Preview - Metro 2033

«Boulot 2033, Dodo 2033» , - 1 réaction(s)

Metro 2033 c’est en premier lieu un roman de SF, une histoire imaginée par Dmitri Alekseïevitch Gloukhovski qui a débuté sa carrière sur le net avant d’être publié en Russie. A présent, il est en train d’être traduit pour une vingtaine de pays dont la France, Hollywood négocie les droits pour un film et THQ nous présente son jeu, réalisé par 4A Games. Une suite est même déjà disponible, encore une fois sur internet, avec déjà plus d’un million de visiteurs.

Vous êtes le jeune Artyom, un mec malchanceux qui est né et qui a vécu dans les métros russes, comme tout le reste de la population depuis la dernière catastrophe nucléaire. Un mec qui, pour ne rien arranger, sera désigné pour s’occuper d’une race mutante très hostile aux survivants humains, des sortes de chien-rat-singes très moches. Si vous n’aimez pas les histoires sombres d’humanité prostrée dans des souterrains, vous pouvez déjà passer votre chemin … En effet, le jeu n’a pour but que de vous faire plonger dans cet univers. Vous ne trouverez pas de mode multijoueurs, pas de fins multiples, les dialogues sont disponibles en slaves sous-titrés français et nos amis scripts sont très présents pour dynamiser la mise en scène : les maîtres mots sont donc réellement ambiance et scénario.

Vous serez ainsi amené à parcourir des lieux sombres, délabrés et exigus, vous serez plongé dans la vie de cette société, de ces stations qui font office de ville, avec les évènements qui les animent : le retour d’un hunter en mission à l’extérieur, une virée dans un bar crasseux pour passer du temps entre mecs, tout un programme très joyeux ponctué par les rencontres avec les créatures mutantes. Ici, le FPS reprend ses droits et on retombe alors dans un schéma très classique inutile à expliquer, avec quand même -nous promet-on- quelques scènes d’infiltration. Vu l’importance du scénario il ne faudra pas être surpris de retrouver un déroulement très linéaire, et les lieux vous feront naturellement parcourir pas mal de couloirs.

Les quelques armes que nous avons vu avaient des têtes assez particulières, style « russe débrouillard », sûrement issues de l’artisanat local, parfait pour rester dans le ton. Les missions en extérieur seront sûrement, quant à elles, un bol d’air frais, enfin un air frais filtré grâce à votre masque de survie. Un masque interactif avec une durée d’exposition limite à surveiller de près, après quoi il vous faudra trouver des filtres et en changer. Vous y verrez apparaître également des éclats de verre, ou encore de la buée provoquée par votre respiration plus ou moins calme en fonction de l’action. Le fait de regarder sa carte se fera réellement en pleine action en sortant une carte de votre sac. Vous êtes exposé, et non pas tranquille dans un menu pause. Encore une fois tout est fait pour faire ressentir le stress que l’on aurait dans un environnement pareil, avec par exemple en surface de véritables meutes de ces créatures difformes que vous pouvez croiser à tout moment, ou quand un script en aura décidé ...

Il ne manquait plus alors à 4A Games qu’à servir tout ce travail avec une réalisation à la hauteur, pour que l’ensemble prenne vie et soit véritablement immersif. Il est cependant difficile de se prononcer suite à la présentation à laquelle nous avons assisté chez Nvidia France. En effet, ce fabricant de hardware PC ne s’est pas privé pour nous en mettre plein les yeux : écrans géants, dernière génération de lunettes 3D, sans parler du matos qui devait animer les machines. Oui c’est sûr que dans ces conditions le jeu paraît très très beau, en tout cas dans sa version PC. A côté de cela nous avions droit à trois petites bornes Xbox 360 identiques à celle que l’on peut retrouver dans des commerces ou supermarchés, avec des écrans 16/9 minuscules et de jolies bandes noires en haut et en bas de l’écran. Comme je le disais, il est difficile dans ces conditions d’émettre un avis objectif, influencés que nous étions par la version PC. A première vue, le jeu semble quand même s’en tirer sans trop de casse, même si on sent que le portage a été laborieux sous certains aspects, ce qui nous donne un résultat honnête mais sans plus.

En résumé nous avons avec Metro 2033 un FPS plutôt atypique à l’heure de la grosse artillerie des Call of Duty et Bad Company. On laisse de côté le technico-politico-thriller américain pour se plonger dans l’enfer russe, on abandonne la haute technologie pour la débrouillardise et surtout on oublie le multijoueurs à l’image du premier Bioshock pour se plonger complètement dans le monde des lignes de métro. Tous les touristes de Paris vous le diront, c’est une activité très enrichissante ! Le titre de THQ nous a donné l’impression d’avoir un bon potentiel. Dommage qu’on n’ait pas eu l’occasion d’y jouer plus d’une quinzaine de minutes, ce n’était pas l’idéal pour se faire une idée plus approfondie, ni pour se rendre compte de l’ambiance dégagée par le jeu.

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Metro 2033

PEGI 18

Genre : FPS

Editeur : THQ

Développeur : 4A Games

Date de sortie : 19/03/2010

Prévu sur :

PC Windows

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1 reactions

dexo

06 mar 2010 @ 09:01

Il y a pas à dire, les russes sont vraiment doués pour nous créer un univers crédible et ultra immersif. Je me le prendrai d’office celui-là, rien que pour ce côté atypique.

PS : Dimitri non ?