S’il fallait encore présenter brièvement Eric Chahi, le créateur de From Dust, sachez qu’il est également à l’origine d’Another World ou de Heart of Darkness. Quand From Dust a été présenté rapidement par un trailer à l’E3 2010, qui n’a pas été intrigué par ce nouveau jeu coloré qui semblait sortir de l’ordinaire ? Un peu plus d’un an après, et avec une communication autour du titre assez discrète, le jeu sort finalement en dématérialisé. Voyons s’il réussit à nous faire rêver une fois manette en main.
Pouvoirs suprêmes
Nous prenons d’abord connaissance de ceux avec qui nous allons partager les 12 niveaux que compte le mode histoire du titre : une tribu assez primitive. Ils parlent dans une langue que nous autres humains du XXIème siècle ne comprenons pas, mais qui sonne plutôt bien à l’oreille. Heureusement, les sous-titres sont là pour nous raconter leur histoire. Le principe est plutôt simple puisque cette tribu est à la recherche des vestiges de ses anciens, et elle va donc aller de découverte en découverte dans les différents niveaux. En tant que joueur, on incarne le souffle, qui se matérialise par un curseur à l’écran capable de contrôler les éléments. From Dust est donc bien ce qu’on peut appeler un God Game, un jeu dans lequel le joueur a le pouvoir d’agir sur son environnement, et c’est tellement rare de nos jours qu’Ubisoft redonne effectivement un bon souffle d’air frais au jeu vidéo cet été avec From Dust.
Le début du jeu ne donne évidemment pas les pleins pouvoirs au joueur puisqu’on apprendra d’abord à connaître le grand principe du jeu, à savoir prendre possession de totems dans les niveaux avec les tribus pour former des villages. Ces totems, une fois en la possession d’une tribu, engendrent de nouveaux villageois et permettent parfois d’acquérir certains pouvoirs. Enfin, il faut posséder tous les totems de la carte pour ensuite rejoindre un point spécifique avec 5 villageois et passer au niveau suivant pour découvrir un nouveau territoire avec de nouvelles spécificités. Les territoires de From Dust sont vierges de toute civilisation et sont donc très agréables à l’oeil puisqu’on a de l’eau, des palmiers, de l’herbe, des montagnes, quelques bêtes, bref, tout ce qu’il faut pour être heureux. Et avoir la main sur tous les éléments qui composent l’environnement (du moins arrivé à un certain niveau de l’histoire) est d’autant plus plaisant.