Test - SSX

Dépoussiérez vos planches et vos combis, SSX est de retour ! Après 5 longues années d’attente depuis SSX Blur, EA Sports BIG nous sert enfin un nouvel opus HD ! Le jeu de sport le plus attendu de ce début d’année aura-t-il su se renouveler ? Espérons-le ! Annoncé sous le nom SSX Deadly Descente (Descente Mortelle), EA opte finalement pour la sobriété et le baptise SSX. Alors, prêts à dévaler les pentes à toute vitesse dans des tricks monstrueux ? Let’s go !

Nouveau manteau de neige

Nouvelle interface, nouvelle histoire, tout pour nous séduire. Vous devez sillonner les 9 Descentes de la Mort (ouuuh j’ai des frissons !) à travers le monde, avec votre Team, pour vous venger de Griff Simmons, un ex-partenaire qui a raflé tout votre fric. Trois types de courses s’offrent à vous : les incontournables Courses de vitesse et Tricks qui ont fait la réputation du titre, auxquels s’ajoute le tout nouveau mode Survie ! Dans ce dernier, vous devez dompter les avalanches, esquiver les arbres, planer au dessus des crevasses, carver sur le verglas, gérer votre apport d‘oxygène en très haute altitude, préserver la chaleur en Antarctique et même rider en visibilité nulle… Attention à ne pas y laisser trop de plumes !

je vois des fantomes ... partout !

À vous de choisir le mode de jeu parmi les trois proposés pour prouver votre dextérité. À votre disposition : « World Tour » qui correspond au mode « campagne » où vous devez rivaliser avec Griff Simmons en parcourant tous les spots du globe ; « Exploration » où vous pouvez rider le spot qui vous plaît parmi 153 pistes et mener la compétition avec vos amis pour gagner un max d‘expérience ; et enfin « Épreuves Monde » où les meilleurs riders du monde s’affrontent pour l’argent et la gloire (mais surtout l’argent). À noter que les « Épreuves Monde » ne sont disponibles qu’avec l’activation du pass en ligne inclus dans la version neuve du jeu ; pour ceux qui voudraient le prendre d’occasion, et bien EA a pensé à tout et vous propose le pass en ligne pour 800 Msp (soit environ 10€). Et oui il va devenir difficile d’échapper à ce système… Servez-vous du très pratique Ridernet pour ajouter vos nouveaux amis ou rivaux, consulter le manuel, sélectionner ou personnaliser la musique, admirer vos badges et accéder aux paramètres et crédits.

Ouuuuh c’est techeunique ça, c’est techeunique !

Le gameplay ne devrait pas vous poser de problème, la prise en main est plutôt intuitive, bien qu’un petit temps d’adaptation vous sera nécessaire pour vraiment gérer à la perfection vos Super Über Tricks et le matériel de survie. De plus vous pouvez choisir votre manière de jouer : soit avec le stick analogique, soit les touches (en normal ou en classique pour les plus old school). Vous allez pouvoir enchaîner des tricks de folie en un rien de temps sur plusieurs dizaines de mètres à toute allure, pas besoin de se demander comment gérer sa réception, elle est automatique, il suffit de lâcher tous les boutons... Jouissif non ?

On a la classe ou on ne l’a pas !

S’ajoute à ça le “rewind”. Il s’agit de la possibilité de revenir en arrière, par exemple si vous allez faire connaissance avec les rochers ou si vous faites un beau plongeon dans une crevasse. Rien ne vous oblige à l’utiliser, surtout qu’il vous donne une pénalité à chaque fois tandis que le chrono continue de défiler et que le nombre d’utilisations est restreint. Pour un jeu où le scoring est le maître mot, inutile de vous dire que le “rewind” est un bel handicap, faites plutôt attention devant vous.

Un peu de fashion dans ce monde de glisse

Quel que soit le mode de jeu sélectionné, vous pouvez personnaliser votre rider : combi, board, matériel (amélioration et geotags uniquement en explo et Epreuves Monde) avec les crédits SSX que vous engrangez au fil des épreuves gagnées. Vous pouvez également acheter des packs de crédits (allant de 80 à 640 msp …). On regrette clairement le manque de fun dans la customisation des persos comme sur les anciens SSX, ici elle s’arrête simplement à la couleur de la combi et de la planche (avec certains bonus de boost, tricks ou vitesse). Seule modification « fun » , certains éléments brillent, font des grosses mains ou une grosse tête, bonus assez rares et très chers pour le résultat obtenu. Les geotags font partie des petites nouveautés du titre : ce sont des icônes à placer sur votre parcours durant vos explorations ou en Épreuves Monde grâce au “rewind”. Le but étant de le placer à un endroit difficilement accessible pour les autres car plus il reste longtemps sans être trouvé, plus vous gagnez de crédits et d’expérience.

Big Air en vue ! Attention au décollage …

« I believe I can Flyyyy »

Niveau graphismes, pas grand-chose à redire, les décors sont somptueux, la sensation de liberté est pleinement retranscrite, les textures ne sont certes pas ultra peaufinées mais largement suffisantes pour ce qu’on en voit vu l’allure à laquelle on déboule ! Les pistes sont monumentales, il y a des ramifications dans tous les sens à tel point que vous pouvez refaire la course plusieurs fois sans jamais repasser par le même endroit et, cerise sur le gâteau, aucun ralentissement constaté et ce même sans l’installation du jeu sur le disque dur.

La bande-son, quant à elle, n’a pas à pâlir, car comme diraient nos petits riders, elle envoie du steak ! Drum’n Bass , electro, hip-hop, tout ça se marie à la perfection avec les sports extrêmes. Les voix de nos chers snowboarders collent assez bien aux personnages, avec même quelques petites vannes par-ci par-là au milieu de leurs indications données par radio.

… et à la réception !

On y voit comme à travers une pelle ... à neige !

Quelques petits points noirs viendront entacher les pistes immaculées de blanc quand même, certaines réalisations pourront laisser à désirer tel que le positionnement de la caméra par moments qui handicape fortement… Par ailleurs, la vue inversée lors des courses Avalanche est quelque peu étrange et pas franchement réussie. Le niveau de difficulté du World Tour n’est pas très équilibré, et ce mode ne s’apparente ni plus ni moins à un très gros tutoriel, dont la durée de vie ne dépassera pas les 7h de jeu, en vue de vous préparer aux Explorations et Épreuves Monde. Les petites cinématiques du World Tour en version Comics, à chaque présentation de personnage, demeurent très sympathiques mais non traduites …