Il est des jeux qui, selon les joueurs, sont mauvais pour les nerfs et d’autres pour l’addiction. Tester un jeu de Poker, pour ma part, rentre dans la seconde catégorie. Voilà pourquoi je vous écris ce test du fond d’une grotte, dans une contrée lointaine, afin de fuir toutes mes dettes de jeu accumulées en quelques nuits et avec pour seule compagnie... Un jeu de 52 cartes. En attendant que je puisse me renflouer, en dilapidant les fortunes des autochtones, voyons voir ce qu’il en est de ce fameux Texas Hold’em qui m’a mis sur la paille.
Poker addict, prise en main
Bon nombre d’entre nous ont déjà joué au poker, ne serait-ce qu’à l’ancienne version de cinq cartes par joueurs avec la possibilité d’en changer jusqu’à 3. Pour ce qui concerne le Hold’em, de nos jours, tout le monde sait y jouer. Qui a dit « pas moi » ? Qu’à cela ne tienne, les développeurs de chez TikGames ont inclus les règles dans le menu aide et options. On y retrouve le fonctionnement du jeu et même le classement des mains. On y apprend aussi comment miser ou faire tapis, comment checker (suivre) ou accepter la mise et enfin comment se coucher. Pour ce qui est des petites options sympas, les possesseurs de caméra xbox pourront s’en servir, mais dans cette configuration, les parties seront limitées à 4 joueurs humains maxi. Ils pourront ainsi observer de plus prêt les adversaires et même éditer un portrait, histoire d’avoir un souvenir du visage de votre (ex) ami lorsque vous lui aurez tout juste vidé son compte. Sinon, on se contentera de nos avatars dans un encart à côté de notre jeu. Également disponible pour la déco, 9 autres tapis et 3 autres tables inclinables selon la vue souhaitée durant le jeu.
Tous au tapis
On va commencer par se faire la main avec la version standard 1 joueur. J’m’allume mon clope, je me serre mon sky (oui, je sais, c’est pas bon pour la santé et avec modération, allez hein, ça c’est fait) et je regarde paisiblement démarrer la partie standard que je viens de lancer. J’aurais également pu modifier les paramètres du jeu, autant sur les blinds fixes, petites et grandes mises obligatoires, autant sur les limites d’argent engagé.
La prise en main est ultra rapide et on s’aperçoit assez vite qu’il n’est pas trop dure de faire augmenter son pactole, vu qu’en début de partie l’IA est un peu frileuse lorsque l’on fait tapis ou que l’on double ses mises et a tendance à se coucher. Sauf lorsqu’elle a vraiment un excellent jeu ou quand elle tente un bluff de temps à autre. Cependant, si on reste à la table, au fil du temps, on s’aperçoit qu’il faut tout même batailler pour remplir sa tirelire. Sans oublier que si on perd son argent, pour continuer il faut taper dans ce qui reste à la banque, voire emprunter, quitte à se retrouver en négatif.
Allez, avant de terminer mon verre, je vais m’essayer à un des 4 tournois et après m’être servi le second, je regarderai ce que donnent les sept scénarios disponibles. Pour ce qui est des tournois, ils sont aux nombres de 4 : un sur invitation avec un montant d’entrée libre, un régional avec 4.000 $ au minimum de cash à votre actif, un national demandant 16.000 $ pour jouer et un mondial à 125.000 $ pour pouvoir faire partie du plateau. Ici les blinds augmentent toutes les 10 minutes, alors vaut mieux assurer ses arrières dès le départ, afin d’éviter de se retrouver dos au mur lorsque celles-ci seront très élevées. Par contre, si vous quittez la partie, vous perdez votre progression et devrez recommencer le tournoi.
Je me suis lancé dans le tournoi invitation dans lequel on commence tous avec 400 $. Me reste plus qu’à éliminer les 7 IA qui veulent ma peau et ce n’est qu’en finissant au moins 3ème que l’on commencera à gagner un peu d’argent. Pour pouvoir passer aux autres tournois, il faudra accumuler les sommes requises. Ce n’est pas une mince affaire, mais en contre-partie, les gains passent à la hausse. D’ailleurs, les gains du mode standard servent aussi à faire grandir son pactole. Dans cette partie, je joue à la cool parce que même si je me fais éliminer, je ne perds pas d’argent. Ce qui n’est pas du tout le cas dans les 3 autres tournois. Pour ceux-ci, en cas de défaite avant la 3ème place, vous perdrez le montant du droit d’entrer et ça fait mal.
Bien, maintenant que mon verre est plein (qui a dit « toi aussi » ?), je vais pouvoir essayer les scénarios. Le système est identique à celui des tournois, si on quitte la table avant la fin il faudra tout recommencer. Une sauvegarde de la partie en cours aurait été appréciable dans ces niveaux et si vous gagnez, l’argent ne sera pas incrémenté sur votre compte. Je commence par le « Dernière table, chip leader ». Là, j’ai le plus gros montant de la table, soit 2.365.000 $ et je suis censé laminer tout le monde. Le joueur le plus proche de moi possède 1.340.000 $ et la plus petite main est à 415.000 $. Ensuite vient le « Dernière table, petit tapis ». Identique au précédent sauf que l’on démarre avec la plus petite main. Puis, on a le « Dernière table, aléatoire » suivi de deux « Face à face ». L’un à montant égal (4.000.000 $) et l’autre à montant aléatoire. Les 2 derniers scénarios sont les « Sit and go passif » et « Sit and go agressif ». Dans le passif, les joueurs y vont à la cool et inversement dans l’agressif, bien que ce ne soit pas toujours flagrant et que j’avoue avoir trouvé assez peu d’intérêt à ces 2 modes qui ressemblent au standard.