Vous avez toujours rêvé de jouer au football avec des voitures ? Et bien votre rêve se réalise grâce à Rocket League qui vous permet de vous affronter dans une arène pendant 5 minutes. Qui aurait pu penser que Rocket League serait l’un des jeux multijoueurs les plus divertissants de l’année dernière ? Et de cette année encore, car il est maintenant disponible sur Xbox One.
Le Messi
Il y a eu quelques tentatives au cours des dernières années de réaliser des jeux d’arcade de football, tels que les jeux Mario Strikers ; malheureusement, ils péchaient par leur manque de “réalisme” dans le gameplay. Rocket League, quant à lui, permet de faire plusieurs tricks comme sauter dans les airs avec sa voiture ou utiliser un turbo boost dévastateur qui se récupère directement dans l’arène. Vos voitures peuvent même effectuer un salto avant, qui peut paraître anecdotique au premier abord, même si cette capacité peut se révéler cruciale durant une partie.
Aussi improbable que cela puisse paraître, les contrôles sont savamment équilibrés, et en dépit de ce que le jeu laisse présager, une attention toute particulière a été prêtée au détail. On a vraiment plaisir à jouer, la manette gronde subtilement lorsque vous dribblez, et l’écran tremble chaque fois que vous touchez le ballon ce qui renforce l’immersion. L’action est parfois difficile à aborder surtout durant les premières parties notamment à cause de la grande vitesse de jeu, l’entraînement est la clé pour parfaire le contrôle des véhicules.
Le jeu propose heureusement un tutoriel détaillé pour apprendre à maîtriser les trois principes fondamentaux : le shoot, la défense et le vol. La meilleure qualité du soft reste son mode écran partagé pour quatre joueurs. À une époque où le multijoueur online est roi, il est appréciable de voir des jeux utiliser encore le local. Heureusement pour les gens qui n’ont pas assez d’amis disponibles ou de manettes, un mode en ligne existe ou vous pourrez vous affronter jusqu’à 7 joueurs simultanément ; un autre atout du jeu est aussi la possibilité de recourir à des bots pour les parties privées. Un mode saison est aussi disponible, il permet de créer sa propre équipe et de participer à un tournoi qui s’étale sur plusieurs matchs.
Les cartes, aux nombres de 11 en incluant les variantes liées à la météo, peuvent sembler un peu simplistes à certains moments, mais c’est certainement mieux que de les bourrer avec trop de gadgets en tout genre. La personnalisation des véhicules est vraiment importante, même si elle n’a pas d’impact sur les performances, les développeurs parlent même de plus de cent milliards de combinaisons possibles. D’ailleurs, les voitures se pilotent toutes de la même manière, ainsi nouveau joueurs comme anciens sont toujours à égalité. La version Xbox One a, comme sa concurrente, des voitures représentant un jeu particulier de l’univers Xbox, comme des Warthogs pour Halo ou encore un bolide issu de Gears Of War.
Le jeu de base reste identique, même si quelques nouveaux éléments de personnalisation viennent se greffer à cette version comme des items exclusifs à Sunset Overdrive. Vous bénéficierez également de trois packs gratuits DLC, qui ajoutent des voitures supplémentaires et des options de personnalisation, et que les propriétaires de PlayStation devaient auparavant payer.
Sur le plan esthétique, le jeu est plutôt joli, les effets de lumière sont assez impressionnants surtout lorsque l’on marque un but. La bande sonore quant à elle est teintée de musique électronique qui n’est pas désagréable à l’oreille.
J’ai eu malheureusement durant mes parties sur Rocket League de nombreux Freeze, ce qui est assez gênant, en espérant que cela ne sois qu’un petit problème qui sera corrigé avec un patche.