Kingdom under fire : the crusaders est sorti en 2005 sur Xbox, en droite ligne de chez Phantagram. Une « suite » qui s’apparente plus à un DLC, Kingdom under fire : heroes est sortie quelques mois plus tard. Le premier jeu de cette courte saga est sorti sur PC en 2001. Un vrai Kingdom under fire 2 est censé arriver cette année sur PC et PS4. Cela fait des années qu’il est annoncé, peut-être qu’il va réellement arriver un jour après tout !
Je serais bien incapable de vous dire de quoi parle le jeu, je n’ai absolument aucun souvenir de son histoire, mais gageons qu’il était question de guerre entre différents royaumes ! Le titre s’inspire très fortement du gameplay des Dynasty Warriors, puisqu’on contrôle un héros qui commande une petite armée dans une représentation en 3D. Ainsi, on donnera ses ordres (« allez leur péter la gueule ! »), en mettant bien entendu la main à la patte, et on tombera régulièrement sur les lieutenants ennemis qu’il faudra éliminer dans ce qui ressemble à un jeu de baston classique. Quelques éléments de jeu de rôle s’invitent également timidement, même si le cœur du jeu demeure de la baston à tout va.
Je DETESTE ce genre de jeux. Plein de personnages à l’écrans, dont les trois quarts restent à attendre leur tour avant de se faire dessouder. Je trouve ça atrocement répétitif, laid, sans intérêt. Du coup, Kingdom under fire sur Xbox fait figure pour moi d’exception qui confirme la règle. Bon, cela n’en fait pas mon jeu préféré, loin de là, mais je dois avouer que j’ai pris plaisir à y jouer. Ce sont ses graphismes qui m’ont attiré. Les persos ont de la gueule, et les screenshots avaient l’air de montrer quelque chose de bien plus évolué que les Dynasty Warriors et consorts. Sachant de quel genre de jeu il était question, j’ai attendu longtemps et un prix très modique avant de le prendre. Et là, bonne surprise ! Déjà, l’ambiance qui se dégage du jeu tranche avec celle de ses confrères, même si ce sont les mêmes codes qui sont utilisés. Etrangement, j’ai adhéré à tous les choix graphiques faits : il faut dire que KuF a de la gueule, là où ses concurrents font souvent un peu pitié. Manette en main, le jeu n’invente rien, mais fait tout très bien. Ainsi, la dimension stratégique dans la conduite des troupes sert réellement à quelque chose, et la partie ne se passera pas du tout de la même façon si on fait les bons ou les mauvais choix. Le côté « je me bats entouré de spectateurs attendant leur fessée » est toujours là, mais on l’oublie dès qu’on entre en mano à mano contre un boss. Les combats sont alors spectaculaires, vifs et prenants. A noté également une bande son rock assez surprenante, mais qui fonctionne plutôt bien.
Ce n’est pas pour autant que je suis allé au bout de ce jeu, mais il mérite d’être chroniqué dans X Story, du fait que la proposition faite était bien au-dessus de ce qu’on pouvait trouver à ce moment-là, témoignage de la puissance de la Xbox. L’autre raison qui fait que cela vaut la peine d’en parler, c’est qu’autant je ne suis pas amateur de ce genre, autant il y en a qui le sont ! Et moi, voyez-vous, j’ai envie de faire plaisir à tout le monde !