Question : que vient après le printemps et ses hirondelles, le gruyère et ses trous, Windows et ses bugs, la grosse commission et le désodorisant ?
Les Call of Duty et leurs DLC évidemment ! Si vous avez bien répondu, vous avez gagné le droit de lire ce compte-rendu du dernier en date : le pack Escalation (on cherche toujours le rapport avec le nom).
De quoi ça s’agit ? ©Gad
Vendu 1200 MsP, le DLC se compose de 4 nouvelles cartes pour le mode multijoueurs classique, et une carte spéciale nommée Call of the Dead pour le mode zombie. Pourquoi spéciale ? Et bien parce qu’après les présidents américains des années 60 et Fidel Castro, elle met en scène cette fois des stars de séries B (ou Z au choix) habituées aux films d’épouvantes et/ou SF et/ou d’action. Nous avons donc droit à Sarah Michelle Gellar (Buffy contre les vampires), Michael Rooker (Merle dans The Walking Dead et tout un tas de divers seconds rôles depuis les années 70), Danny Trejo (Machete et tout un tas de seconds rôles de mexicain badass dans un peu moins d’une centaine de films depuis les années 80) et Robert Englund (Freddy, le mec en froid avec la manucure). Comptons également en guest-star George A. Romero, réalisateur de nombreux films de zombies plus gores les uns que les autres, mais qui cachent en seconde lecture une critique acerbe de la société américaine et de ses travers.
Bien qu’Activision tente plus ou moins clairement de faire passer Call of the Dead pour un truc énoOOooOoooOOorme qui vaut à lui seul l’achat du DLC, remettons les choses à leur place : il ne s’agit que d’une carte du mode Zombie, ni plus ni moins. Elle est très grande, un Romero zombifié et immortel vous course à travers le niveau à la manière d’un Nemesis de Resident Evil, vous pouvez mettre la main sur un pistolet laser tout droit sorti de Fallout, mais il s’agit au final d’une simple carte supplémentaire. Si vous aimez ce mode, vous y trouverez à coup sûr votre compte, si par contre ce n’est pas votre tasse de thé, passez votre chemin, vous n’y trouverez rien de nouveau.
A côté de ça, comme précisé au départ, le DLC propose également de nouvelles cartes pour le mode mutlijoueur : Hotel se situe sur le toit d’un hôtel cubain, Convoy vous verra vous entretuer dans les rues d’une petite ville américaine où un convoi militaire a été pris en embuscade, Zoo comme son nom l’indique se passera dans un vieux Zoo abandonné soviétique labyrintesque et Stockpile proposera une ville agricole et ses champs de blé (plus ou moins). Très grandes, avec de nombreux dédales de couloirs où la mort guette à chaque tournant (littéralement), ces cartes sont bien détaillées et fourmillent de recoins pour contourner l’ennemi ou se faire tuer sauvagement d’une balle dans le dos sans que l’on comprenne pourquoi. Bref, ce ne sont pas des cartes au rabais avec un level design dessiné sur un coin de nappe lors d’une soirée bien arrosée.