Dernier élément notable : les gâchettes. Elles sont un peu plus flexibles que celles de la manette Xbox 360 classique, et comme vous pouvez le voir sur les images, elles sont aussi beaucoup plus allongées et incurvées. Personnellement, leur longueur m’a gêné et j’ai préféré les gâchettes de la manette classique. Leur longueur et incurvation fait en sorte que les index se placent naturellement plus près de la base du ressort et j’ai trouvé ça moins agréable à l’usage. Par contre, le fait qu’elles soient plus flexibles permet d’être plus réactif et de mieux pouvoir doser pour les jeux qui le permettent.
En jeu
Ceux qui ont l’habitude de jouer avec une manette classique depuis belle lurette seront assurément déroutés pendant les premières minutes de prise en main de cette Razer Onza Tournament. Le point le plus distinct est à coup sûr l’ajout des deux boutons configurables qui viennent se placer au dessus de LB et RB. Dans les premières minutes de jeu, on a vraiment du mal à bien appuyer sur l’un des deux boutons et à ne pas se tromper tant ils sont proches l’un de l’autre et un peu plus fin qu’un LB de manette classique. Au bout de quelques heures quand même, on finit par s’y faire mais on ne peut pas s’empêcher de penser que ces boutons auraient pu être mieux pensés. D’autant plus que leur “clic” n’est pas aussi doux que celui des manettes classiques. On entend assez fort le “clic” sec et prononcé qui fait un peu “plastoc” comparé à celui de la manette classique, plus léger.
On note aussi que, du fait de sa forme un peu plus profilée, cette manette Razer Onza conviendra davantage aux petites mains. Attention, on ne dit pas qu’elle ne conviendra pas aux grandes mains, mais disons que le pad 360 classique “remplit” un peu plus les grandes mains que le Razer.
En jeu, on a vraiment apprécié le fait de pouvoir configurer deux boutons, puisque ça permet par exemple de pallier un placement pas toujours judicieux d’une touche dans un jeu. De même, le fait que les boutons A, B, X et Y soient plus plats font assurément gagner en efficacité lorsqu’il faut les actionner rapidement en pleine action. Ils sont légèrement plus rapprochés les uns des autres que la manette classique et le pouce tombe naturellement dessus. De même, la course pour appuyer dessus est ultra réduite par rapport à la manette Xbox 360 standard, ce qui permet là aussi de gagner en efficacité. Ces nouveaux boutons sont une réussite totale !
Le D-pad, lui, est assez intéressant dans sa forme pour les jeux qui nécessitent d’actionner quelque chose avec l’une des directions (une mission, quelque chose à actionner) mais ne conviendra hélas pas vraiment aux amateurs de jeux de combats 2D ou à ceux qui veulent contrôler leur joueur à Fifa avec.