Indien
Et oui, le jeu n’est pas que stratégie, c’est aussi beaucoup d’action. Vous prendrez possession des unités disponibles que vous souhaitez et les contrôlerez. Cuirassés, destroyers, bombardiers, avions kamikazes, sous-marins, j’en passe et des meilleurs, vous aurez à disposition tout l’attirail d’époque pour être l’espoir de la guerre. Notez bien le terme d’époque. Ici, pas de système de guidage ultra perfectionné à la HAWX, ou de missiles radioguidés. C’est principalement du dogfight et du largage de bombes qui seront votre quotidien en avion, tandis que les DCAs, les mines sous-marines, les canons d’artillerie et les torpilles rythmeront vos balades sur la grande bleue. Pas de système automatique, il faudra faire tout ça au juger. Cela peut être déroutant au début, mais avec un peu d’apprentissage, vous arriverez à estimer avec plus ou moins d’aisance la distance de feu maximale de chacun de vos appareils, les rapports de force entre chaque type d’unité, l’angle de tir...
De même que le système de guidage des navires peut sembler déroutant, puisque vous devrez piloter à l’ancienne avec les différents paliers de régime que propose un navire, ainsi que l’aiguillage de l’aileron. Mais ne vous attendez pas à dévaler les vagues à une vitesse de 3 milliards de nœuds. Si vous atteignez les 20 nœuds, ce sera déjà bien. Les avions eux se pilotent de manière plus classique avec le joystick gauche pour les gaz et le joystick droit pour les déplacements. Ils bénéficient cependant en échange d’une jauge de kérosène, d’un turbo très appréciable, vu la relative lenteur des appareils d’époque. Vous l’aurez compris, le jeu est assez lent dans les déplacements pour conserver l’authenticité d’époque. C’est un prix à payer lorsque l’on veut attaquer l’angle réalisme. Mais ça a aussi d’énormes avantages.
Arctic
Vous pourrez ainsi gérer énormément d’actions en simultané afin de bien préparer votre offensive ou votre défense, réparer les bâtiments qui en ont besoin, lancer des patrouilles de reconnaissance... Même si une fois l’ennemi identifié et localisé, vous devrez lâcher la purée, le voyage fait aussi partie de l’aventure. Ce qui laisse donc le temps au joueur d’observer la partie technique du soft sans soucis. L’ensemble est assez étrange dans le sens où les décors sont relativement bien réalisés (l’eau et les nuages sont à tomber), les navires semblent venir d’un autre jeu au grain différent et juste posés sur l’eau. Cela donne un ensemble visuel un peu bizarre. Le jeu ne souffre d’aucun ralentissement malgré les nombreuses explosions, rafales et unités en mouvement en simultané. Un bon point de ce côté. Côté gameplay, le tout semble assez cohérent à l’exception de quelques cibles qui ne peuvent être détruites qu’après avoir atteint un objectif de mission. Un peu frustrant, mais on s’y fait.
L’IA est assez hargneuse et vous proposera un challenge agréable et progressif. Mais ne vous attendez pas à ce qu’elle vous laisse faire. Si vous tirez non loin d’eux ils vous prendront pour cible. Un bon moyen pour le suicide, ou pour tenter une prise en tenailles, à vous de voir. Vous en aurez en tout et pour tout pour un peu plus d’une vingtaine d’heures pour boucler le mode solo. Ce à quoi vous pourrez ajouter un mode escarmouche sur 5 variantes (escorte, duel, capture d’île...), toutes inspirées d’objectifs en solo ; vous ne serez donc pas dépaysé, même si on aurait préféré un peu plus de 8 cartes pour ce mode (et un objectif différent pour certaines des variantes, comme l’escorte). Ou du moins un peu plus variées. Là, c’est de l’océan avec deux ou trois petites îles placées différemment selon la carte. Rien de plus, rien de moins. Vous pourrez paramétrer divers éléments comme le rechargement automatique des armes, la présence de la carte tactique...
