Après 4 livres, 56 nouvelles, plus d’une centaine de films et maint jeux (et oui déjà !) Sherlock Holmes, voilà arriver le très attendu Sherlock Holmes : Crimes & Punishments, 7ème production du studio Frogwares. Et ceci ne flaire pas bon l’ironie, puisque cet opus est vraiment attendu par certaines personnes, puisqu’il s’agit du premier opus bénéficiant de l’Unreal Engine. La version testée devant nos yeux était sur
Ce volet de la saga se veut « more challenging, more sophisticated and more immersive », soit plus plus plus : plus de challenge au travers de 8 enquêtes pour une quinzaine d’heures de jeu, plus de sophistiquitude notamment avec une interface revue et plus propre, et enfin plus de challenge avec plusieurs solutions à une même enquête, ce qui se traduit ici par le droit à l’erreur, contrairement à L.A. Noire par exemple.
Élémentaire
Dans la même veine que le jeu suscité, vous vous trouvez dans un jeu à la 3ème personne (ou à la première, selon votre choix), et devrez fouiller les scènes de crime qu’on vous soumet, faire appel à votre sens de détective (j’imagine que le terme utilisé ne sera pas celui-ci, du moins il faut l’espérer), qui est en fait le super pouvoir de Sherlock. En effet, pas de vision laser ou de gadgets de folie, notre détective ne peut que compter sur son esprit de déduction hors du commun. Il peut passer les scènes de crime sous la vision alternative qu’on connait désormais plutôt bien, le sens du détective, la vision de l’aigle, l’instinct, la passion, bref, vous voyez de quoi je parle.
Fouillez, résolvez des puzzles, notez les indices, confondez ensuite vos suspects lors des interrogatoires, et faites des associations de preuves dans la planche de déduction (espérons aussi que ce terme sera mieux traduit que ma version) pour nommer votre coupable, correct ou erroné, et choisir ce que vous ferez de lui. Ce choix aura ensuite des impacts tout au long du jeu.
Le sens de l’observation
L’utilisation de l’Unreal Engine fait un bien considérable à la licence qui péchait pour l’instant par ses graphismes plats et d’un autre âge. Ici, le style graphique n’est clairement pas à la tendance réaliste, mais la patte artistique visée est respectée et le rendu final de bon aloi. L’aliasing reste léger et les lumières et reflets sont plutôt jolis. Les visages sont propres même s’ils manquent parfois d’expressions. Les voix restent malheureusement trop fades pour qu’on rentre totalement dans la peau de l’enquêteur.
Bilan
Frogwares nous propose enfin un jeu à la hauteur des capacités des consoles d’aujourd’hui. Les férus des opus précédents ne pourront qu’apprécier les évolutions de ce nouvel arrivant dans la famille, les autres pourront, comme moi, y prêter un oeil curieux et envisager de se le faire prêter, avant que cette pratique ne devienne une fable à raconter à ses enfants.
