J’ai terminé hier la première BD de mes cadeaux de noël : Batman Arkham asylum.
Je l’avais déjà parcouru il y a bien longtemps, et j’avais été très marqué par les illustrations.
Cette fois je l’ai lu attentivement, et c’est bien le chef d’œuvre que je pensais.
Graphiquement, le travail de McKean, connu pour ses incroyables couvertures de Sandman, est juste exceptionnel. Chaque case est un tableau, d’une beauté flirtant avec l’abstrait, et mixant diverses techniques (photos, matières, crayonnés, divers types d’encrages…) avec un talent fou. C’est juste beau.
Le scénario de Grant Morison n’est pas juste un véhicule pour ce dessin hors-norme. C’est l’album où la folie du joker est la plus évidente, en se situant dans un contexte purement médical. Cette fois, sa folie n’est pas fun, pas drôle du tout. Le Joker fout les jetons ! L’histoire n’est pas originale en soit, loin de là, elle se centre avant tout sur un seul sujet : la démence et les psychoses, y compris celles de Batman, soumis à rude épreuve.
Ma seule critique concerne certaines polices de caractère, très petites et peu lisibles, comme si le texte ne voulait pas déranger le dessin.
En bonus dans cet édition, le scripte de l’album ainsi que les planches préparatoires, et là aussi c’est fascinant de voir comment cela se construit. Quand on voit le script, on réalise qu’entre les mains d’un autre illustrateur cet album n’aurait rien eu à voir.
Formidable !!!