Il n’est pas sans dire que bon nombre de joueurs attendaient avec impatience qu’Id Software annonce un nouveau Wolfenstein, après la longue attente depuis le dernier épisode, datant de 2003. C’est chose faite et ce sont les développeurs de chez Raven et Endrant qui ont eu le plaisir de se voir assigner ce nouvel épisode. Nul doute non plus qu’avec ce que permet la technologie actuelle, les joueurs étaient en droit de s’attendre à du lourd. Nous allons voir dans quel sens le terme lourd a été appliqué à ce fameux Wolfenstein.
On n’est pas là pour visiter
Dans ce nouvel opus, nous incarnons encore une fois William B. J. Blaczkowicz, soldat américain (oui je sais avec un nom comme ça, c’est pas la première nationalité qui vient à l’esprit), envoyé dans la ville d’Isenstadt, en Allemagne, afin d’aider la résistance anglaise à combattre la menace Nazi et pour récupérer les cristaux qui vont faire fonctionner le fameux médaillon trouvé (on ne sait où !) dans l’introduction. Arrivé sur les lieux, on est de suite mis au parfum de la situation par un allié qui nous fournit une arme, juste avant de se lancer au combat. Ici, pas le temps de rigoler, il y a du Nazi à liquider avant de rejoindre la base alliée. On observera le premier phénomène paranormal en jeu, lors de l’explosion d’un train rempli d’un liquide bleu et qui va mettre tout le monde en apesanteur durant quelques instants. Cependant, il ne faudra pas espérer avoir quelque combat que ce soit de cette façon et c’est bien dommage.
Les armes sont divisées en 2 catégories. Il y a les normales, type masse, grenades, fusil mitrailleur et les autres plus fantasques, genre canon à particules détruisant presque tous les ennemis sur son passage avec un joli rayon bleu. Si l’impact de celles de la première catégorie est un peu aléatoire -même lorsque l’on fait mouche on est souvent obligé de tirer plusieurs fois-, l’impression de recul est très bien faite et colle assez avec la réalité. Il sera possible de les upgrader dans les zones de marché noir, grâce à des sacs d’or à récupérer tout au long du jeu et à celui acquis lors de la fin des missions. D’autres objets seront à collecter tout au long de notre quête, bien que, mis à part l’or, l’utilité de ces recherches puisse laisser perplexe, excepté si on se dit que cela a été créé pour allonger la durée du jeu, somme toute assez faiblarde vu qu’il se termine facilement en moins de 12 heures en mode normal et permet ainsi de débloquer le succès attribué à cet « exploit ».
J’suis pas déjà passé par là ?
Une carte complète de la ville, avec notre position, celle de notre objectif et d’autres infos nous est fournie au début. On y accède par le bouton back ainsi qu’à de nombreuses autres informations telles que les statistiques, les armes possédées ou encore le pourcentage d’avancement du jeu. Différentes missions nous sont données, avec quelques fois la possibilité de choisir entre plusieurs, bien que très peu d’entre elles puissent être évitées. On va vite s’apercevoir que la carte n’est pas très utile, vu qu’en haut de l’écran s’affiche une boussole où l’objectif est ciblé, que l’on peut suivre bêtement sans jamais se perdre. Nous aurons également la désagréable surprise de constater que l’on passe énormément de temps à faire des allers-retours par les mêmes chemins, maintes et maintes fois. Mais bon, pour varier les plaisirs on peut aller jusqu’à son objectif, une fois par la droite, l’autre par la gauche. Ensuite, j’ai joué ça à pile ou face pour pallier la monotonie. Heureusement, certaines missions se passent dans d’autres lieux, comme par exemple celle de la ferme, mais malgré cela, les décors paraissent très, trop, similaires.