par Rone » 16 Déc 2014, 10:57
Je suis en train de regarder la saison 3 de Persons of Interest.
J’aime vraiment bien le concept même de cette série, que je trouve bien branlée…jusqu’à maintenant, milieu de la saison.
Comme trop de série, celle-ci est en train de se perdre en route.
La cause : le personnage de Root, qui parle directement avec la machine. L’idée est cool, ça donne un personnage presqu’omniscient, et donc des scènes plutôt funs.
Le problème est la gestion du « presque », totalement loupée. Ainsi, d’un seul coup, la machine sait tout, alors qu’elle tire ses informations des flux de données, des caméras et des téléphones ou micros.
Or, un ressort de la série est que justement qu’il y a des zones qui ne sont pas couvertes par ces éléments. Les héros, extensions de la machine, doivent comprendre les tenants et aboutissants pour résoudre chaque histoire. D’ailleurs le QG de Harold est un lieu qui n’est couvert par aucune caméra, ce que les scénaristes oublient en chemin. La machine, maintenant, comprend tout y compris ce qui sort de son périmètre faute d’informations (elle sait quand quelqu’un a faim, et peut donner des infos sur des évènements qui se sont déroulés à des périodes où il n’y avait pas de caméras et encore moins de données numériques !). Cela pose un problème de cohérence qui passera peut-être au-dessus de la tête de la majorité des spectateurs, mais qui perso me dérange. Sans compter que c’est une foutu flemme des scénaristes qui du coup, en utilisant le principe d’omniscience, propose une narration super-rectiligne.
J’attends la fin de la saison, mais c’est bien parti pour que je la laisse tomber, celle-là. C’est con, j’aimais vraiment bien.