Assassin’s Creed 4 : Black Flag sort en fin d’année sur console next-gen et beaucoup se demandent si un nouvel opus aussi tôt n’est pas une mauvaise chose ; essayons de trouver une réponse avec cette présentation du mode solo.
Nous sommes accueillis par une personne de l’équipe d’Ubi Montréal qui va nous présenter différentes missions. La première se déroule dans un village de pêcheur où les gens vaquent à leurs occupations. On remarque tout de suite que le jeu tourne sur PS4 (si la manette que tient notre hôtesse n’était pas suffisante) les graphismes sont très fins et beaucoup de détails sont présents à l’écran. L’atmosphère des îles et du village est bien restrancrite, c’est assurément un point de la franchise, sa capacité à immerger le joueur dans une époque ! La balade se conclut à la porte d"une maison où l’on nous donne un contrat d’assassinat. S’en suit alors une course-poursuite tout ce qu’il y a de plus classique dans la série... Jusqu’au moment où la cible saute dans son navire ! Son équipage l’ayant vu arriver avait commencé à déployer les voiles et le scélérat s’enfuit en mer sous nos yeux.
Pas de souci pour Edward (le joueur) qui lui aussi avait son navire tout prêt. Le capitaine monte à bord sous les hourras de son équipage (détail tout bête mais qui vous donne des frissons, comme un gosse qui devient vraiment capitaine d’un navire pirate !). La poursuite peut donc continuer en mer et l’équipage de Kenway prépare les canons. Au bout de quelques salves bien placées, le bateau adverse tombe en lambeaux, d’abord des morceaux de la coque, le bois vole en éclat, puis les voiles se déchirent et enfin un mât s’écroule. Là, je joueur a deux possibilités pour terminer son contrat d’assassinat : où couler le navire par le fond ou passer l’abordage ! Et c’est cette deuxième solution qui est retenue pour la démo. Le bateau se rapproche et lorsque les mâts des deux bateaux sont à hauteur, Edward monte et traverse sur le bateau ennemi. Là, il suffit soit de prendre part au combat soit de bien cibler la personne du contrat pour l’assassiner par un coup sabre en se laissant tomber du mât. La mission accomplie, le reste de l’équipage ennemi se rend et vous pouvez comme l’exige la tradition pirate recruter les membres pour votre équipage ou les tuer.
La deuxième partie de la démonstration se concentre plus sur l’exploration. Car AC4 est un immense jeu en monde ouvert. Le point où se déroulait notre action était vraiment petit lorsque la carte globale est apparue ! De grandes villes, de nombreux villages, forts et repères secrets vous attendent aux quatre coins des Caraïbes. Au hasard de la navigation, le joueur tombe sur un petit îlot où l’on aperçoit des oiseaux tourner au dessus. Un cadavre s’y trouve. Le joueur fouille alors le cadavre et découvre la carte d’un trésor. Si vous possédez une tablette, la carte du jeu se met alors à jour pour l’indiquer la zone des recherches, sans quoi il faut passer par les menus. Direction l’île au trésor.
La météo se met alors à changer il faudra être prudent face aux tempêtes, une grosse vague peut très bien emporter des hommes par dessus bord ! Le vent est également un élément de la navigation à ne pas sous-estimer. D’ailleurs, en termes de rendu, les vagues et la tempête étaient magnifiques, merci la next-gen. Des événements aléatoires arrivent aussi lors des navigations, on a par exemple vu une baleine sauter hors de l’eau et éclabousser la bateau, un autre détail sympa du jeu.
Pour rejoindre l’île Edward saute de son bateau et part à la nage. A noter que le joueur peut nager partout mais seules certaines zones sous-marines sont accessibles dans la carte. Pour éviter de repartir à la nage on trouvera toujours un bateau sur la plage pour repartir. A notre arrivée de nombreux soldats espagnols sont présents sur l’île mais grâce à la végétation Edouard peut se faufiler sans être vu au point de sa destination. Là encore la tablette permet d’afficher la carte récemment découverte sur le cadavre et permet de comparer les indications avec ce qui se trouve à l’écran, sympa, on a l’impression de tenir la carte dans sa main. Les combats sont peut-être le seul point décevant de la démonstration, ni plus ni moins le même ressenti que ce que l’on avait dans AC3. On aurait aimé quelques améliorations à ce niveau, peut-être dans la version finale du jeu ? Pendant cette quête, une autre mission est apparue, où l’on avait le choix de sauver deux pirates retenus prisonniers. A prendre en considération, car le capitaine doit avoir un bon équipage et recruter deux nouveaux membres gratuitement peut être une bonne décision. La démo se termine une fois le trésor découvert, nous permettant d’arriver également à un point de vue qui découvre les décors très beaux du jeu.
Au final, si vous êtes fan des jeux d’aventures et plus encore de l’univers de la piraterie, ce nouveau Assassin’s Creed devrait bien remplir son office. Le gameplay est bien connu, le monde ouvert promet de longues heures de découverte et la next-gen apporte enfin la finesse et la profondeur qui manquait jusque-là à la série.
