On s’en doutait depuis déjà un bon moment, et on en a la démonstration maintenant : ce changement de génération de machines devait être une transition vers autre chose, une évolution naturelle de ce qu’est une console, l’augmentation de puissance n’étant plus suffisante pour justifier l’achat d’un nouveau matériel.
Les jeux vidéo se trouvent maintenant partout, sur les boxs internet, sous divers formats sur PC, allant du jeu très perfectionné aux jeux en flash, et en bonus sur les téléphones et tablettes, probablement les plus gros nouveaux concurrents des consoliers. Ils se trouvent tellement partout qu’on en arrive à une certaine saturation, l’offre étant bien supérieure à la demande. Suivant un schéma bien établi dans le monde économique, l’étape de ce cycle est néfaste pour la production, comme on peut le voir avec les multiples fermetures de studios de développement et les difficultés rencontrées par les éditeurs. Il fallait donc que ça change, que quelque chose de nouveau émerge, pour une simple question de survie, d’évolution, d’adaptation à un public diversifié. Et c’est ce qu’on a vu !
Euh, en fait non, c’est exactement l’inverse qui est en train de se produire. Autant dire que cela m’amène à un pessimisme exacerbé pour notre loisir préféré.
