Run to hell
Ce sont 23 chapitres représentant différents mondes, agrémentés eux-mêmes de plusieurs missions annexes, tel que des courses auto ou encore apprendre à un videur à viser avec son canon, que l’on devra traverser avec sa troupe. Il faudra combattre toute sorte d’animaux maléfiques, de sorciers et éviter bien des pièges. Pour se déplacer plus rapidement, on conduira notre Deuce qui nous guidera avec ses clignotants. Oui, j’avoue ce n’est pas super pratique, mais un petit tapotis sur la touche back de la manette et on accède à une carte pour se situer et se guider. On ajoutera des améliorations à ce véhicule en se rendant dans l’un des 11 Garage Métal, dont le premier se découvre très rapidement, tenu par Le Gardien, le Grand Ozzi Osbourne en personne. Si, si, rien que ça, avec ses cheveux longs, ses binocles, tout vêtu de noir et son franc parler. Celui-ci nous expliquera lors de notre première visite dans son antre les diverses tâches à effectuer, tel que regarder dans des jumelles panoramiques en forme de tête de mort, libérer des Dragons de pierre enchainés et plusieurs missions secondaires, afin d’obtenir des Tributs de Feu donnés par les Dieux du Métal. On se servira de ces Tributs comme monnaie d’échange pour augmenter la puissance de nos outils de combats, équiper notre caisse en armes, boucliers et peinture (qui a dit Mad-Max ?), et même des portraits en pierre à l’effigie de certains personnages. En cadeau, lors de notre premier passage, le Gardien nous signifiera que les dieux ont décidé de nous offrir La Gueule de Métal, qui se trouve n’être rien de moins qu’un autoradio donnant accès à un nombre considérable de morceaux musicaux que l’on pourra écouter le long de nos balades à bord de la Destroymobile. On y trouvera en tout plus d’une centaine de morceaux dont certains à débloquer durant le jeu, provenant tous de groupes de Métal connus comme Ministry, U.F.O, black Sabbat, Rob Zombie et bien d’autres.
A plusieurs moments, on croisera à nos côtés ou contre nous, des personnages du milieu du Métal, tel que Rob Halford, chanteur compositeur des Judas Priest ou encore Lemmy Kilmister bassiste et chanteur de MotörHead, tous fort bien modélisés et pour lesquels le doublage des voix est de très bonne facture, comme pour tous les protagonistes du jeu d’ailleurs. Les décors sont eux aussi très biens dessinés, très détaillés, vraiment agréables à regarder, même s’ils sont tout de même perfectibles sur certains graphismes qui peuvent nuire aux déplacements. L’atmosphère gothique liée au Métal est omniprésente et des bonus représentant des dessins du jeu et même une partie du storyboard, débloqués tout au long de notre progression, sont accessibles via le menu. On regrettera cependant quelques ralentissements de framerate qui donneront lieu à certaines coupures de l’image de temps à autre, mais heureusement très rares, et également le fait que si on laisse de côté les quêtes annexes, ce qui serait bien dommage, le jeu se termine en mode normal en seulement 7 petites heures.
Kill Them All
Un mode multijoueurs est présent et développé sous 3 formes. Un entrainement contre l’IA, une partie personnalisée et un matchmaking. Débuter contre l’IA est la meilleure manière de se faire la main avant d’attaquer les adversaires réels qui seront néanmoins choisis sur un niveau égal au nôtre. Il s’agira ici uniquement de combats en STR où l’on devra prendre possession de tous les puits de fans et ainsi conquérir la scène opposée. Cependant, on pourra choisir entre 3 camps, les Métalleux, les Démonix ou les Maudits avec chacun des puissances équivalentes mais des personnages différents et ce sur 7 cartes avec un choix de niveau de difficulté allant du tout doux au Brütal. Malgré la répétition des actions, on se laissera prendre au jeu assez facilement.