Moto GP fait partie de ces jeux qui bénéficient d’une sortie annuelle, de façon immuable, depuis déjà quelques années. Ces fameux jeux, licences sportives dans la majorité des cas, qui ne sont pas vraiment nouveaux, mais plutôt qui évoluent petit à petit, épisode après épisode, avec plus ou moins le même fond. Puisque nous n’avions pas testé l’opus de l’année dernière, voilà une bonne occasion de refaire un point sur cette série jusqu’à présent de qualité.
De 125 à 500
Pas de fioritures. Dans ce jeu on ne parle que de courses de motos, et de rien d’autre.
On peut dès l’écran titre s’attaquer à un championnat en jouant le rôle du pilote de son choix, dans une des trois catégories : 125, 250 ou 500cc. Naturellement, on peut se limiter à juste une course en passant. Les adversaires vous dérangent ? Pas de problème, les contre la montre, c’est fait pour ça ! Et si vous préférez une approche plus arcade, un mode défis est disponible, avec un compte à rebours qui oblige à enchaîner certaines actions (ligne parfaite, aspiration…) pour rester en piste. Un mode d’ailleurs plutôt agréable à jouer. Tout cela, c’est déjà beaucoup, mais le cœur du jeu est comme d’habitude le mode carrière. Une fois celui-ci lancé, c’est parti pour plusieurs saisons de 18 courses sur les circuits officiels, jusqu’à la victoire suprême sur la plus grosse des cylindrées. Bien entendu, on démarre petitement en 125cc, et sur une moto aux performances plus que discutables. Il faudra pourtant obtenir des résultats encourageants pour gagner en réputation et faire croître son équipe. C’est seulement comme ça qu’on peut attirer de nouveaux collaborateurs qui permettront des gains de performance (et d’argent) plus importants. Plus on est reconnu, plus on a le choix dans son évolution, et seules les super stars ayant fait leurs preuves à l’étage inférieur auront une chance d’atteindre les sommets. Le principe de la réputation est intéressant et bien conçu. A chaque course, on choisit la difficulté, ce qui rapporte plus ou moins de points, et on obtient une note allant de A à E en fonction de ses performances en course, mais aussi pendant les qualifications et l’entraînement. Et gagner n’est pas suffisant pour décrocher les plus grosses notes ! Il faut en plus le faire avec style… C’est ce qui permet aussi au début de progresser quand on n’a pas encore la bécane permettant de caracoler en tête. Pour des courbes parfaites, des dépassements propres, la note progresse. Mais elle baisse au fil des chutes ou des accidents provoqués. Voilà qui oblige à une attention de tous les instants et qui pousse à l’application constante. Cerise sur le gâteau, des défis apportant des bonus non-négligeables sont à réaliser en pleine course sans prévenir, mettant un sérieux coup de pression au joueur (par exemple doubler un adversaire en un temps donné). La progression dans la carrière étant bien équilibrée (sans qu’on gagne tout tout de suite, on monte régulièrement en niveau), les courses s’enchaînent les unes après les autres, signe que le but du jeu est atteint.