« Mon nom est Maximus Decimus Meridius, commandant en chef des armées du nord, général des légions Phoenix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèle. Père d’un fils assassiné, époux d’une femme assassinée et j’aurais ma vengeance dans cette vie ou dans l’autre. »
C’est un peu sur cette base connue de tous qu’aurait pu s’ériger Ryse : Son of Rome, titre prévu depuis 2010 pour Kinect sur Xbox 360 et décalé récemment pour une sortie sur Xbox One, et à la manette s’il vous plait !
Vous incarnez un centurion romain qui a perdu sa famille et cherche à se venger. Voilà même pas en gros le pitch de départ. Dans la scène à laquelle nous avons joué, celle présentée lors de la conférence de Microsoft à l’E3, le héros affronte les hordes barbares qu’il soupçonne d’être liées au meurtre de ses proches.
Est-ce que le jeu est similaire à la vidéo ? Totalement. Hormis une agréabe impression de poids dans les mouvements du personnage qu’on ne ressent que manette en main, tout est comme sur votre écran. Le personnage enchaîne les combats de façon assez linéaire et répétitive, mais il s’agit après tout d’un beat’em all plus que d’un vrai jeu d’action. On nous a également assuré que le personnage progressait au fur et à mesure de l’aventure. Dans cette optique, le jeu remplit parfaitement son office, et il serait difficile d’émettre plus de critiques sur le fond avec le peu de temps que durait la démo (10 minutes environ). On notera cependant que la crainte concernant les QTE trop nombreux n’est qu’à moitié avérée : on peut très bien choisir de compléter ces finish moves ou continuer de taper normalement.
Techniquement, c’est à nouveau comme sur la vidéo : très lissé, très joli sans non plus extirper un son d’extase, très propre. L’ambiance sonore est excellente et participe grandement à immerger le joueur dans la bataille : les rares musiques sont réussies, les cris et bruits d’armes ou certains détails comme le bruit de l’armure du centurion sont bien rendus, parfait pour rentrer dans l’ambiance. Le rendu visuel, la mise en scène et la partie sonore donne une dimension très cinématographique.
En conclusion, il faudra bien sûr en voir beaucoup plus pour juger ce titre, mais l’échantillon était assez alléchant pour qui n’est pas réfractaire au genre. Reste que le jeu n’avait pas l’air marqué d’une empreinte ou d’une prise de risque particulière, deux défauts qui l’empêcheront sans doute de rester graver dans les mémoires, mais ce n’est qu’une simple supposition pour le moment.