Un peu plus de trois ans après la sortie du premier Crackdown développé par Real Time Worlds, Microsoft et Ruffian Games nous proposent une suite à cette série qu’on avait bien apprécié à l’époque. Ce qui est étrange, c’est qu’on évolue dans la même ville que le premier opus. L’occasion pour les développeurs de se concentrer sur tous les autres aspects du jeu ? Pas sûr...
Quand on arrive en ville
La ville de Crackdown 2 se nomme Pacific City, et c’est vraiment la même ville que dans le premier opus, la même architecture à éventuellement quelques petits détails près. Ceux qui ont joué au premier épisode reconnaîtront aisément les différents quartiers et l’élément qui pourrait éventuellement brouiller les pistes, c’est la palette de couleurs. Le premier Crackdown faisait plutôt dans les couleurs claires et lumineuses, et celui-ci fait un peu triste malheureusement, puisque bien moins chatoyant à l’œil à cause d’un rendu global austère. Deuxième mauvaise nouvelle, les améliorations graphiques ne sautent pas à l’œil. Certes le rendu de l’eau est meilleur, quelques effets sont pas mal foutus mais on a globalement affaire au premier opus, ce qui est un peu décevant quand on voit ce qui se fait aujourd’hui. Pire, il arrive que le jeu ramouille lorsqu’on se trouve en plein milieu de plusieurs explosions avec effets de fumée.
Passé l’aspect esthétique et graphique, on peut heureusement se rattraper sur le gameplay qui, lui, n’a, heureusement, pas changé non plus. La recette du premier Crackdown était déjà efficace, c’est ici la même. On dirige toujours un agent aux pouvoirs impressionnants chargé d’éradiquer des gangs de la ville qui se font appeler “La Cellule”. Une petite nouveauté vient cependant pointer le bout de son nez, ce sont les Freaks. Il s’agit de monstres qui arrivent durant la phase de nuit du jeu et qui en veulent tout simplement à notre vie. Libre à nous de les écraser, les éclater, leur tirer dessus ou encore de leur balancer tout ce qui se trouve sur le passage. Disons le franchement, ils n’ont pas grand intérêt et ils viennent juste pimenter un peu les nuits de Crackdown 2.