Déception
Au final, on aura un agent surpuissant capable de courir comme l’éclair, de tirer précisément, de faire des bonds impressionnants et doté d’une force surhumaine permettant de jeter les véhicules sur les ennemis. C’était le point fort du premier opus, et ça l’est toujours dans cette suite. Malheureusement, c’est pratiquement l’un des seuls points forts de cette suite puisqu’elle ne fait que reprendre à l’identique les mécanismes du premier épisode, dans la même ville, et se permettant même de faire parfois moins bien que le Crackdown de février 2007 sur certains aspects tels que l’amélioration des véhicules ou le choix des musiques très restreint à bord de ces derniers. Quand on a joué au premier épisode, il est vraiment difficile d’avaler la pilule. L’annonce du jeu à l’E3 en avait émoustillé plus d’un et on peut clairement se demander ce qu’a bien pu faire Ruffian Games pendant tout ce temps ! Certes, on a les Freaks qui viennent nous embêter la nuit, mais on aurait au moins aimé avoir une ville différente dans laquelle évoluer. Compte tenu du peu de nouveautés ici, la pilule serait mieux passée. On passe donc son temps à courir, rejoindre un point A, éliminer tout le monde, rejoindre un point B, éliminer tout le monde, chopper quelques orbes au passage, éventuellement faire une course ou deux puis aller au point C et ainsi de suite. C’est d’une répétitivité ! Le mode coopératif à quatre joueurs permettra d’égayer un peu plus les parties mais là encore, l’impression de répétition est la même. C’est juste que faire le con avec ses potes est quand même bien plus fun que tout seul. Et puis il y a également le mode multijoueurs à 16 qui n’est en fait que du tir au pigeon sur quelques cartes. C’est fun au début mais on tourne là encore vite en rond.