Test - Dishonored

«Et bien j’en prendrai quand même 11 !» , - 2 réaction(s)

Lorsqu’on est un jeu extrêmement attendu, quelle que soit la raison, les risques de décevoir les joueurs deviennent d’autant plus importants. Cela est encore plus vrai pour les jeux qui tentent de se démarquer de la concurrence par leur gameplay, et la chute n’en devient que plus douloureuse. C’est ainsi que Dishonored tente sa chance afin de convaincre les plus farouches des vierges, sacrifiées sur l’autel du no-life.

Déshérité

Au bal masqué, ohé ohé !

Dishonored prend place dans une époque imaginaire, où Renaissance et technologie Steam Punk se mélangeraient un peu. Nous sommes donc sur une île dont l’impératrice vient d’être sauvagement poignardée sous vos yeux, et sa fille kidnappée dans la foulée par ces mêmes individus aux pouvoirs étranges. Ca la fout mal, surtout quand vous êtes censé être son garde du corps et que vous vous êtes non seulement fait rétamer en un coup. Mais en plus de cela, on vous accuse du meurtre et du kidnapping et vous finissez en prison, attendant votre mise à mort tel un bouc émissaire. C’est dans cette ambiance de rêve que vous allez avoir un léger coup de pouce pour vous évader, retrouver Emily, l’héritière de l’Empire et mettre hors d’état de nuire les responsables de ce complot. Entièrement à la première personne, ce titre se démarque des nombreux FPS en ne jouant pas la carte bourrin. Ici, c’est le libre arbitre qui compte. Vous pourrez donc choisir entièrement votre approche lors de chaque mission, tout comme le chemin à prendre ou encore si vous allez tuer la cible, ou juste lui faire subir un sort alternatif à la mort, la rendant incapable de nuire. Grâce à un level design très bien étudié, et contrairement à la masse des productions actuelles, vous aurez la possibilité d’aborder les lieux par les chemins que vous souhaitez, réaliser votre besogne, puis repartir par un autre chemin de votre choix, ou le même, en espérant que la garde n’ait pas changé ses rondes, car au moindre signe suspect (bruit, alarme déclenchée, objet cassé...), ils vous tomberont dessus tels des pré-adolescentes sur des tickets de concert de Justin Bieber...

Plus vous sèmerez la mort, plus les lieu seront hostiles

Votre choix vous permettra également de réaliser des objectifs facultatifs, tels que de l’espionnage pour trouver des indices, de nouvelles alternatives, ou encore rendre quelques petits services. Cette liberté rend la rejouabilité d’autant plus importante qu’il y a d’approches possibles. En fonction de chaque mission, vous aurez un récapitulatif de vos statistiques, permettant d’indiquer le chaos que vous avez engrangé. Ce dernier influe sur la suite du jeu, mais également sur l’état du royaume, puisque la peste l’envahissant, les rats seront plus nombreux et transmetteurs de la maladie si vous laissez traîner des cadavres partout, arrangeant encore moins les choses. Rien ne vous empêche de recommencer une mission avec des choix différents, cela influera sur la fin que vous pourrez visionner. Vous pourrez aussi choisir le degré d’aide du jeu qui propose des options poussées, entre indicateurs et autres astuces, permettant à chaque joueur de trouver chaussure à son pied. Côté gameplay, le reste est somme toute classique. Vous êtes équipé d’une épée à la main droite et d’armes secondaires ou de pouvoirs à la main gauche. Ces derniers sont également facultatifs, et vous personnaliserez vos aptitudes en fonction des runes trouvées, mais également d’artefacts qui vous donneront quelques capacités physiques supplémentaires. Malheureusement, les jeux à la première personne ne sont pas très adaptés lorsqu’il s’agit d’acrobaties et de précision des mouvements, entraînant souvent une chute mortelle aussi pathétique que ce qu’a l’habitude de proposer Pouf le Cascadeur.

Bilan

  • Etre libre de ses choix et de ses actions
  • L’influence de vos actions
  • Level design adapté pour plusieurs approches possibles
  • Rejouabilité intéressante
  • L’histoire en elle même pas très longue
  • Manque de variété dans plein de domaines
  • Terrain de jeu pas très vaste
Déshonorage

Vous entendrez partout dire que Dishonored est un grand jeu. Nous n’irons pas jusque là, mais assez loin pour dire que c’est un très bon jeu faisant penser à un Assassin’s Creed à la première personne, avec plus de retenue, mais qui souffre de faiblesses conceptuelles qui l’empêcheront de procurer un plaisir maximal qu’un jeu exceptionnel peut proposer de nos jours. Il n’en reste pas moins que le jeu est très plaisant à jouer, voire même jouissif par moments. Si seulement la liberté, élément essentiel au concept du jeu, ne dévoilait pas ses plus grosses lacunes, on aurait probablement eu droit au jeu de l’année. Néanmoins, Dishonored est une expérience à vivre au moins une fois dans une vie de joueur tant la liberté est devenue une chose rare dans les jeux de nos jours. Et ici, elle est tellement enivrante qu’on ne peut s’empêcher de recommencer pour voir les autres possibilités et les autres approches que le jeu à a offrir.

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Dishonored

PEGI 18

Genre : Action/Infiltration

Éditeur : Bethesda

Développeur : Arkane Studios

Date de sortie : 09/10/2012
Date de sortie XO : 28/08/2015

Prévu sur :

Xbox One, PlayStation 4, PC Windows

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2 reactions

kereros

16 oct 2012 @ 21:14

Pour ceux qui aurait l’envie de cracher sur la durée de vie, à titre d’information, j’en suis à la mission 5 avec 18h de jeu. Je vous vois déjà vous demander « Mais comment ça se fait ? On m’avait dit 4h pour finir le jeu » ? Et bah c’est simple mes amis, faites comme moi, commencez le jeu en très difficile, sans tuer personne ni ne jamais se faire repérer, combinez à ça l’irresistible envie de tout fouiner, lire les documents pour se plonger dans le beau monde qu’est celui de dishonored, et lorsque vous échouez, rechargez votre partie et essayez un autre chemin ! Il y en a tellement ^^.

C’est sans conteste mon jeu préféré avec bioshock. Même si je n’arrive pas trop à saisir ce que ces deux jeu on en commun, pour moi ils sont très different.

Je compte refaire le jeu en plus bourrin, donc en utilisant d’autre pouvoir et je sens que l’experience sera très differente ^^

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RmZz

16 oct 2012 @ 21:44

Bah le truc c’est que oui le jeu est long si on fouille un minimum j’ai fait à peut prés la même chose que toi ( en difficile et en lisant tout ce qui me passe sous le nez ) néanmoins je suis quand même déçu car les espace de jeux si beaux et intéressants soient t’ils son assez petit et je pense qu’en refaisant le jeu ben tu connaîtras la quasi totalité des niveaux par coeur. Je précise que je n’ai pas fini le jeu mais par rapport au scénar je dois être au dernier niveau en aillant passé 31h d’après ce que me dit steam ^^

Donc si vous êtes le genre de personne à suivre la trame principale uniquement le jeu sera assez court !

Pour les liens avec Bioshock les gens font le rapprochement à cause de l’univers qui est très bien fichu et ancien et les pouvoirs qui ressemblent aux plasmides. Mais pour moi ce sont deux jeux bien distinct et magique tous les deux avec une préférence pour Bioshock.