Promenade est un petit jeu de plateforme 2D mignon et coloré développé par le studio indépendant Holy Cap. Avec Lewis et son ami Nemo, un poulpe rose, sautez, courez, roulez, résolvez des énigmes ou luttez contre des ennemis rigolos dans une aventure joyeusement loufoque. Avec un principe simple, une difficulté totalement ajustable et un design adorable, Promenade invite le joueur à visiter son univers cosy librement et tout en douceur. Installez-vous confortablement, on part en balade.
Allez hop, c’est parti, en route pour l’aventure !
Ça aurait pu être une journée comme les autres si une étrange entité maléfique n’avait pas décidé de mettre la pagaille ! Voilà qu’à cause d’elle, le grand ascenseur qui relie les mondes ne fonctionne plus. Pour le réparer, il va falloir retrouver chacun de ses engrenages. Une tâche qui promet d’être ardue, puisqu’ils ont été brisés et éparpillés un peu partout. Ni une ni deux, vous partez à l’aventure, accompagné de votre fidèle ami à tentacules, pour réparer les dégâts. En route pour un voyage onirique qui vous amènera à visiter des montagnes enneigées, l’espace infini, les fonds marins ou encore une cité dans les nuages.
Promenade est un jeu qui vous prend par la main pour vous inviter à le parcourir à votre rythme. À la manière des piles d’énergies du premier Jak and Daxter ou des lunes de Mario Odyssey, il ne sera pas nécessaire de réunir tous les rouages pour finir l’aventure. Les joueurs qui le souhaitent peuvent donc laisser de côté les niveaux qui leur déplaisent, tandis que les complétionnistes pourront s’amuser à chercher le moindre secret.
Simplicité n’est pas simplisme
Promenade se donne un objectif : récompenser la curiosité des joueurs. Comment ? D’abord en rendant son gameplay extrêmement accessible. Chaque nouvelle mécanique est parfaitement expliquée, avec un niveau qui fait office de didacticiel en mettant le personnage en situation. Aucun texte à lire, la jouabilité est organique, évidente, elle découle naturellement du level design ce qui est déjà une belle réussite. Ensuite en réduisant l’échec à son minimum.
Non pas qu’il soit totalement impossible de mourir. Certains boss et épreuves peuvent impliquer la perte de tous vos cœurs, mais la plupart des évènements qui s’avèrent fatals dans d’autres jeux sont inoffensifs dans Promenade. Une envie d’aller voir s’il se cache quelque chose au bout de cette plateforme ? Sautez ! Au pire, vous réapparaîtrez au même endroit. Loin de rendre le jeu trop facile, ce choix offre au joueur la possibilité d’oser. Libéré de la peur de devoir recommencer un niveau depuis le début, il nous est possible de tester, d’explorer et d’innover à notre guise. C’est là la grande force de Promenade et ce qui rend son expérience si enrichissante.
Trois touches, des dizaines de possibilités
Pour explorer chaque monde, Lewis pourra sauter, attraper des ennemis ou des objets grâce à Nemo et se baisser. À partir de ces trois commandes découlent toutes les possibilités qu’offre le jeu. Sautez tout en tenant un ennemi et vous pourrez vous en servir comme tremplin pour effectuer un double saut. Baissez-vous et avancez pour rouler. Sautez et lancez votre ami octopode en avant pour saisir un adversaire en plein vol…
Le jeu s’enrichit aussi de nouvelles mécaniques à débloquer lors de l’aventure : la possibilité d’utiliser le poulpe comme grappin, de sauter plus haut et plus loin en se propulsant avec une roulade, ou encore de stocker un objet (voire un ennemi) dans un sac à dos pour plus tard ! Les énigmes exploitent aussi ces possibilités de gameplay, en poussant le joueur à combiner plusieurs actions pour atteindre un objet ou en mêlant ses mécaniques à des puzzles plus classiques. Là encore, il faut féliciter la volonté de susciter la curiosité qui rend les solutions largement accessibles aux joueurs qui osent expérimenter.
On atteint des sommets
Si Promenade peut se terminer en une quinzaine d’heures, il en faudra au minimum dix de plus pour l’explorer de fond en comble. Une fouille loin d’être rébarbative, il est même plutôt agréable de retourner visiter des niveaux déjà parcourus pour y découvrir des zones inexplorées. Il faut dire que les éléments visuels liés à une mécanique de gameplay précise sont parfaitement identifiables. Lorsque l’on débloque la fonction grappin par exemple, les points d’accroche sont immédiatement visibles, et l’on se souvient les avoir aperçus dans des niveaux précédents. L’envie d’y retourner pour savoir où ils peuvent mener devient une évidence.
Il faut noter l’aspect crayonné et coloré des décors, qui évoquent des titres comme Paper Mario ou Yoshi’s Crafted World. Une identité visuelle forte, qui ne tombe jamais dans le bariolé ou le criard et propose des mondes variés et très agréables à l’œil. Les petites variations des ennemis, qui s’adaptent à l’univers dans lequel ils évoluent, sont particulièrement rigolotes : brassards pour la plage, bonnets à la neige ou encore masques autochtones dans la jungle.
Testé sur Xbox Series X