999 pour Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors n'est sorti qu'au Japon et aux Etats Unis et il est à ma connaissance unique en son genre sur DS. Il s'agit d'un jeu d'aventure qui propose comme base un roman graphique. Il y a énormément de texte à lire ce qui le réserve d'emblée à des anglophones avertis.
On est dans la peau de Junpei, un jeune étudiant japonais qui a été agressé et capturé par un personnage mystérieux. Il se réveille dans ce qui semble être une cabine de bateau, ses doutes s'évanouissent rapidement lorsque le seul hublot de la cabine se brise et que l'eau se déverse dans la pièce.
Après avoir réussi à ouvrir la porte et échapper à l'eau qu'il se retrouve dans un hall en compagnie de huit autres personnes, toutes ces personnes n'ont aucune idée de ce qu'elles font sur ce bateau qui s'enfonce lentement dans les flots.
Leur seul point commun est une étrange montre à leur poignet, une montre avec un seul numéro sur le cadran. Un numéro différent pour chaque prisonnier allant de 1 à 9.
C'est à ce moment là que Zero prend la parole et donne les règles d'un abominable jeu auxquels ils vont tous être obligé de participer pour sortir vivant du bateau.
Le Nonary Game.
Chaque participant à une bombe dans son corps. Pour sortir du bateau ils auront 9 heures pour franchir des portes numérotées et trouver la porte n°9 qui leur permettra de s'enfuir. Seules les racines numériques de chaque montre sont prises en compte pour ouvrir ces portes. Elle sne s'ouvriront que pour un groupe de 3 minimum et chaque membre de ce groupe devront passer par la porte sous peine de voir leur bombe exploser.
Mais chaque participant semble cacher une part d'ombre et les dissensions a sein du groupe risque de les amener à leur perte...
999 est un jeu qui oblige le joueur à se replonger dans le récit plusieurs fois. A chaque partie, on devra changer de choix d'embranchement afin de pouvoir rajouter une pièce au puzzle de l'intrigue et essayer d'arriver à la vraie fin du jeu.
L'histoire est réellement passionnante et très bien écrite, les personnages sont ciselés bien définis et ne sombre jamais dans la caricature. A chaque nouvelle partie le jeu nous proposera de zapper les textes que l'on a déjà lu et plus on joue, plus l'intrigue gagne en épaisseur et captive le joueur.
Ce jeu m'a réellement obsédé jusqu'à la fin. Jusqu'à ce que je découvre le fin mot de l'histoire, il a réussi à hanter mes journées comme rarement un jeu l'avait fait jusqu'alors. Le seul impératif est de bien comprendre l'anglais et ne pas avoir peur de lire.
999 est pour moi l'un des jeux indispensables de la DS.
