L’histoire de Cyberpunk 2077 avait tout d’une success story, toutefois CD Projekt ne finit pas d’être dans la tourmente depuis son lancement. Il faut dire que les troubles que le studio connaît à ce jour sont à la mesure de l’engouement qu’il avait suscité avec près de 8 millions de précommandes. Après l’importante déception vécue par de nombreux joueurs, notamment les utilisateurs de Xbox One et de PlayStation 4, le retrait du jeu sur le PlayStation Store et les craintes des investisseurs qui ont suivies, les autorités polonaises enfoncent le clou et entrent dans la danse.
De lourdes conséquences sur les revenus de CD Projekt, faut-il s’inquiéter ?
En dépit des efforts fournis par CD Projekt pour apporter des correctifs à son RPG, le régulateur de la concurrence de Pologne ne se contentera pas des patchs récemment déployés, ainsi que de DLC gratuits.
Małgorzata Cieloch, la porte-parole de l’UOKiK (Office de la concurrence et de la protection des consommateurs) a déclaré que CDPR se verra facturer jusqu’à 10 % de ses revenus s’il ne parvient pas à livrer des correctifs efficaces à Cyberpunk 2077 permettant son usage dans de bonnes conditions.
Nous demandons à l’entrepreneur d’expliquer les problèmes liés au jeu et les mesures qu’il a prises. Nous allons vérifier comment le producteur s’efforce d’apporter des corrections ou de résoudre les difficultés qui rendent impossible de jouer sur les consoles, mais aussi comment il compte agir envers les personnes qui ont déposé des plaintes et qui sont mécontentes de l’achat en raison de l’impossibilité de jouer au jeu sur leur équipement malgré les assurances préalables du producteur.
Cette nouvelle apparaît comme un coup de massue pour le studio qui, malgré 13 millions de copies vendues, continue de voir son cours boursier chuter inexorablement avec un recul de 31,25 % de son titre à date. Nous espérons que le studio saura surmonter cette épreuve en proposant rapidement une expérience de jeu optimale. Affaire à suivre.