplesse ni l’agilité de ces dernières pour les franchissements escarpés. Il ne faut surtout pas oublier que Trials Fusion est avant tout un jeu de précision et de maîtrise. En effet, comme à l’habitude dans la série, c’est selon le poids de la moto choisie et la répartition de la charge du pilote que l’on réussira à franchir les obstacles, et tout ça se joue parfois au millimètre.
Je suis pas un pilote, j’ai vomi dans mon casque
Les 2 premiers niveaux, qui sont en mode facile, ne posent pas réellement de difficulté. Cependant, la difficulté va s’accroître plutôt rapidement. Au niveau 6, on va comprendre ce que difficile veut dire dans un jeu d’adresse, pour arriver en pleurant aux 2 derniers niveaux. Du moins, si on y arrive, tellement la difficulté est extrême. Le principe de base reste inchangé : à chaque chute on reprend au dernier checkpoint passé, jusqu’à ce qu’on atteigne l’arrivée. Heureusement, des didacticiels sont là pour nous aider à comprendre le maniement des véhicules et comment passer certains obstacles avec ces derniers. Malgré cela, ce ne sera pas qu’une partie de plaisir, et quelques calmants pourraient s’avérer nécessaires à la survie de notre manette.
Pour ceux qui aiment chercher tous les trésors cachés dans un jeu, les gars de chez Redlynx se sont également amusés à mettre des défis dans chaque course. C’est ainsi que l’on pourra chercher un interrupteur qui arrête des turbines dans une partie, ou encore trouver le moyen de se faire électrocuter dans l’eau, durant une autre. Vous l’aurez compris, les défis sont à peu près aussi barrés que le jeu. C’est d’ailleurs aussi pour ça qu’on l’adore ! L’ambiance futuriste de cet opus le rend également très agréable visuellement et d’autant plus fun. C’est, par exemple, vraiment amusant la manière dont des éléments futuristes sont incorporés en plein désert. Ce n’est qu’un plus visuel, mais fort appréciable. Concernant l’ambiance musicale, elle s’avère très pénible à l’écoute, contrairement aux précédents opus.
Le mode Track Central est celui où l’on retrouve les créations de la communauté. Le nombre de pistes créées est indiqué à l’accueil et va croissant à une vitesse exponentielle, sachant qu’à l’heure où ces lignes sont écrites il est de 471, et que le jeu n’est sorti que depuis 2 jours. Ça promet un paquet d’heures de jeu supplémentaires.
Customisation et figures
On gagne de l’argent à chaque course réussie ; ce dernier nous permet d’acheter de nouveaux carénages, roues, ou tenues, pour obtenir de nouveaux style visuels. Par contre, tout ceci n’améliore en rien les capacités de notre moto. Il faudra attendre le 3ème niveau, pour avoir accès à l’entraînement FMX et ainsi débloquer les tricks de folie pour toutes les courses et les épreuves dédiées. Sachant que dans les autres épreuves, où il faut juste faire le meilleur chrono, les tricks ne sont pas obligatoires.
Par contre, on regrettera une communication plutôt légère quant à l’absence du multijoueurs, excepté à 4 en local. Néanmoins, Ubisoft a précisé il y a quelques jours que le mode multijoueurs serait bien présent gratuitement, d’ici quelque temps. Apparemment, les consoles next-generation se sont vues affublées d’un tout nouveau concept : le “On vous vend un jeu pas fini, mais le reste arrive en DLC”. Au moins là, c’est gratuit.