Quand la difficulté se mélange à la beauté.
Les mondes que l’on va traverser, au nombre de 11, sont très différents et variés les uns des autres. Il faudra escalader bien des endroits, faire preuve d’habilité et d’ingéniosité pour passer certaines pièces, en allant faire tourner quelques manivelles plus ou moins cachées, en poussant divers objets ouvrant ainsi un passage ou nous permettant de monter dessus pour aller à un niveau supérieur. On aura plus d’une fois l’occasion de nager pour accéder à des coffres, salles ou encore de sauter d’un mur à un tuyau suspendu menant à la pièce suivante, ou encore de résoudre plus d’une énigme dont certaines plus difficiles que d’autres durant ces différentes phases. On pourra regretter la moyennement bonne gestion de la touche A qui permet de sauter sur ou vers un objet, quand elle veut bien être prise en compte au risque sinon de se voir tout simplement tomber dans les abîmes de l’enfer et d’être obligé de recommencer l’action.
Dans tous ces vastes mondes que l’on va parcourir, on ne pourra que rester stupéfait devant tant de soin apporté aux divers détails. Les phases sous l’eau, qu’elles se passent dans les ruines d’un château ou dans une vaste étendue entre montagnes et bâtiments submergés, sont sublimes, tout comme le désert des serpents avec ses tours en bois pleines de pièges. Les couleurs sont superbes, même les combats sont agréables à regarder, enfin quand on à le temps, avec les divers combos à effectuer donnant lieu à de nombreuses actions. Les ennemis ne sont pas en reste, ils possèdent tous des attaques variées et sont fort bien dessinés. Joe Madureira et son équipe ont fait du super beau boulot. La musique qui accompagne le tout est un régal pour les oreilles, elle se mêle extrêmement bien à l’action et aux univers visités. Même les doublages sont de très bonne facture, les voix correspondant exactement aux mouvements des lèvres des personnages et les traductions ayant été très bien faites. On pourra juste regretter à de rares moments des baisses de framerate et quelques bugs de décor, mais qui passent assez inaperçu durant les 20 heures, en mode normal, dont on aura besoin pour terminer le jeu.