Amped, développé par Indie Built, a été édité par Microsoft en 2001, et la même équipe a sorti un deuxième opus en 2003, perfectionnant le premier.
C’est un titre sur lequel je me suis jeté à sa sortie, étant très friand de jeux de snow. Enfin… Très friand de jeux comme Cool Boarders ou SSX, plutôt, ce qui fait que j’ai tout d’abord été perplexe face à Amped. En effet, le titre prend le contrepied des jeux de glisse peu réalistes et spectaculaires, pour au contraire chercher à proposer quelque chose qui se rapproche plus de la simulation.
Après avoir mangé pas mal de poudreuse, j’ai commencé à maîtriser le jeu, ce qui demande un certain apprentissage. Et là, les nouveautés apportées par Amped ont pris toutes leurs valeurs ! En effet, grâce à la puissance de la machine, c’est une montagne entière qui est modélisée, et non plus des pistes éparses. Le feeling est formidable, et s’appuie sur une réalisation très solide pour l’époque. Plus tard, le deuxième épisode innovera lui-aussi, en s’appuyant sur le jeu en ligne : il me semble que c’était la première fois que jeu en solo et en ligne se mêlaient. Ainsi, on peut améliorer son personnage, et toutes cette progression se retrouve directement en ligne. Je ne l’ai que peu pratiqué, mais l’idée, très bonne, a fait son chemin depuis.
Les Amped sont assez similaires dans leur fonctionnement aux jeux Tony Hawk ou Skate. La carrière passe par des missions, des gestes techniques à faire, des spots à réussir devant les appareils photo des amateurs. Bien entendu, il y a un aspect customisation très poussé, et de vrais surfeurs sont de la partie. Analogie supplémentaire avec les jeux de skate, le deuxième épisode propose un Snow Skate juste pour réaliser des enchaînements de figures.
Bien qu’assez technique, ces jeux misent avant tout sur le fun. La Track list est donc impressionnante, et on peut facilement sélectionner son genre musical préféré, mais surtout on peut utiliser sa propre bande son en important ses morceaux. C’est le meilleur souvenir que j’ai de ce jeu : je me revoie encore, glisser sans véritablement chercher à faire quoique ce soit, juste pour le plaisir de tenter des figures risquées au son de Public Enemy (oui, c’est ce que j’écoutais à ce moment-là). Il y a dans ce titre un sentiment de liberté qui m’a toujours beaucoup plu.