Dead or Alive Xtreme Beach Volley est sorti sur Xbox en 2003, édité par Tecmo et développé par sa fameuse Team Ninja (c’est terrible, mais je ne peux plus lire ce mot sans penser à nanarland).
Il y a un problème avec ce jeu, c’est que trop peu osent avouer qu’ils ont passé du temps dessus. Autant dire que je n’ai pas du tout ce genre de complexes : j’adore ce titre, et oui, j’y ai passé beaucoup de temps. Si je l’aime autant, c’est déjà pour son concept même, très culotté. En tout cas plus que ses protagonistes. Les personnages féminins de Dead or Alive sont déjà très sexy à la base, mais assumer cet aspect en les transposant dans un jeu de volley où on pourra à loisir les admirer a quelque chose de respectable tant c’est se foutre de ce qu’on pourrait en dire (au contraire, même !). Le jeu se décompose en plusieurs parties : dans l’une, on dirait une caricature de « jeu de filles ». Les filles doivent être des copines, elles jouent à de petits jeux, elles se font des cadeaux, on débloque des accessoires (surtout des maillots de bain, les plus petits étant les plus chers, sans doute car les ourlets sont difficiles à faire). Puis on se défie au volley. Très honnêtement, la partie shopping du jeu ne m’a jamais captivé. Par contre le reste…
Il y a deux aspects dans ce titre. Un politiquement correct, l’autre non. Commençons par le premier, qui, l’air de rien, est sans doute la raison essentielle pour laquelle on peut jouer longtemps à ce jeu : c’est un vrai bon jeu de volley ! L’action est dynamique, et le gameplay, sans être trop technique, permet une vraie marge de progression. On s’amuse vraiment à enquiller les parties, dans des décors de rêve. C’est le dernier jeu de volley sur lequel j’ai passé du temps jusqu’à l’arrivée de Kinect Sport ! Pour dire, le jeu serait tout aussi agréable à jouer si c’était avec des bonhommes velus.
Seulement voilà, ce ne sont pas des bonhommes et ils ne sont pas velus. Si on veut être hypocrite, il faut s’en tenir au paragraphe précédent, qui ne ment pas, mais qui ne dit pas non plus toute la vérité. La dimension sexy du jeu, évidente, assumée, est tout aussi importante. On est un pervers si on aime ce jeu ? P’têt, j’en sais rien ! Mais ce que je sais, c’est qu’on est un triste Sir si on joue l’offusqué ! Ce côté sexy, ce n’est pas non plus du porno, juste un atout charme qui donne à l’intégralité du jeu une ambiance unique, du fun, et une dimension carte postale à ce beach volley. J’ai bien dit Beach, pas bitch, c’est vous les pervers !
Quand on ajoute les deux facettes du jeu, on obtient ainsi un titre unique. Certes, ce n’est pas un chef d’œuvre, mais sa singularité fait qu’à travers le temps cela reste un jeu connu et qui attire la curiosité. Quand des amis qui, comme tout le monde, avaient des PS2, passaient à la maison et regardaient les jaquettes de mes jeux Xbox (toi aussi, joueur Xbox, tu t’es sans doute amusé de voir tes amis Sonyistes dénigrer ta console tout en reluquant avec gourmandise ta ludothèque…), bien entendu ils voulaient voir Halo ou Rallysport challenge, mais étrangement, « juste pour déconner », Dead or Alive xtreme Beach volley était lui aussi souvent inséré… Les Sonyistes vont être entendus puisqu’un troisième épisode est prévu pour leur machine !