Comment est-il possible de passer à côté de la série des Guitar Hero ? N’étant pas forcément fan de Rock, ni de métal, je m’y suis laissé prendre depuis le premier épisode sorti sur Xbox 360, Guitar Hero 2. Et nous allons donc aujourd’hui nous pencher sur le cas du nouvel épisode, numéro 3 de la série, afin de voir ce que celui-ci à dans le ventre, et passer un bon moment ensemble.
On change de studio, on repart à 0.
Et bien non en fait, car si le studio de développement à changé, et qu’aujourd’hui, en lieu et place d’Harmonix, nous retrouvons Neversoftt aux commandes, les changements ne sont pas majeurs. Lorsque l’on déballe fébrilement la boîte, prèt à tâter du médiator et à enchaîner les accords avec autant de style que Satriani, on s’aperçois bien vite que l’on a entre les mains quelque chose qui ressemble plus à une guitare qu’à une production de chez Fischer Price, et cela va sans nous déplaire, l’immersion n’en sera que plus grande. En effet, l’objet du délire s’est alourdi et a gagné en finition globale. Les cinq touches de couleur, représentant les frètes, deviennent elles aussi plus agréables au toucher, mais l’évolution la plus flagrante provient de la disparition du fil, nous laissant ainsi la possibilité d’aller au gré de nos envies en effectuant les mimiques de notre gratteur préféré, ou encore de jouer dos à l’écran.
Fais-moi écouter ce nouveau morceau, garçon. Mais, c’est une reprise !
Une fois la galette insérée dans la console, et passée une intro stylée dessin animé, on se retrouve devant un menu nous offrant divers modes de jeu. La carrière, dans laquelle il vous faudra faire parvenir votre groupe au rang de superstar interplanétaire, la carrière coop. la même chose, mais en coop, le multijoueur, pour ceux qui ont la chance d’avoir des amis qui ont aussi une guitare, l’entraînement, parce que personne n’a dit que ce serait facile, et enfin, le mode Xbox Live, qui est la grosse nouveauté de cet épisode, et qui arrange bien ceux qui n’ont personne dans leur entourage possédant le jeu, et la guitare qui va avec.
Globalement, le jeu se résume à un principe tout simple, jouer de la guitare (non, sans blagues ?). Comment, me dite vous ? C’est simple. Vous avez soigneusement harnaché votre guitare, étiré vos doigts et vous êtes fin prêt, alors lancez le tutorial, et celui-ci vous fera effectuer quelques leçons de bases histoire de bien comprendre toutes les subtilités de votre instrument. Une fois cet exercice réussi avec brio, et ayant en plus raflé un succès, passons désormais au mode carrière. Le premier choix à faire sera celui de la difficulté. Les novices se dirigeront naturellement vers ‘facile’, tandis que ceux ayant déjà de l’expérience choisiront ‘Moyen’ voire plus. Idéal pour se faire la main, le mode ‘facile’ ne vous satisfera pas longtemps, et les niveaux ‘Difficile’ et ‘Expert’ se relèveront être un vrai challenge pour vos petites mimines. Ensuite, il vous faudra choisir votre personnage. Seuls 8 sont disponibles dès le départ, mais vous pourrez augmenter ce nombre à 13 par la suite. Plusieurs tenues et guitares sont aussi proposées, et vous pourrez en acheter de nouvelles dans la boutique.
C’est maintenant le moment de choisir parmi les 4 chansons qui vous sont proposées « Que 4 ? L’arnaque, il y a marqué plus de 70 morceaux sur la boîte ! » Patience, ce n’est que le début. Cette section de 4 titres représente donc votre premier concert, et avant d’arriver au rang suprême de Dieu du rock, il vous faudra réaliser 8 performances comme celle-ci, c’est-à-dire 32 morceaux, auxquels on ajoute 8 rappels (ça c’est si vous avez été bon), on retient 1, on pose 4, et l’on ajoute encore 3 boss à battre, ce qui nous donne … 43 chansons, rien que pour la carrière, dont la difficulté va crescendo, bien entendu. Une fois ces concerts terminés, votre dur labeur vous aura rapporté quelques menus dollars, et vous pourrez alors acheter des morceaux bonus, allongeant ainsi la liste d’une trentaine de morceaux, faisant ainsi passer le total à plus de 70 titres. On regrettera d’avoir à débloquer chaque titre en mode carrière avant de pouvoir les utiliser en multi, même si cela s’avère assez aisé.
