Lara dégout
Ces dernières constitueront d’ailleurs la clé de voûte du jeu et s’appuient sur le panel de mouvements conséquents et des environnements agréables à parcourir…à pied.
Car oui, la belle pourra se déplacer autrement qu’à pied : à la nage ou en moto aussi. Si à la nage, cette dernière se manipule plutôt facilement, les phases à moto ne sont pas loin d’être une horreur. Heureusement, elles seront rares, et leur intégration originale : vous devrez souvent alterner marche puis moto au sein du même niveau, ce qui change du schéma niveau totalement à pied puis niveau totalement à moto.
D’autres bémols viendront s’ajouter au fur et à mesure du jeu, notamment durant ces phases d’exploration, avec une maniabilité fragilisée par des caméras parfois douteuses ou des murs invisibles. Cela reste cependant plutôt rare, et les développeurs se sont arrangés pour rendre les phases de grimpette à la fois naturelles (il n’y a pas un carré rouge vous indiquant où aller) mais pas trop casse-tête (on voit généralement assez bien le chemin à emprunter). Ceux qui auraient néanmoins l’habitude de sauter à tout va sans prendre le soin d’examiner la situation se retrouveront vite au fond du gouffre, et même ceux qui feront attention s’y retrouveront par maintes fois aussi, mais les checkpoints étant très (très très) nombreux, on n’hésitera pas longtemps avant de se jeter à l’eau…ou dans le vide.
Sulfureuse, magnifique, intrépide
Esthétiquement, de beaux progrès sont à noter depuis le dernier opus et hormis le style graphique déjà abordé en début de test avec la richesse des références mythologiques, pas grand-chose à redire : Lara est presque parfaitement modélisée, de fort belle manière d’ailleurs, ses mouvements très bien retranscrits, elle se salit au fur et à mesure qu’elle traine dans la boue et la poussière (hmm), et on ne trouvera à redire que sur les rares ennemis réalistes (animaux/humains). Après c’est aussi une question de goût, la plupart étant fictifs.
Les décors sont eux-aussi bien modélisés, le level-design intelligemment mené, mais vous vous retrouverez rarement à vous émerveiller devant eux. Que ce soit dans les ruines Mayas au Mexique, les tombeaux en Thaïlande, dans les ruines de cités antiques dans la mer Mediterranée, l’Arctique, ou le Mexique, vous verrez des paysages au style bien différent et aux références mythologiques distinctes. En gros, la copie est propre (certains bugs de collision mis à part), mais ne se détache pas du lot. L’ambiance sonore suit la même trame : discrète mais efficace, même si les thèmes sont moins marquants que dans les premiers opus de la saga.
Au niveau de la durée de vie enfin, comptez entre 10 et 15h dans le mode de difficulté intermédiaire (sur 3 disponibles) : 10 si vous ne sautez pas dans tous les sens et allez droit au but, 15 si vous comptez mourir souvent et explorer un peu les niveaux. Les aides de terrain seront utiles pour ceux qui sont perdus, bloquent sur les énigmes (pourtant pas bien compliquées) ou qui veulent accélérer encore les choses. Les plus tenaces pourront booster artificiellement l’expérience de jeu en récoltant les divers trésors ou reliques.
Côté live, euh…