Les femmes sont compliquées...
Hier soir, la mienne était en train de feuilleter un de ces magasines féminins. Elle s’est alors tournée vers moi et m’a posé une question étrange : « Dis chou, quelle est la chose que tu apprécies le plus au monde ? ». Sans prendre le temps de réfléchir je lui ai répondu : « Tomber sur un gars que je n’apprécie pas plus que ça, le clouer à terre avec un grand coup de coude sur la gueule, puis lui refaire le portrait façon César avec mes boites à phalanges... » Elle semblait déçue mais n’abdiqua pas : « Euh... Et la personne que tu apprécies le plus au monde ? » « Fedor Emelianenko le champion lourd UFC pour sa façon de bien faire ce que j’apprécie le plus au monde... ». Depuis elle ne m’adresse plus la parole.
Les femmes sont compliquées...
Un UFC arrivé à maturité ?
Le précédent opus UFC 2009 avait réussi à faire sa place dans le petit monde du jeu vidéo et du jeu de combat de par sa technicité, sa profondeur et son réalisme. Ces aspects ont en effet conquis la presse et beaucoup de joueurs, et ont placé la licence comme une des plus rentables de l’année passée. Il n’est donc pas surprenant de voir surgir aussi tôt ce second épisode d’une série qui est en passe de devenir une nouvelle licence sportive à rallonge.
Un second épisode qui se présente bien plus fourni que son ainé avec près d’une centaine de combattants disponibles contre 80 précédemment. De plus, les combattants les plus emblématiques de l’UFC se voient désormais pourvus de leurs coups fétiches, voire de leur provocation favorite. On ne peut pas en dire autant des modes de jeu qui restent inchangés, mis à part la possibilité de créer soit même des tournois UFC avec combats de défense de titres et apparat de circonstance.
On retrouve donc le mode carrière -à peine amélioré-, le mode match simple et la possibilité de rejouer des combats emblématiques de l’UFC avec la possibilité de débloquer les vidéos correspondante à la clé. Ces vidéos sont par ailleurs assez mal compressées et toujours non sous titrées. A croire que ce qu’ont à dire les athlètes sur ces combats n’est pas suffisamment intéressant pour bénéficier d’une traduction dans la langue de Molière. Mis à part une refonte graphique générale et un habillage un peu plus glamour avec l’entrée des combattants et l’ajout de tee shirts et autres casquettes, on peut remarquer que les efforts des développeurs se sont portés sur l’animation générale des combats et l’amélioration du gameplay...
Un jeu de brute tout en finesse
L’UFC est un sport de combat très brutal mais ne vous attendez pas en jouant à son ersatz vidéoludique à trouver un jeu au gameplay basique et bourrin. UFC Undisputed vous propose tout le contraire : un gameplay profond et très exigeant, nécessitant pour le joueur le passage obligé par la case de l’apprentissage et du tutoriel présent dans le jeu. Les habitués du 2009 ne retrouveront pas si facilement leurs marques car certains éléments du gameplay ont été revus.