La nostalgie, un sentiment à la fois merveilleux et dangereux. Merveilleux, car il nous permet de replonger dans notre passé, et dangereux car il se peut que parfois ce passé nous défonce la tête et envahisse la Terre. Heureusement que Sangoku et ses copains hérissés, verts, ou chauves sont là pour sauver l’humanité, voire même l’univers dans leurs aventures contées maintes et maintes fois sur consoles. C’est donc sans hésitation qu’ils reviennent pour la 3ème fois sur Xbox 360 pour un Dragon Ball Raging Blast 2 qui en veut toujours plus sur le papier, mais est-ce que ça justifie l’investissement cette année encore ?
Namekoi, l’autre ?
Dragon Ball, c’est avant tout une histoire d’aventure et de baston. Et si le côté aventure se fait étonnamment remarquer par l’absence d’un mode histoire, le côté baston, lui, envoie du lourd avec pas loin d’une centaine de personnages venant tout droit de la partie surnommée Z, films inclus, et ce, sans compter les transformations, fusions, et autres mélanges de poils ! C’est donc sans surprise que l’on retrouve Vegeta, Trunks, Krilin, Goku, Gohan et toute leur clique, accompagnés par plein de méchants, qu’ils soient importants, ou de vulgaires seconds couteaux, comme le sont C-14, Sauzer, ou Kiwi, par exemple. Mais ne vous attendez pas à des protagonistes de Dragon Ball ou même de GT. Probablement dans un 3ème opus.
Rassurez-vous, le maniement est simplifié, et hormis le timing, et la vitesse des coups, tous les personnages se manient à peu près de la même manière, ce qui permet de rentrer immédiatement dans l’action. Malheureusement, cette simplicité n’est qu’une apparence éphémère, puisque le gameplay a d’une part été revu par rapport au premier opus, mais de surcroît, l’a été de manière bien plus complexe afin d’intégrer de nouvelles possibilités d’attaques et combos spectaculaires, rendant le tout un peu brouillon, au détriment de la défense.
Il va falloir donc attaquer, attaquer et encore attaquer si vous ne voulez pas vous faire terrasser. Et là, c’est un peu problématique, puisque ce seront toujours les mêmes commandes à rentrer afin d’avoir une attaque efficace, au détriment de la variété des coups, qui ne sera pas vraiment exploitée. Ce n’est pas que la défense est inexistante, mais plutôt qu’en dehors d’une erreur de l’adversaire, vous aurez du mal à vous sortir de son enchaînement, qui peut vous vider vos barres de vies. Ainsi, les rétablissements sont on ne peut plus longs, les transpositions assez ardues à caser, et les cheveux, moins évidents à faire se dresser. Continuons au tableau noir avec la caméra qui n’a pas été améliorée depuis le premier épisode, et qui pose toujours autant de soucis de visibilité près des obstacles, ou lorsque les adversaires sont très proches et à une hauteur différente.