Preview - Gears of War 2

«Sortez les lanzors» , - 0 réaction(s)

En passant par la campagne...

Ne vous inquiétez pas, on évitera de spoiler quoi que ce soit et vous pouvez donc lire la suite sans crainte. D’entrée, on remarque un temps de chargement des missions très court, ce qui reste toujours plaisant. Autant le dire tout de suite, le premier niveau (qui sert de tutorial) ne marquera pas les esprits. L’ambiance et le level design sont très ressemblants à celui du premier épisode et même graphiquement, l’écart ne saute pas aux yeux. Mais ne vous y trompez pas, le meilleur reste à venir. Dès le 2ème niveau (visible dans cette vidéo), tout est transcendé. D’une part, la mise en scène est tout juste exceptionnelle et digne d’un véritable film (assistée par la terrible musique de Jablonski) ; s’ajoutent à cela une intensité dans l’action véritablement prenante, le gigantisme des véhicules, des décors, le tout mélangé à un déluge de feu aussi bien visuel que sonore… On a du lourd ! Les hordes de Locustes sortent de terre sans le moindre ralentissement (bon elles n’ont pas l’air pourvues de cerveau et ressemblent un peu à des troupeaux de moutons, mais là on chipote). Tout est cohérent et s’articule à la perfection. On a quitté depuis longtemps le monde réel et on reste en totale immersion dans le titre ! La mise en scène est particulièrement accentuée par l’omniprésence des dialogues. Si on se rappelle que Joshua Ortega annonçait un script deux fois plus long que certains films, on se rend compte que ce n’était pas du pipeau. Marcus est en contact permanent avec ses frères d’armes et ils échangent entre eux des informations souvent importantes pour la suite de la mission. Il faudra être attentif. Les niveaux suivants réservent eux-aussi d’agréables surprises ; je me souviens notamment d’un passage dans le noir avec juste l’éclairage (sublime) des phares d’un véhicules derrière nous, techniquement impressionnant par le contraste de l’image. On rencontrera aussi pour la première fois les fameux trickers, sortes de blattes extraterrestres que les Locustes utilisent comme bombes téléguidées. Arrivées près de vous, il n’y aura aucune échappatoire et elles vous exploseront à la tronche. Autant faire gaffe et les viser de loin. Dans les nouveautés Locuste, c’est à cette occasion que nous avons aussi découvert Skorge. Un boss tout en « predator style » et que l’on aperçoit dans la dernière vidéo d’Epic. Une esthétique très recherchée qui laisse entrevoir de grands moments de baston !! En ce qui concerne la difficulté, il faudra peut-être envisager de jouer directement en niveau hard. La progression en niveau normal était un peu facile à mon goût. Puisque l’on est au chapitre des reproches (oui le jeu n’est pas parfait à 100%), j’ai noté 2/3 bugs de collision. Un tricker qui traverse un muret, une exécution qui se finit au milieu d’un pilier… Rien de bien méchant en 3 heures de jeu !! Au lancement des missions, les textures mettent du temps à s’afficher (de l’ordre de 5 à 10 secondes, on se souvient alors du phénomène dans Mass Effect). Bien entendu il ne s’agissait pas de la version définitive et les choses sont encore susceptibles d’évoluer.

La Horde sauvage

Après ce petit tour par le mode campagne, c’est le mode Horde qui nous a occupé le reste du temps. Tout a déjà été dit sur le mode : jusqu’à 5 joueurs se retrouvent en coop sur une carte de son choix pour affronter des vagues d’assauts Locustes. Le but est simple, il s’agit de survivre le plus longtemps possible ! Je préciserai simplement que toutes les cartes du multijoueur sont ouvertes au mode Horde, ainsi que tous les persos et toutes les armes. Certains personnages comme Dizzy sont à débloquer. Les joueurs qui meurent pendant une vague doivent attendre la fin de celle-ci pour reprendre la partie. Attention, d’une vague à l’autre on conserve son armement et ses munitions, il faudra y être attentif car elles ont tendance à vite diminuer. Autant les premières sont faciles et vous mettent dans le bain, autant à partir de la 15ème vague, les choses se corsent sacrément. Toutes les espèces de Locustes sont là dans l’unique but de vous massacrer. Attention aux Kantus qui soignent leurs confrères et qui émettent, lorsqu’ils sont à proximité, un cri si puissant qu’il vous étourdit. A propos des bruitages, tous sont excellents et particulièrement celui des armes. Le mulcher, lorsqu’il commence à chauffer, émet un son de plus en plus strident, à la limite de l’audible (genre une cocotte minute géante). Il y a d’ailleurs la possibilité d’améliorer son refroidissement avec RB pour évacuer plus vite la chaleur ; ajoutez à cela le rougeoiement progressif du canon... C’est que du bonheur ! Epic voulait reproduire avec cette arme la scène du premier prédator (ceux qui connaissent comprendront), c’est réussi ! Mention spéciale et personnelle au mortier, très impressionnant et très efficace. Le mode est vraiment addictif et l’on veut à tout prix arriver à la vague la plus élevée… Les gars d’Epic se vantent d’être pour l’instant arrivé à la 29ème, je devrai me contenter ce jour là de la 19ème , jugé « not so bad » par le community manager de Gears 2 !! A voir sur le long le terme mais entre amis il y a de bons moments en perspective. Impossible de juger la performance des serveurs, les consoles étant connectées entre elles. Mais il n’y aura aucun souci à se faire de ce côté, on croise les doigts.

Après ces quelques parties le célèbre porte-parole d’Epic est alors disponible pour une petite interview qui sera disponible cette semaine. N’hésitez donc pas à revenir régulièrement sur Xboxygen pour suivre cet évènement exclusif.

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Gears of War 2

Genre : TPS

Editeur : Microsoft

Développeur : Epic Games

Date de sortie : 7/11/08

Prévu sur :

Xbox 360