Faute de concurrent solide, Soul Calibur IV se hisse sans difficulté à la place de n°1 des jeux de baston sur 360. Mais ce n’est pas sans qualités qui font de ce soft un titre de choix, sans pour autant tenir la place de meilleur opus de la série, ou même du titre de meilleur jeu de baston 3D. On regrettera que, pour une fois, les développeurs aient fait les choses à l’envers en minimisant le plus possible le scénario et les ajouts de modes. Bref, les fans de la série et de baston seront aux anges, mais les autres ne risquent pas forcément d’entrer dans l’univers de la castagne grâce à ce jeu. Hein quoi ? La conclusion ? Zut ! Bon ben trop tard, pour cette fois, on va faire les choses à reculons. Tout comme Soul Calibur IV, dites-donc. Quelle coïncidence !
La Force est de plus en plus présente
Le gros ajout de Soul Calibur IV vient de la présence d’un mode online, bien que ce dernier ne soit pas hyper exhaustif. En effet, ici, seul le strict minimum : du 1 VS 1 en normal et avec modifications de caractéristiques. Que ce soit en classement ou en matchmaking d’amis. Et oui c’est tout. Une pauvre entrée online, mais c’est mieux que rien. On se consolera avec le fait que l’on peut faire des tournantes jusqu’à 4 joueurs par salle. Pas trop de soucis concernant les connexions, mais il est préférable de jouer sur des serveurs verts (des costauds) pour avoir le moins de latence possible. Amateurs de connexions pourries, abstenez-vous donc d’héberger, voire de jouer si la vôtre est si terrible que ça. Les jeux de baston demandant du doigté et du timing, il est encore trop tôt en France pour pouvoir exploiter le online dans ce domaine. Mais là, ce n’est pas de la faute au jeu, même si je n’ai eu aucun lag ou latence.
La Force se fout de ta gueule...
Effectivement, parce qu’on va pouvoir en créer des faces avec le créateur de personnages. Ce dernier, bien qu’exhaustif, déçoit. En effet, chaque personnage créé ne peut l’être que sur la base d’un style déjà existant dans le jeu (peu sont disponibles au début, il faudra débloquer les autres). Exit donc la possibilité de créer plus de variété de gameplay, et bienvenue à l’attaque des clones ! Et encore... Impossible de créer des persos de type Jedi... Il faudra se contenter du nain vert et de l’Abruti, heu je voulais dire, Yoda et l’Apprenti. Par contre, une fois ce douloureux constat établi, on constate avec plaisir que le reste est assez approfondi. Le choix des vêtements, sous-vêtements et armures est très vaste que ce soit en quantité, comme en styles. Chaque pièce d’équipement ou de physique (visage, coupe de cheveux, voix) modifiant les attributs du personnage de base vous permettra de le customiser dans ses moindres recoins que vous vouliez un Siegfried avec une barre de vie longue comme son arme, ou une défense digne d’une vierge sous ceinture de chasteté. Là encore, vous devrez les débloquer dans un premier temps, puis les acheter pour la majorité, grâce aux fameux GOLDs gagnés au cours des divers modes solo. Le résultat visuel est vraiment saisissant, d’autant plus que ces personnages ont eux aussi droit à leur histoire, révélant la puissance du moteur graphique pour les cinématiques. Le résultat technique est un peu plus complexe, puisque pour chaque niveau que vous obtiendrez dans un style (en jouant avec ce style), vous débloquerez des compétences qui seront activables jusqu’à 4 simultanément en fonction des points d’attributs que vous possédez grâce à votre équipement. (ça va vous arrivez à suivre ?) Le jeu prend ainsi un petit aspect RPG et tactique dans la gestion de l’équipement et des caractéristiques plutôt appréciable, qui permettra à chaque joueur de créer des personnages correspondant à son propre style de jeu.