Preview - Fable 3

«Un monde Fabluleux ?» , - 4 réaction(s)

Quoi de mieux qu’un fauteuil confortable, une énorme TV, un casque sur les oreilles et quelques heures devant soi pour découvrir un jeu ? Pas grand chose, et c’est donc avec un plaisir avoué que nous avons découvert les premiers instants de l’aventure Fable 3 manette en main.

Petit rappel des faits

Le troisième opus de la saga made in Lionhead vous met dans la peau d’un prince (ou d’une princesse) qui assiste impuissant à la tyrannie que son frère Logan, le Roi, exerce sur la population d’Albion. Très vite vous vous retrouverez dans le camp des insurgés après que votre frère vous a humilié une nouvelle fois (et il fait pas les choses à moitié le bougre !), et vous partez ainsi à travers les diverses provinces du royaume pour rallier le peuple à votre cause et devenir calife à la place du calife. Heureusement, votre père vous a légué un héritage jusqu’alors insoupçonné ainsi qu’une anti-chambre secrète qui vous servira de QG de campagne, où vous retrouverez entre autres votre armurerie, votre garde-robe, la mini-carte du royaume et enfin le portail pour vous lancer en coopération (online et local), un mode que nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion d’essayer.

Un environnement familier et une réalisation maîtrisée

Après une excellente cinématique qui vous exposera les fondements de l’histoire via une habile et très drôle métaphore réalisée à base de poule, vous vous réveillez aux côtés de votre chien dans le château familial. Les bruits de couloirs font état des derniers agissements de votre frère, les gardes se mettent au garde à vous à votre passage, les nobles viennent vous lécher les bottes en vous racontant leurs petits soucis de nantis, votre chien aboie après les oiseaux qui s’envolent, effrayés, dans le jardin, ... et tout ça crée une ambiance palpable des plus agréables. Les graphismes ne sont pas extraordinaires au point de décrocher la mâchoire, mais l’ensemble se place tout de même un ton au-dessus de ceux de Fable 2 pour un résultat bien sympathique, surtout avec cette nouvelle ambiance plus sombre et plus mature dans un Albion en pleine industrialisation. Par contre, les animations faciales ont bénéficié d’un énorme travail et les cinématiques réalisées avec le moteur du jeu nous dévoilent des expressions très convaincantes. Un très bon point vu l’importance que prennent les enjeux humains dans cette extraordinaire aventure.

On lance alors les premières conversations et on se retrouve très vite en terrain connu. Diverses interactions sociales sont disponibles, peu nombreuses au départ, vous devrez comme d’habitude les débloquer au fur et à mesure. D’une simple pression de gâchette vous découvrez des traits caractéristiques de votre interlocuteur (méchant, dragueur, pauvre, hétérosexuel, etc) et la traditionnelle barre d’appréciation se remplit selon vos actions. Le temps de draguer quelques donzelles et de se balader main dans la main avec la plus belle du coin, et nous partons vers notre entraînement au combat avec le fidèle Sir Walter Beck. La chose se déroule très simplement, à savoir : on attaque à l’arme blanche avec X, on pare les coups en maintenant X, on tire à l’arme à feu avec Y et on utilise les gantelets magiques avec B. S’ensuit une série d’évènements que nous garderons secrets pour éviter de vous spoiler, suite à quoi commence votre véritable aventure en tant que rebelle.

Un destin semé d’embûches linéaires

Voici donc la grande épreuve de ce Fable 3, il vous faut aller convaincre différentes populations de se joindre à vous. En effet, la plupart vous voient comme le Prince, le frère du mal, et ils vous demanderont donc d’aller accomplir quelques quêtes pour prouver votre bonne foi, mais aussi et surtout pour leur montrer que vous êtes leur nouveau héros, le digne successeur de votre défunt père. Votre première escapade dans un camp de gitans sera aussi l’occasion d’apprécier la bande sonore du jeu, avec ici de belles musiques tsiganes, d’autres compositions plus épiques lors des combats ou encore des morceaux d’ambiance pour vos escapades comme nous y ont habitué les deux premiers Fable. Les voix ne sont pas non plus en reste avec une VF de qualité, même si le DLC des voix originales devrait faire son retour comme dans Fable 2. En parlant d’escapades, ceux qui pestaient contre les chemins bien balisés au sein de nombreux couloirs seront content d’apprendre que ... les couloirs sont toujours là pour vous guider dans les divers environnements du jeu, très jolis au demeurant. Fable reste Fable, on reste donc encore dans un action-RPG très scénarisé et très mis en scène aux antipodes des titres du genre des Elder Scrolls. Le jeu vous prend par la main pour vous raconter une histoire, avec comme toujours quelques activités annexes, et il le fait très bien. Comme par le passé, les villes vous réservent divers mini-jeux, même si divers est un très grand mot vu que tout ce qu’on a pu voir se résumaient au même mécanisme : une sorte de QTE déguisé sous différentes mises en scène (préparer des tartes, jouer du luth, etc) où il faut presser au bon moment les boutons A, B, X et Y. On retrouve tout l’aspect immobilier avec la possibilité d’acheter des maisons ou des magasins pour se construire un empire commercial. On fait mumuse avec la population via les diverses interactions d’ordre social et on joue les troublions dans cet environnement relativement ouvert et dynamique (sans compter les possibilités en coopération comme le mariage, les marmots, la fatidique question de savoir qui jouera le rôle de la femme, le partage d’or pour par exemple acquérir un salon de coiffure et ensuite recevoir chacun sa part des recettes, ...).

Un monde et un personnage qui bougent

Votre manière de jouer et les différentes upgrades de votre personnage influeront toujours sur l’aspect de celui-ci (apparemment les femmes ne ressembleront plus à des camioneuses après quelques améliorations de leur force), tout comme sur celui de votre arme comme vous devez déjà le savoir. Votre épée (votre marteau ou tout autre arme blanche que vous utiliserez) sera de prime abord des plus communes et elle évoluera ensuite pour devenir unique, à tel point que vous pourrez même lui donner un petit nom (idem pour le chien). Les magies sont déblocables en vous équipant des gantelets adéquats (gantelets de feu, de foudre, etc) et celles-ci vous permettent de déclencher des effets de zone en appuyant sur B (plus costauds si vous restez appuyés un moment) ou de viser directement les ennemis en poussant le stick dans la direction de l’assaillant. Le tout est très dynamique et on se demande quel intérêt revêtent les armes à feu devant les boules de feu que l’on envoie devant soi (pas besoin de recharger et apparemment il n’y a pas de barre de mana).

Le nouveau système d’amélioration de votre personnage prend ici la forme d’un chemin spectral qui vous mènera aux portes du château. Cette route représente votre avancée dans le jeu, avec différentes portes à franchir au fur et à mesure que vous amasserez des partisans parmi la population. Une fois une porte ouverte, vous accédez à des coffres qui vous permettent de débloquer diverses choses. D’un côté vous avez des éléments de gameplay comme des nouvelles possibilités sociales pour faire le mariole pendant les discussions, la possibilité d’acheter des biens immobiliers, le déblocage de différentes couleurs pour vos habits, tatouages, coiffures, etc. De l’autre côté, vous avez des coffres qui déverrouillent des upgrades pour vos compétences en armes à feu, en magie, et tout ce qui peut être amélioré pour vous en sortir pendant les combats, même si ceux-ci nous ont paru bien (trop ?) faciles durant ces premières heures de découverte. Tous ces coffres vous coûteront des points de fidélité (on a oublié le nom officiel) que vous pouvez récolter en séduisant d’une manière ou d’une autre les citoyens d’Albion. Encore une fois, le jeu met un point d’honneur sur votre capacité à bien vous faire voir de la population pour avancer dans le jeu. Cependant, les premiers coffres qui nous étaient accessibles nous ont permis de nous rendre compte que les coffres qui débloquaient du contenu ou des possibilités de jeu sont bien plus abordables que les coffres qui améliorent directement votre personnage, vous pourrez donc obtenir des activités annexes à moindre frais.

Une bonne suite qui se place là où on l’attendait

Voilà donc pour nos premières impressions plutôt positives dans l’ensemble. Si vous aimez les anciens Fable, vous n’avez pas d’inquiétude à avoir, le troisième opus sera un bon cru, voire un très bon, mais les 2-3 heures de jeu ne nous permettent pas d’en dire plus. Pour les autres il faudra faire avec les quelques points noirs que l’on reproche à la série (manque de liberté dans l’exploration par exemple) ou bien passer votre chemin. Lionhead a encore su enrichir et embellir l’Albion, un univers passionnant avec des personnages charismatiques, mais il ne faut pas non plus s’attendre à une révolution.

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Fable 3

Genre : Action RPG

Éditeur : Microsoft

Développeur : Lionhead

Date de sortie : 29/10/2010

Prévu sur :

Xbox 360

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4 reactions

yannmaurin

30 sep 2010 @ 20:09

Fable III !! Le jeu que j’attend le plus ! Merci à vous

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Mister_M

30 sep 2010 @ 22:15

Ah les petits détails dans l’ambiance qui changent tous... je prends !

GzU_83

02 oct 2010 @ 12:46

Pour ma part j’ai un peu peur qu’il soit un fable 2.5 ; alors bien entendu je juge par rapport aux vidéos qu’on a pu voir, ce pendant des petits effort ont été fait, notamment sur l’ambiance plus sombre qui n’ait pas pour me déplaire, mais j’ai trouvé le jeu techniquement toujours pas à la hauteur et trop proche du second, on voit que c’est le même moteur, et j’ai vu un clipping plutôt gênant, du coup à voir s’il n’est pas présent sur pc, je me ferais sur cette plateforme.

Wipness

03 oct 2010 @ 18:10

Pour ma part aucun soucis ! Je vais adorer à coup sûr !!! 8) Preview très sympa que je lis bien tardivement ...