Rainbow Six : Siege a clos la conférence Ubisoft il y a quelques heures et si nous avons déjà dévoilé pas mal de choses sur le jeu (gameplay et images), l’éditeur a tenu à expliquer un peu plus en détail la philosophie du titre.
La série Rainbow Six était surtout connue pour ses aspects tactiques (et encore plus à ses débuts), et c’est ça que le game designer du jeu Andrew Witts a voulu remettre au centre de l’attention. Avec ce nouvel épisode, les développeurs ont voulu respecter l’ADN de la franchise composé de tactique, jeu en équipe et de tension. « Le principe d’attaque/défense constitue l’épine dorsale du nouveau gameplay asymétrique de Rainbow Six Siege » a indiqué Andrew Witts.
La tactique avant tout
La libération d’otages est le mode qui a été présenté dans la vidéo de gameplay de Rainbow Six Siege. Une équipe doit conserver les otages alors que l’autre doit les délivrer. Chaque round dure entre 3 et 4 minutes et chaque joueur ne dispose que d’une seule vie (comme au bon vieux temps ! Fini le bourrinage avec respawns systématiques). Si un joueur meurt, il n’a qu’à attendre quelques minutes pour commencer le round suivant et peut également aider son équipe via les caméras disponibles pour suivre la partie qui continue.
Dans ce mode de libération d’otage, chaque équipe dispose d’une phase préparatoire durant laquelle elle peut établir un plan. Pour les défenseurs, il s’agit de poser des fortifications et des pièges. Pour l’équipe qui attaque, il faudra faire de la reconnaissance pour déterminer les positions des ennemis et des otages. Chaque personne de cette équipe votera ensuite pour un plan d’attaque.
Dans la vidéo de gameplay qu’on a pu voir, l’équipe qui attaque a choisi d’arriver par le toit avec descente en rappel et en passant par la fenêtre fortifiée. Le système de vote dans cette phase de préparation met l’accent sur le jeu tactique et le travail d’équipe. Les attaquants étaient tous d’accord pour entrer par le haut et ceux qui s’écarteraient du plan n’iront pas bien loin dans le jeu. L’I.A. de l’otage a été créée de telle sorte à ce qu’elle ressemble le plus possible à un personnage à part entière, et pas à un pot de fleur qui ne bouge pas et qu’on doit récupérer. Les deux équipes devront donc avoir ça en tête. Les otages peuvent ainsi se couvrir ou même appeler les attaquants pour leur dire où ils se trouvent lorsqu’un défenseur n’est pas là. Si l’otage meurt, l’équipe qui est responsable de sa mort perd immédiatement la partie. Attention donc aux balles perdues. On nous assure que les otages et les situations du jeu seront uniques afin qu’on ne puisse pas vivre deux fois la même partie.
La destruction au coeur du jeu
On l’a vu dans la vidéo, les batiments sont destructibles, et pas qu’un peu. L’idée d’attaquants contre défenseurs peut être corrélée à l’idée de fortification et destruction. Les attaquants devront observer les points faibles des défenses ennemies pour forcer le passage à travers les murs et le sol. Il s’agit d’une vraie exploitation des batiments. Un drône pourra par exemple signaler la présence d’un ennemi derrière un mur, et l’équipe d’attaque pourra détruire ce dernier afin de les prendre par surprise.
Les armes auront évidemment un impact sur la destruction. Un pistolet n’aura pas le même impact qu’un shootgun, et un tir de loin fera un trou moins gros qu’un tir à bout portant dans un mur. Et pour y aller franco, il sera possible d’utiliser des explosifs.
