Test - Spider-Man : Dimensions

«Insecticide 4 en 1» , - 4 réaction(s)

Figurant parmi les plus grands et plus connus des super héros, Spiderman fait partie de ces franchises dont on ne compte plus les itérations vidéoludiques tellement elles sont nombreuses. C’est ainsi qu’encore une fois, l’araignée préférée des familles va aller tisser pour se vider la toile. Mais cette fois-ci, exit les mondes ouverts auxquels nous avaient habitués les précédents jeux, et place au Beat Them All tartiné de plate-forme avec pas un, mais 4 versions de Spiderman. Est-ce que le nombre fera la force ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.

Noir, c’est noir !

Quatre Spidermen pour 4 univers différents, et ce avec un scénario suffisamment dégourdi (bien que simple) pour rendre le tout cohérent : Mysterio a décidé de faire ses courses dans un musée et alors qu’il était sur le point de prendre une tablette, voilà-t-il pas que notre homme en collant version classique l’arrête. Malheureusement dans l’altercation, cette tablette mystique aux pouvoirs phénoménaux se brise en morceaux et ces derniers se retrouvent éparpillés dans diverses dimensions. Spiderman n’ayant pas le pouvoir de se déplacer dans les dimensions, Madame Web va demander aux autres Spidermen de ces dimensions de se charger de les récupérer. Le jeu est découpé en 3 actes de 4 niveaux chacun, un par dimension. Ajoutons à cela un niveau prologue et un niveau épilogue où les 4 protagonistes évolueront les uns après les autres, et on obtient une douzaine d’heures de castagne variée. En effet, la variété est présente sur le cahier des charges puisque chaque univers propose, en plus de la baston, son cachet qui lui est propre. Composé d’une part de la patte graphique, différente pour chaque univers, et d’autre part le gameplay, lui proposera quelques variations intéressantes. Ainsi, outre les moult coups, combos et attaques à base de toile disponibles dans chaque univers et de base pour Spiderman Classique, Spiderman Ultimate dans son costume de symbiote pourra se mettre en furie, le rendant plus puissant ou plus rapide pour décaniller la horde d’ennemis qui s’abattront sur lui. Spiderman 2099 (Miguel Ohara), pourra, lui, effectuer de faramineuses chutes libres et bouger très rapidement (les ennemis passeront au ralenti) dans un univers futuriste saturé de lumière. Spiderman Noir quant à lui mettra l’accent sur l’infiltration et la discrétion, ainsi que les éliminations spectaculaires en évoluant dans l’ombre.

Pour des raisons scénaristiques et afin de rendre les Spidermen attrayants pour le grand public, ils auront les mêmes pouvoirs de base en dépit de leurs origines, à savoir la possibilité d’utiliser le sens d’araignée (indiquant les ennemis, bonus via un système de halo), tirer des attaques de toile, s’accrocher sur toutes les surfaces... Cela risque de faire hérisser les poils des fans absolus de voir que leur Spiderman préféré n’est pas vraiment lui-même, mais au final cela rend le jeu un peu plus accessible à tous.

Un pour tous et tous pour un !

Le jeu nous offre donc un jeu à base de plates-formes et de castagne. Spiderman pourra donc lancer de la toile pour atteindre des plates-formes éloignées, esquiver, sauter, double-sauter, se balancer sur sa toile, s’accrocher sur des surfaces et frapper. Et là, on constate les limitations du titre, puisqu’on ne peut d’une part ni s’accrocher où bon nous semble, (uniquement les points d’encrage prévus) ni même escalader ce que l’on souhaite, ce qui réduit grandement les sensations d’incarner les Hommes Araignées. Un autre mauvais point vient de la caméra ; cette dernière n’est pas très réactive et devient complètement folle lorsqu’il arrive au joueur de changer pour une surface autre que le sol. Assez gênant pour aller récupérer un symbole araignée, ou même une araignée mystique. Vous aurez le choix, pour chaque acte, d’aborder les niveaux dans l’ordre que vous souhaitez et dans le niveau de difficulté que vous voulez, et ce de manière indépendante des autres niveaux. Dans chaque niveau, vous aurez accès à une toile d’araignée qui correspond en fait à des objectifs principaux ou secondaires pour ce niveau. Réalisez-les et vous obtiendrez des bonus de points permettant d’acheter des bonus, comme de nouvelles attaques ou agrandir la barre de vie, débloquer des costumes... Vous pourrez aussi gagner des points en affrontant des ennemis ou en cassant des caisses et en récupérant des bonus éparpillés dans les niveaux. Ne vous inquiétez pas, si vous ratez un défi, vous pourrez à tout moment refaire un niveau achevé pour terminer les défis manquants. Mais dans l’absolu, et malgré les 180 défis disponibles au total, le jeu se bouclera rapidement et facilement. Et même si la difficulté est progressive, le soft reste dans l’ensemble, très facile même en difficile, où seuls les boss donneront vraiment du fil à retordre jusqu’à ce que vous compreniez le truc pour leur faire regretter de s’être levé ce matin.

D’ailleurs, le casting adverse est assez alléchant : Deadpool, Hammerhead, Carnage, Le Vautour, Hobgobelin, Le Bouffon Vert, Le Fléau, Docteur Octopus... Vous aurez en tout 16 boss provenant tout droit de leur univers respectif. Ainsi, par exemple, Le Vautour Noir est un cannibale ou encore, Docteur Octopus, présent dans sa version 2099 est... une femme ! Les phases de combat, sont assez dynamiques, mais souffrent d’un léger manque de flexibilité dès lors qu’on passe d’une attaque à de la défense via LT (défense d’araignée). Les ennemis sont totalement différents d’un niveau à l’autre, même si hormis les gros ennemis, la majorité des ennemis de base ont les mêmes réactions d’attaque et de défense. Spiderman Noir est un peu à part. En effet, même si quelques combats dans la foule sont imposés, il préférera, à cause de sa très faible résistance, attaquer dans l’ombre pour effectuer des exécutions de toile. Il suffira de se placer dans l’ombre où dans l’angle mort de l’adversaire et d’appuyer sur B lorsque le jeu l’indique pour lancer une exécution dépendant de votre position par rapport à l’ennemi. Mais attention à ne pas vous faire voir ! Si c’est le cas, l’alarme se déclenchera et vous devrez vous échapper vite fait pour ne pas mourir criblé de balles.

Bilan

On a aimé :
  • Les univers différents
  • L’humour
On n’a pas aimé :
  • La caméra
  • Le manque de fidélité
  • Un peu trop facile
  • Le manque de liberté
Parti Tisser

Spiderman Dimensions est un petit jeu fort sympathique et bien pensé, mais qui possède quelques lacunes assez handicapantes (dont le manque de liberté) pour se prendre au jeu dans la peau de l’homme mutant qui vanne plus vite que son ombre. Il n’en reste pas moins un petit jeu fort sympathique qui devrait arriver à combler les plus jeunes, mais aussi les fans de l’araignée numéro 1 dans le coeur des Hommes.

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Spider-Man : Dimensions

Genre : Action

Editeur : Activision

Développeur : Beenox Studios

Date de sortie : 10/09/2010

4 reactions

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frontier

22 sep 2010 @ 21:04

Non non non non non !

Pourquoi à tu dis qu’il y avais un 5ème Spiderman. Ca rajoute une bonne surprise au jeu... :(

Si possible change vite le test et supprime mon post...

Sauf s’il y a certaines news que j’ai raté... et que les développeurs ont fais la com. sur ce 5ème.

Mihawk

22 sep 2010 @ 23:09

Clair vaudrait mieux le supprimer, enfin moi non plus j’ai pas trop suivi l’actualité du jeu.:-/

Stéphan

22 sep 2010 @ 23:52

Le fameux 5ème Spiderman présent dans le jeu n’est pas du spoil, c’est de l’humour des développeurs. Cela ne change que dalle au soft de quelque manière que ce soit. Juste un truc pour rire un bon coup une fois que vous aurez terminé le jeu.

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xboxkinectkilian

23 nov 2010 @ 23:56

Il est super génial ce jeu §:-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-)):-):-):-):-):-):-):-):-):o):o):o):o);-);-);-);-)B-)B-)B-)B-)B-) J’ADOOOOOOOOOOOORRRRRRRRRRRREEEEEEEEEEEE